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Revue De Presse

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Document 6  « Histoire drone : la dangereuse militarisation du régime Obama » Solidarité & Progrès le 20 Octobre 2011

Document 7  « L’armée Américaine crée de nouvelles bases dans la corne de l’Afrique » RFI le 23 Septembre 2011

II/ les conséquences de ces actions

Document 8  « Le chef des opérations d’AL-Qaida au Pakistan tué » Le Monde le 15 Septembre 2011

Document 9  « Projets d’attentas déjoués aux USA » Le Figaro le 28 Septembre 2011

Document 10  « Le succès des drones américains » International Herald Tribune le 4 Octobre 2011

Document 11  « Obama salut une victoire contre le terrorisme » Le Monde le 20 Septembre 2011

Document 12  « Les Etats-Unis mettent fin de facon responsable à la guerre en Afghanistan » Chine Radio International le 8 Octobre 2011

Document 13  « États-Unis : les « Guerres contre le terrorisme », instigatrices de la rupture civilo-militaire » Affaires stratégiques.info le 7 Octobre 2011

Document 14  « Les USA ont triomphé de l’esclavage, du communisme, et du terrorisme » LCI le 21 Octobre 2011

III/ La remise en question des méthodes États-Uniennes

Document 15  « Khamenei accuse les USA de terrorisme » Europe 1 le 2 Novembre 2011

Document 16  « Is The War On Terror A Hoax? » (La guerre contre le terrorisme est-elle une fraude ?) Mondialisation.ca le 30 Septembre 2011

Document 17  « Les USA décident de ferme Guantanamo » Le Figaro le 18 Octobre 2011

Document 18  « Un taxi pour l’enfer » Film documentaire de 2007, oscarisé en 2008

Un envoyé américain au Pakistan pour inciter à combattre le réseau Haqqani

Chine Radio International le 1er Octobre 2011

Un haut responsable américain va se rendre au Pakistan avec pour mission d'inciter le pays à lutter contre le réseau Haqqani, accusé d'être responsable des récentes attaques contre l'ambassade américaine en Afghanistan, a annoncé vendredi le département d'Etat américain.

La porte-parole du département d'Etat Victoria Nuland a fait savoir que le représentant spécial américain pour le Pakistan et l'Afghanistan Marc Grossman, qui doit quitter les Etats-Unis vendredi soir, effectuera des visites en Afghanistan, au Pakistan et dans d'autres pays de la région.

Washington reste convaincu que le défi le plus urgent actuellement pour les Etats-Unis et le Pakistan sur le front anti-terroriste est la lutte contre le réseau Haqqani, a déclaré Mme Nuland.

"Je pense que ce qui est important dans le cas présent, c'est que nous continuions à avoir des conversations très claires et franches" avec les interlocuteurs pakistanais, a indiqué Mme Nuland, qui a ajouté que la tournée de M. Grossman dans la région visait à "poursuivre ces conversations".

Selon Mme Nuland, M. Grossman sera également chargé de persuader l'Afghanistan, qui a des inquiétudes et des réserves concernant les pourparlers trilatéraux entre les Etats-Unis, l'Afghanistan et le Pakistan consacrés à la lutte contre le terrorisme, de continuer à prendre part à ces échanges.

Les relations entre les Etats-Unis et le Pakistan se sont détériorées depuis qu'une mission secrète américaine, qui a conduit à la mort du leader d'al-Qaïda, Oussama ben Laden, au Pakistan en mai dernier, a été menée sans qu'Islamabad en soit préalablement informé.

Et tout récemment, les relations entre les deux pays se sont encore dégradées un peu plus après que le président du chef d'état-major interarmées américain Mike Mullen a publiquement accusé la semaine dernière le gouvernement pakistanais de soutenir le réseau Haqqani, en qualifiant ce réseau de "véritable branche" des services de renseignement pakistanais.

Le Pakistan a réagi avec colère à ces propos de Mike Mullen, avertissant que les Etats-Unis pourraient perdre un allié dans la lutte contre le terrorisme, alors que Washington a demandé au Pakistan de couper ses liens avec le réseau Haqqani et d'éliminer les bastions du réseau sur son sol.

