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Résumé Par Chapitre. Le Rouge Et Le Noir. Stendhal

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ux, et la conduite hypocrite dont il les voile : dans cette époque de Restauration, il vise la voie royale, qu'est la prêtrise. En passant par l'église, Julien y découvre une coupure de journal relatant l'exécution à Besançon d'un certain Lurel, dont le nom rime avec le sien. Chez elle, Mme de Rênal redoute, pour ses enfants, l'arrivée d'un précepteur, sale et mal vêtu, qui les fouettera.

Chapitre 6 :

Sa stupeur à l'arrivée de Julien, dont elle remarque la beauté. M. de Rênal transmet au nouvel employé ses instructions, et l'emmène chez le tailleur pour lui acheter un habit noir : il ne doit pas être vu en veste par les autres domestiques. Présentation de Julien aux enfants. Julien s'acquiert une gloire instantanée en récitant par coeur des pages entières du ivre

Saint.

Chapitre 7 :

Julien commence à s'attirer la jalousie des domestiques, mais aussi de M. Valenod, directeur du dépôt de mendicité, qui courtise Mme de Rênal. Raisons pour lesquelles Mme de Rênal commence à s'attacher à Julien : inexpérience de la vie, due à son éducation de couvent. Comme la vie de province n'est pas guidée par les romans, tout y progresse plus lentement. La vie de Julien se passe en petites négociations, comme l'art de faire admettre à M. de Rênal de prendre un abonnement chez le librairie libéral, sous le nom d'un des domestiques. Ignorante de l'amour, Mme de Rênal vit ces moments heureux dans l'innocence.

Chapitre 8 :

A la suite d'un héritage, Elisa, la femme de chambre prétend épouser Julien, mais celui-ci fait savoir que ce mariage ne lui convient pas. Remontrances de l'abbé Chélan, surpris d'un tel refus, et joie de Mme de Rênal lorsqu'elle l'apprend. C'est alors qu'elle commence à s'interroger sur l'amour qu'elle pourrait bien porter à Julien. Avec les beaux jours, M. de Rênal transporte sa famille dans son château de Vergy. On y fait la chasse aux papillons, et Mme de Rênal se surprend à faire la coquette, sans y avoir pensé. Bientôt, elle installe à Vergy sa cousine, Mme Derville. Julien entraîne les deux femmes vers les points de vue sublimes de la région. Un soir, par hasard, il vient à toucher la main de Mme de Rênal, qu'elle lui retire aussitôt. Alors, Julien se fait un devoir de la reconquérir.

Chapitre 9 :

Il aborde la situation comme une bataille à gagner. A dix heures sonnantes, il passe à l'acte, et se saisit de la main de Mme de Rênal, qui en est transportée. De manière inopinée, le lendemain, M. de Rênal se présente au château. Il est venu faire remplacer les paillasses de la maison. Cette nouvelle effraie Julien qui a caché dans son lit un portrait de Napoléon. Il supplie Mme de Rênal de mettre ce portrait accusateur en sûreté, sans y jeter un regard. Elle s'exécute, non sans ressentir les premières atteintes de la jalousie.

Chapitre 10 :

En froid avec M. de Rênal, Julien sollicite un congé pour se rendre auprès de l'abbé Chélan. Sur le chemin de Verrières, Julien laisse aller sa sensibilité devant les beautés de la nature, et donne libre cours à ses projets de destinée ambitieuse.

Chapitre 11 :

Julien se donne pour défi de prendre la main de Mme Rênal en présence, cette fois, de son époux. C'est une autre victoire. Cependant sa vraie passion est encore pour Napoléon. De son côté, Mme de Rênal commence à passer par des alternatives de passion naïve et d'effroi moral devant ce sentiment. Elle traverse une nuit de délire.

Chapitre 12 :

Au moment de partir pour rendre visite à son ami Fouqué, Julien est surpris par l'accueil glacial de Mme de Rênal. Il décide de répliquer par la froideur. Quand elle apprend le voyage de Julien, Mme de Rênal, blessée, se met au lit. Cheminant dans la montagne, Julien s'arrête dans une grotte, et s'y livre au plaisir d'écrire en liberté : ambitieuses rêveries de vie parisienne. Après avoir brûlé ses écrits, Julien arrive à une heure du matin chez Fouqué, qui lui propose de devenir son associé dans son commerce de bois. Ayant évalué la proposition durant la nuit, Julien la refuse, prenant prétexte d'une irrésistible vocation religieuse. En fait, il redoute que plusieurs années de cette vie mercantile n'émoussent sa volonté de parvenir.

