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Le Roman Historique

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éroule l’histoire.

Origines (D’où provient-il ?) :

L’origine exacte du roman historique n’est pas clairement déterminée, bien que l’on crédite généralement Sir Walter Scott comme étant le premier à avoir utilisé cette technique, dans ses romans d'histoire écossaise Waverley paru en 1814 et Rob Roy paru en 1817, ou encore Ivanoé paru en 1819, qui a été crédité pour avoir renouvelé l'intérêt pour le Moyen-âge.

Sir Walter Scott, né le 15 Aout 1771 à Edimbourg et mort le 21 septembre 1832, avocat de formation, était un poète et écrivain écossais. Il était passionné d’histoire et d’antiquités et parcourut l’Ecosse dans cette optique. Il était l'un des plus célèbres auteurs écossais, traditionnellement surnommé le « Magicien du Nord » (Wizard of the North). Il est également l'une des plus illustres figures du romantisme britannique. Père du roman historique, il a contribué à forger une image romantique de l'Écosse et de son histoire. C'est à lui, notamment, que l'on doit le retour de l'usage du tartan et du kilt, dont le port avait été interdit par une loi du Parlement en 1746.

En France, on peut considérer Victor Hugo comme un des précurseurs du genre avec son roman Notre-Dame de Paris, paru en 1831. En effet, Hugo y décrit l’histoire d’une jeune et superbe gitane appelée Esméralda et du mal formé, bossu, borgne, sourd et difforme sonneur de cloches de l’église de Notre-Dame de Paris Quasimodo se déroulant au 15e siècle, autrement dit 400 ans plus tôt.

Contexte historique et sociologique :

Étant donné que le roman historique n’est pas un mouvement littéraire au sens strict du terme tel que le romantisme ou l’existentialisme, il n’est pas réellement possible de définir le contexte historique et sociologique de son apparition. On peut ce-pendant noter qu’un intérêt du passé est nécessaire pour le voir apparaitre puisque l’histoire est la source où l’auteur va puiser pour écrire son roman.

Biographie d’auteurs :

Jean DIWO

Né le 27 décembre 1914, Jean Diwo est un journaliste et écrivain français. Il fait ses études de lettres modernes à la Sorbonne et entame sa carrière chez Paris-Soir. Il migre ensuite chez Paris match avant de créer son magazine « Télé 7 Jours » en 1960. Il quitte définitivement le journalisme en 1981et se tourne vers la littérature. Cette année là, il publie son premier roman historique, Chez Lipp, qui obtient un cer-tain succès. La trilogie Les Dames du Faubourg qu’il entame en 1985 le confirme en tant qu’écrivain de romans historiques de renom.

Son style, toujours généreux et riche en détails et en anecdotes en tous genres, donne à ses livres un véritable caractère encyclopédie du sujet présentée. Celui-ci, romancé, quelques fois même aventureux, rend le contenu de l’œuvre plus plaisante à lire qu’un simple article. Il n’hésite pas à faire part de ses connaissances – effrayamment étendues – du sujet à son lecteur, tout en lui donnant l’envie d’aller en apprendre plus par lui-même. Il respecte donc la définition du roman historique telle que nous l’avons présentée précédemment.

Après la lecture de deux de ses livres, « Au temps où la Joconde parlait » et « Les violons du roi », l’on peut être impressionné de voir qu’en plus de connaitre l’histoire de la peinture italienne avec De Vinci, Michelangelo ou encore Rafaello et des détails « techniques », tels que les différents mélanges utilisés et manières de peindre, l’auteur a la même étendue de connaissances en musique, autant en termes de personnages illustres : Antonio Stradivari, Niccolo Amati, les Guarneris (père et fils), Arcangelo Corelli, Giuseppe Tartini, François Médard, Jacob Stainer et beaucoup, beaucoup d’autres ; qu’en connaissances techniques : il présente les détails techniques du violon, sa manière d’être construit, le nombre de pièces qui le composent et leurs noms ou encore connait le solfège, puisqu’il expose à certains moments les compositions des artistes, tout en expliquant en quoi elles diffèrent de celles de autres, leurs particularités et/ou avancées. On peut donc le définir comme étant un écrivain qui prend son rôle très à cœur et qui prend le temps de se documenter de manière minutieuse pour chacun de ses livres.