Le prix à payer

Le Monde le 9 Septembre 2011

Sans procéder à la moindre analyse méthodique, sans passer par le processus habituel de consultation et d'examen d'un département ministériel à l'autre, les Etats-Unis ont adopté une politique étrangère entièrement nouvelle. En élevant au rang de priorité absolue la lutte contre le terrorisme - et non pas simplement contre les terroristes qui ont commis les attentats du 11 septembre -, on a changé les principes de base de la politique étrangère américaine.

Surtout, ce changement implique la formation d'une alliance avec la Russie, la Chine et l'Inde, ainsi que les pays de l'OTAN, le Japon et autres participants. Une telle alliance des grandes puissances pour l'ordre international ne s'était pas vue depuis le milieu du XIXe siècle, où la menace transnationale venait de la révolution libérale et non d'un terrorisme fanatique.

Inévitablement, cette politique nouvelle se heurte aux anciennes priorités, que ce soit du point de vue des droits de l'homme, pour ce qui concerne la Chine, ou de la défense antimissiles qu'il n'est plus possible d'imposer à la Russie. Ce bouleversement dans la politique étrangère américaine s'est opéré spontanément aussitôt après le 11 septembre. Lorsque les Etats-Unis ont exigé du Pakistan l'arrêt brutal de son soutien en sous-main au régime taliban d'Afghanistan, une alliance est née, qui n'attendait que cela. L'Inde était fin prête, évidemment. La menace implicite qu'elle représentait a rendu impératif pour le Pakistan d'éviter l'isolement sur le plan international.

La réaction de la Russie n'a pas été de protester contre les intimidations américaines, mais d'offrir immédiatement sa coopération qui s'est concrétisée au fur et à mesure que les jours passaient, les forces armées américaines ayant à présent accès aux bases de l'ancienne Union soviétique en Asie centrale, avec le plein accord de Moscou.

La Chine, seule alliée du Pakistan, aurait pu intervenir pour soutenir ce pays face aux pressions des Etats-Unis. Elle ne l'a pas fait. En dépit des graves tensions sino-américaines qui semblaient annoncer une confrontation directe au début de cette année, le facteur décisif pour la Chine, comme pour la Russie et pour l'Inde, s'est révélé être la menace islamiste - il y a eu des bombes dans des bus à Pékin et de nombreux attentats dans le Hsin-chiang.

A moins qu'ils ne livrent très vite Oussama Ben Laden, comme certains l'espèrent encore à Washington, la première cible de cette politique et de cette alliance nouvelles doit être les talibans qui règnent sur une grande partie de l'Afghanistan. Non content d'abriter le réseau d'Oussama Ben Laden, l'Afghanistan sert aujourd'hui de base aux mouvements terroristes qui agissent en Russie, en Chine et en Inde. Une stratégie s'impose, qui est de s'appuyer sur la coopération - certes réticente - du Pakistan pour empêcher l'approvisionnement en munitions des talibans. Ils en ont besoin pour continuer de se battre, n'ayant pas de production sur place ni d'autres fournisseurs.

Parallèlement, les Etats-Unis et la Russie coopéreront pour accroître les livraisons de matériel militaire à l'Alliance du Nord qui reste le gouvernement d'Afghanistan reconnu par la communauté internationale, même s'il ne contrôle qu'une fraction du territoire. L'argent jouera aussi un rôle. Les talibans ont conquis une grande partie de l'Afghanistan non par la lutte mais grâce aux fonds reçus de donateurs arabes, par l'intermédiaire des renseignements militaires pakistanais, et qui ont servi à acheter la fidélité des chefs tribaux et des seigneurs de la guerre.

Désormais, l'argent pourrait changer l'équilibre du pouvoir. Car même si les Saoudiens et les Pakistanais ne suppriment pas leur soutien financier aux talibans, l'Alliance du Nord pourrait renchérir sur eux avec les fonds américains. Qu'Oussama Ben Laden soit ou non tué ou fait prisonnier à cette occasion, le peuple afghan et le monde entier tireraient grand profit de la défaite des talibans, un objectif qui en vaut la peine et que les Etats-Unis n'auraient pas pu atteindre seuls.

Il y a certes un prix à cela. Pour obtenir une aide contre les terroristes anti-américains, les Etats-Unis doivent s'opposer de la même façon aux ennemis terroristes de la Chine, de l'Inde et de la Russie. Si le Hamas palestinien et ses kamikazes meurtriers en sont exclus, la première liste des organisations proscrites dressée par le gouvernement américain inclut déjà les groupes armés en lutte au Cachemire, qui seront

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