Chapitre 13 :

De ce voyage, Julien revient mûri. Mme de Rênal se fait coquette, et à ce détail, sa cousine, Mme Derville, comprend qu'elle est amoureuse. Comme Julien paraît se détacher d'elle, Mme de Rênal va jusqu'à reprendre la main de Julien. Ce geste le persuade qu'il est aimé. Il décide de faire de Mme de Rênal sa maîtresse. Mais au lieu de répondre spontanément à la passion de Mme de Rênal, il entreprend de la faire souffrir, par esprit de revanche sociale : il lui laisse entendre qu'il devra quitter Verrières, parce qu'il l'aime et que cette passion est incompatible avec l'état de prêtre. N'ayant pas connu l'éducation sentimentale procurée par la lecture des romans, Mme de Rênal croit pouvoir se jurer qu'elle n'accordera rien à Julien.

Chapitre 14 :

Avec gaucherie, Julien, qui se prend pour une Don Juan, s'efforce de mettre en pratique un plan de séduction, et parvient à enlever un baiser à Mme de Rênal, mais celle-ci en est effrayée. En présence du sous-préfet Maugiron, Julien presse le pied de Mme de Rênal, qui parvientà tromper l'attention en laissant tomber ses ciseaux. A Verrières, l'abbé Chélan déménage : il vient d'être destitué et remplacé par l'abbé Maslon. Fâché par cette injustice au sein de l'Eglise, et par prudence, Julien écrit à Fouqué pour se ménager la possibilité de revenir au commerce.

Chapitre 15:

Julien somme Mme de Rênal de le recevoir dans sa chambre à deux heures du matin -- mais il tremble qu'elle accepte. Le moment venu, il s'y rend, en se demandant ce qu'il pourra bien y faire. En y entrant, il se jette à ses pieds et fond en larmes. Sa maladresse l'aide à triompher des réserves de Mme de Rênal, mais il ne sait pas goûter simplement le bonheur qui se présente : il continue de se contraindre à jouer le rôle du séducteur. Mme de Rênal, quant à elle, vit l'événement avec un déchirement moral.

Chapitre 16 :

Le lendemain, en société, Julien est la prudence même, mais sa froideur alarme Mme de Rênal. Elle craint d'avoir découragé le jeune homme de revenir dans sa chambre. Ce second soir, il commence à s'apercevoir des charmes de Mme de Rênal, et à céder au plaisir d'aimer. En dépit de la différence d'age qui inquiète Mme de Rênal, Julien, en peu de jours, tombe complètement amoureux. De son côté, sa maîtresse s'émerveille d'un sentiment qu'elle n'a jamais soupçonné auparavant. Elle imagine la vie d'épouse qu'elle eût pu vivre à ses côtés. Julien est tenté de lui avouer en confiance l'ambition de sa vie.

Chapitre 17 :

Julien regrette Napoléon, qui permit à la jeunesse pauvre de s'élever. Des remarques de Mme De Rênal, il reçoit une première éducation sur la société : intrigues pour la nomination du premier adjoint de Verrières ; réunions de la Loge maçonnique. Mme de Rênal ne se lasse pas d'admirer l'avenir qu'elle entrevoit pour Julien.

Chapitre 18 :

On apprend inopinément la venue d'un roi à Verrières. Aussitôt la petite ville, en ébullition, se prépare à un défilé militaire. Julien s'imagine que Mme de Rênal, toute occupée de préparatifs vaniteux, ne songe plus à l'aimer. Il la surprend sortant de sa chambre et emportant un des ses vêtements. C'est qu'elle a le projet fou de le faire nommer dans la garde d'honneur et de lui faire tailler un uniforme neuf. Cependant, M. de Rênal contraint le nouveau curé à accepter que figure l'abbé Chélan dans le cortège. Il est en effet l'ami de M. de la Mole, le ministre, qui accompagnera le roi. Et son tempérament satirique serait capable d'infliger un soufflet à l'administration municipale, s'il ne rencontrait pas l'abbé Chélan. Lors de la cérémonie, la présence de Julien parmi les gardes fait sensation et suscite l'indignation. Julien, lui, est au comble de la joie ; il se prend pour un officier de Napoléon. En peu de temps, Julien court se changer pour revêtir l'habit ecclésiastique, afin de se trouver à la cérémonie de vénération des reliques de Saint Clément. Là, le clergé réuni attend l'évêque d'Agde qui doit montrer les reliques au roi. L'abbé Chélan, en tant que doyen, est dépêché pour le chercher ; Julien l'accompagne. Errant dans l'antique abbaye, Julien parvient dans une salle où le jeune évêque, placé devant un miroir, s'exerce aux bénédictions. Julien se propose d'aller chercher sa mitre, qui a souffert du transport. Fasciné par les manières charmantes de l'évêque, Julien l'accompagne lors de la cérémonie, qu'il trouve magnifique. Son ambition ecclésiastique s'en trouve ravivée.

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