Nouvelle

Nous sommes enfin arrivées. Ma mère paya le taxi généreusement et se mit à courir pour nous rejoindre Lisa et moi qui étions parties devant. En fait cette maison m'inspirait confiance et chaleur, mis à part le fait que se phare me rendait mal à l'aise, il n'y avait aucune raison de refuser d'habiter ce coin de paradis ! Puis soudain avant que Lisa n'ait pu dire un mot je m'écriais :

« - On la prend !

Ma mère me regardait dubitative.

-Mais enfin caroline ! Nous ne sommes même pas rentrer à l'intérieur ! On ne connaît pas le prix, et tu veux la prendre ! Laisse moi visiter d'abord !

-OK...

Après dix minutes de visite, maman ressortait le sourire aux lèvres.

- Lisa combien coute ce petit bijou ?

-Je te la laisse pour 53 000 $, annonça-t-elle.

-Waouh, C'est une sacrée affaire ! On la prend ! dit maman.»

Deux jours plus tard, on emménageait. Mais lorsque la nuit tombait, que le brouillard s'épaississait, et que seule la lumière perçante du phare déchirait les ténèbres, je m'endormais et faisais tous les soirs, le même rêve étrange d'une jeune femme tombant du haut du phare.

Je me réveillais chaque fois avec des perles de sueurs froides sur mes joues.

Mais un soir, alors que je me réveillais effrayées, une voie chuchotait mon nom :

«-Caroline,Caroline.... Je montais au grenier et vis cette femme...oui, celle que je voyais dans mes rêves et qui me paraissait si réelle... elle était là, assise dans le grenier et elle sanglotait.

Mais qui es tu ? lui demandais-je. Que fais tu chez moi ?

Ces derniers mots l'a firent entrer dans une immense colère. Elle dégaina un couteau et me menaça !

Ici, Tu es chez moi ! J'ai habité ici il y a bien des années et je suis morte en tombant du phare. Personne n'a retrouvé mon corps, je suis donc condamner à airer ici et tu es venue perturber mon sommeil !

Je dois rêver ! me voilà entrain de parler à un «fantôme»...

Oh non, ce n'est pas un rêve et tu te souviendras de ce jour ou tu m'as dérangé.

Soudain, elle lança son couteau en direction de Caroline; celle-ci le reçu dans le bras et du sang rouge coulait le long de sa robe de nuit blanche. Le fantôme se mit à rire tout en se rapprochant de Caroline .

C'est bientôt la fin pour toi !

Sur ces mots, Caroline s'évanouit et tout devint flou....

Aller ma chérie, il est l'heure de quitter cette chambre d'hôtel ! As-tu bien fais tes valises ?

Oh maman ! J'ai eu si peur !

Mais que se passe-t-il Caroline, tu es toute pâle !

Mais hier...la maison...cette fille...elle...elle...

Voyons calme toi ! Mais qu'as tu fais à ton bras ? Regarde moi cette énorme tâche rouge, mais on dirait du sang !

C'est elle...elle m'a poignardé !

Elle ? Il n'y a que toi et moi dans cette chambre...Et tu n'as plus l'âge de croire au fantôme... Bon, je pense que tu n'es pas encore prête pour revenir habiter ici, cela fait remonter en toi des

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