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Vers Doré

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re 12 et 15 syllabes mais ne suivent pas un décompte précis (vers libres). L’auteur utilise donc une métrique quelconque. La différence de taille entre deux vers peut donner une impression de saisissement chez le lecteur.

- On note aussi un découpage en plusieurs parties avec l’énoncé de la thèse dans une première strophe, puis dans la seconde, l’Homme doit craindre, puis ensuite respecter un esprit qui, enfin, est dit se matérialiser dans chaque être.

- Les sons employés sont en grande majorité beaux mis-à-part les deux derniers vers en « -pières ».

Ainsi nous avons pu voir que Nerval à écrit un poème structuré en parties, utilisant les avantages du poème pour faire passer un message. Nous verrons dans un second la teneur de ce message.

II. Un avertissement destiné à l’Homme

- Dans la première strophe, l’auteur s’adresse explicitement aux Hommes avec « Homme, libre penseur ! ». La majuscule à « Homme », nom commun mit au singulier, laisse à penser que Nerval s’adresse à l’espèce humaine, tandis que l’exclamation insiste sur l’interpellation de l’auteur, qui semble ainsi chercher à capter l’attention du lecteur qui, étant humain, est le destinataire du message.

- « Te crois-tu seul pensant / dans ce monde où la vie éclate en toute chose ? » Cette phrase interrogative semble avoir un ton de reproche tandis que le fait qu’elle soit une question destinée aux lecteurs laisse à penser que l’auteur cherche à faire réfléchir les Hommes sur leurs conditions de vie parmi les autres espèces, les autres « choses ». Le terme « éclate » donne un effet d’impact, d’action vive qui insiste sur la thèse de l’auteur : la vie est partout. Il s’agit d’une hyperbole.

- « Des forces que tu tiens ta liberté dispose » Selon De Nerval, si l’Homme surpasse les autres espèces, c’est grâce aux « forces » qu’il dispose de la Nature. Cette force se traduit par l’intellect. Or, il peut agir sur lui grâce à cette force, mais pas sur les autres : « Mais de tous tes conseils l’univers est absent ». A l’inverse, l’univers peut agir sur lui : « Et tout sur ton être est puissant.

- Ainsi, il doit craindre et respecter chaque chose, « la bête » et son esprit, « la Nature » et donc les « fleurs », « le métal » et l’amour, « le mur » et « la matière »...

- L’auteur donne alors un conseil : « Ne la fais pas servir à quelque usage impie ! » phrase exclamative proche du reproche qui indique peut être une idée écologique de la part de Nerval. L’Homme croit agir sur la Nature mais elle seule peut détruire l’espèce : et si on reprend la fin de chaque vers, on note que selon l’auteur, la Nature éclot et repose, épie cachée dans tout mais agit avec puissance lorsque l’Homme fait de la matière un usage impie. Il s’agit donc d’un avertissement adressé aux hommes et le poète serait, dans cette optique, un révolutionnaire de la pensée écologique de son temps, pointant du doigt les problèmes qu’un siècle et demi après, on commence à ressentir. « impie » fait référence à l’impiété, peut-être que pour Nerval : Dieu est la sensibilité présente dans chaque chose.

- « Souvent dans l’être obscur habite un Dieu caché ; / et come un œil naissant couvert par ses paupières, / un pur esprit s’accroît sous l’écorce des pierres ! » Cette dernière strophe se caractérise par de nombreuses personnifications comme la juxtaposition de « l’être » et « habite » qui accentue sur l’idée qu’un « Dieu » se terre dans chaque « être » non-défini, ce même Dieu est comparé à un « œil naissant couvert par ses paupières » ce qui nous rappelle que les yeux sont la fenêtre de l’âme pour les plus romantiques. Tandis que un « esprit » qualifié de pur » « s’accroît sous l’écorce des pierres ! » : Juxtaposition de « l’écorce » et de « pierres » qui, par une personnification, met en relation la Nature (matérialisée par l’écorce de l’arbre) avec la terre (la roche, la pierre).

- « Respecte », « ne la fais pas » et « Crains » sont des verbes à l’impératif, plus qu’un conseil, Nerval donne un ordre au lecteur. On note la présence de la deuxième personne du singulier, « tu », avec « fais » et « crains » ce qui précise

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