Article Critique « L'Armée Des Ombres » De Joseph Kessel

retardement dont le décompte intime cliquette magistralement, dans la torpeur d'une nature vampirique. « Leurs peaux que l'obscurité fusionne prennent même température et mêmes nuances carbone, ils se tendent une main jusqu'à se toucher par-dessus le lit, jusqu'à se rapprocher l'un contre l'autre, alors c'est le grand tâtonnement, l'opéra tactile, et les corps à fragmentation multiple qui se débrouillent parfaitement dans la pénombre. »

Dans un état d'ivresse désenchantée, au plus près du désir et de la peur, Maylis de Kerangal constate l'insoutenable impossibilité de fuir. Pour elle, un seul salut : savourer le lyrisme consolant du présent, absorber la lumière qui précède la disparition.

Marine Landrot

Telerama n° 3162 - 21 août 2010

• Rédiger a la manière de Marine Landrot un article critique concernant « L’armée des ombres » de Joseph Kessel

Référence d’un autre livre de joseph kessel : l'équipage 1935

Dans les année 43 après sa défaite de la résistance, Joseph Kessel fait un éloge dans son roman « L’armée des ombres » il évoque la seconde guerre mondiale ainsi que la résistance. Il y a 9 ans, Joseph Kessel avait déjà publier un livre sur la première guerre mondiale nommé « Le repos de l’équipage » publier en 1935 qui évoque une histoire d’un équipage d’aviateur de la guerre en permission, la femme du capitaine vient le retrouver et s’aperçoit qu’elle connaissait avant un des aspirant, une histoire sentimentale sans évoqué l’histoire de la première guerre mondiale. Mais Joseph Kessel, dans son roman « L’armée des ombres » explique toute l’histoire de la résistance.

L'auteur faisant partie de la résistance, a vécu personnellement les faits.

L'histoire tout d'abord. Hiver 1941-1942, Philippe Gerbier, la quarantaine, est emmené dans un camp d'internement français. Il a été arrêté sur dénonciation et est soupçonné d'être l'un des chefs d'un réseau de résistants. Avec l'aide d'un autre prisonnier, il réussit à s'évader. Son dénonciateur exécuté, il reprend en main, son réseau, mis à mal pendant son absence, qu'il réorganise avec son chef de file, ses plus fidèles lieutenants non sans difficulté, déception, dégoût d'une sale guerre... Philippe Gerbier, Le Bison, Lemasque, Mathilde, "Petit Jean" n'ont jamais existé mais tous ces personnages fictifs représentent des hommes et des femmes qui ont eu le courage de se battre pour une cause commune: la liberté. Et on ne peut que les remercier de nous permettre de vivre aujourd'hui dans un pays démocratique.

Le livre est un témoignage poignant qui donne un point de vue sur l'histoire. Le style est simple mais efficace. L'auteur ne fait que peu de commentaires et seul le personnage principal donne réellement son avis. Les moments sont riches en émotions. La force du récit réside dans une apparente simplicité. Tous les événements s'enchaînent rapidement et la mort guette chacun des membres.

Ce roman retranscrit un récit d'une grande humanité, où les rouages de la résistance sont décortiqués avec minutie et méthode. Surveiller derrière soi que personne ne nous suit, organiser le ravitaillement des personnes qui sont dans le maquis, imprimer

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