Umberto EcoNé le 5 janvier 1932 à Alexandrie dans le Piémont, c'est un essayiste et romancier italien. Reconnu pour ses nombreux essais universitaires sur la sémiotique, l’esthétique médiévale, la communication de masse, la linguistique et la philosophie, il est surtout connu du grand public pour ses œuvres romanesques.

Il obtient en 1971 la chaire de sémiotique de l'université de Bologne. Il dirige également l'Institut des disciplines de la communication et est le président de l'International Association for Semiotic Studies.Ses recherches l'amèneront à se pencher sur les genres considérés comme mineurs tels que le roman policier ou le roman-feuilleton, dont il analyse les procédés et les structures, mais également sur certains phénomènes propres à la civilisation contemporaine, comme le football, le vedettariat, la mode ou le terrorisme.

Si la curiosité et le champ d'investigations d'Umberto Eco connaissent peu de limites, le centre constant de son intérêt reste la volonté de "voir du sens là où on serait tenté de ne voir que des faits".Professeur, chroniqueur et chercheur, Umberto Eco est également romancier. Ses ouvres de fiction sont d'une certaine façon l'application de ses théories. Le Nom de la Rose (1980) et Le Pendule de Foucault (1988) se présentent comme des romans où se mêlent ésotérisme, humour et enquête policière. A chaque page, l'érudition et la sagacité du lecteur sont sollicitées par une énigme, une allusion, un pastiche ou une citation. Le premier roman, situé en 1327, sur fond de crise politique et religieuse, d'hérésie et d'Inquisition, se déroule dans une abbaye où a lieu une série de crimes qu'un prêtre franciscain tentera d'élucider. Le second mêle histoire et actualité à travers une investigation menée sur plusieurs siècles chez les Templiers et au sein des sectes ésotériques. Enfin, L'Ile du jour d'avant (1994) est une évocation de la petite noblesse terrienne du XVIIe siècle. Il s'agit du récit d'une éducation sentimentale, mais également, à travers le portrait de l'identité piémontaise, d'un roman nostalgique et en partie autobiographique: l'auteur se penche sur ses propres racines.

Extraits et questionnaire didactique :

« Telle était la situation quand –déjà novice bénédictin au monastère de Melk -je fus arraché à la tranquillité du cloître par mon père, qui se battait dans la suite de Louis, non le moindre d'entre ses barons, et qui trouva sage de m'emmener avec lui pour que je connusse les merveilles d'Italie et fusse présent quand l'empereur serait couronné à Rome. Mais le siège de Pise l'absorba tout entier dans des préoccupations militaires. J'en tirai avantage en circulant, mi par oisiveté, mi par désir d'apprendre, dans les villes de la Toscane, mais cette vie libre et sans règle ne seyait point, pensèrent mes parents, à un adolescent voué à la vie contemplative. Et suivant le conseil de Marsile, qui s'était pris d'affection pour moi, ils décidèrent de me placer auprès d'un docte franciscain, frère Guillaume de Baskerville ; ce dernier allait entreprendre une mission qui devait le conduire jusqu'à des villes célèbres et des abbayes très anciennes. C'est ainsi que je devins son secrétaire en même temps que son disciple ; je n'eus pas à m'en repentir car je fus avec lui le témoin d'événements dignes d'être consignés, tel qu'à présent je le fais, et confiés à la mémoire de ceux qui viendront après moi.

Alors je ne savais pas ce que frère Guillaume cherchait, et à vrai dire je ne le sais toujours pas aujourd'hui, et je présume que lui-même ne le savait pas, mû qu'il était par l'unique désir de la vérité, et par le soupçon –que je lui vis toujours nourrir- que la vérité n'était pas ce qu'elle lui paraissait dans le moment présent. Et, en ces années-là, il était sans doute distrait de ses chères études par les devoirs impérieux du siècle. La mission dont Guillaume était chargé me restera inconnue tout au long du voyage, autrement dit il ne m'en parla pas. Ce fut plutôt en écoutant des bribes de conversations, qu'il eut avec les abbés des monastères où au fur et à mesure nous nous arrêtâmes, que je me fis quelque idée sur la nature de sa tâche. Cependant je ne la compris pas pleinement tant que nous ne parvînmes pas à notre but, comme je le dirai ensuite. Nous avions pris la direction du septentrion,

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