DissertationsEnLigne.com - Dissertations gratuites, mémoires, discours et notes de recherche
Recherche

Cours Économie

Mémoires Gratuits : Cours Économie. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires
Page 1 sur 37

dans quelle mesure il faut faire confiance au marché et quand l’Etat doit-il intervenir.

Les conditions de fonctionnement : Pour qu’un marché fonctionne correctement, il faut la plus part du temps, fixer des garde-fous, qui sont des règles, afin que le marché ne se transforme pas en « jungle », il faut aussi que le prix exprime une réalité économique, il faut également une certaine homogénéité des produits et une transparence de l’information.

On voit bien que le « marché du travail », par exemple, ne remplit pas ces conditions, c’est-à-dire qu’il n’y a pas d’homogénéité, car en fonction des qualifications, les emplois ne sont pas interchangeables, il y aurait donc des compartiments plus ou moins étanches et si on considère le compartiment des emplois les moins qualifiés, le prix (=le salaire) n’est pas du tout à fait économiquement significatif…

Les limites du marché : il y a 3 situations dans lesquelles le marché fonctionne mal

- Les externalités (ou effets externes) : qui est différent de l’externalisation où l’entreprise décide de confier à une autre une partie de son action. Ici, la consommation d’un agent économique a un effet sur le bien-être d’un autre agent sans que cette interdépendance ne soit reconnue par le système de prix et donc sans donner lieu à une compensation monétaire, il s’agit donc d’une situation dans laquelle les prix ne sont pas économiquement significatifs. Les effets externes peuvent être positifs (par exemple : maison rénovée) ou négatifs (par exemple : élevage de porcs). Il est possible d’internaliser ces effets dans certains cas.

- Les biens et services collectifs : lorsque la consommation par un agent ne réduit pas les possibilités de consommation des autres agents, on dit qu’il y a non-rivalité ou indivisibilité de son usage = produire pour 1 ou produire pour l’autre c’est la même chose (par exemple : radio, routes, TV…). On dit qu’ils sont « purs », les autres étant mixtes, si on ne peut en refuser la consommation à quiconque. Il ne peut être réservé à celui qui en aurait payé le prix, il y a non-exclusion de l’usage, les usagers ne sont donc pas incités à payer (par exemple : éclairage public, sécurité sociale, défense…).

- La situation de non-concurrence : n’est pas liée à la nature du produit mais au comportement d’agents économiques et renvoie à la notion de concurrence.

| Offre | | | |

| |Multitude d’entreprise, |Quelques entreprises |Une seule entreprise |

|Demande | | | |

|Multitude d’acheteurs |Concurrence bilatérale |Oligopole unilatéral |Monopole unilatéral |

|Quelques acheteurs |Oligopsone unilatéral |Oligopole bilatéral |Monopole unilatéral |

|Un seul acheteur |Monopsone unilatéral |Monopsone |Monopole bilatéral |

Exemple de marché : 2 types de marché

- Le marché pétrolier : comprendre l’évolution du prix à moyen terme. En janvier 2008, +140$ avant une chute jusqu’en 2009.

La demande dépend : -de la croissance économique

-de la croissance de la population

-des rendements énergétiques

-du développement des pays émergents

-de l’attractivité des énergies de substitution, donc moins de consommation de pétrole

-plus conjoncturellement (court termes) : stocks stratégiques, spéculation…

Ces facteurs laissent plutôt penser que la demande devrait augmenter. Mais il est vraisemblable que les consommateurs ne seront pas prêts à payer n’importe quel prix et qu’il faudra bien un jour cesser de consommer du pétrole ! La courbe de demande va donc s’éloigner vers la droite.

L’offre dépend : -des capacités de production du pétrole

-des capacités de production des pétroles non-conventionnels (mélangés à du sables)

-des réserves prouvées (Russie, Venezuela, Nigeria, Lybie, Moyen-Orient)

-des capacités de raffinage

- de la politique des exportateurs (OPEP créée en 1960 par le Venezuela, le Moyen-Orient dont l’objectif est de faire en sorte que le prix du pétrole soit élevé pour que cela leur rapport, aussi les cartels qui réduisent l’offre pour faire en sorte de maintenir un prix suffisant).

-des facteurs politiques internes ou externes.

On peut donc imaginer que l’offre ne pourra augmenter de façon significative au cours des années qui viennent. L’offre va augmenter de manière limitée alors que la demande augmente fortement.

- Le marché des actifs financiers et immobiliers : ils ne fonctionnent pas exactement comme les autres marchés car sur un marché ordinaire si le prix augmente, cela tend à réduire la demande. Pour acheter un bien ou un service ordinaire, on ne fait pas appel systématiquement au crédit, enfin les quantités de biens ordinaires dont on dispose n’influent pas vraiment sur notre patrimoine. Dans le cas des actifs financiers et mobiliers, il en va différemment : le prix de ces actifs influe directement sur le patrimoine des ménages donc plus le prix est élevé, plus la richesse est grande. Les agents sont donc autorisés à emprunter et ils sont incités à acheter à nouveau ces actifs. La courbe de la demande, si elle augmente, le prix va augmenter. Tendance à l’élévation des coûts pendant une période. Ces marchés connaissent des phases de fortes spéculations entraînant des « bulles » qui tôt ou tard finissent par exploser rendant les agents incapables de rembourser leurs emprunts. Les difficultés se diffusent alors au système bancaire et financier. Cette crise se transmet ensuite à l’économie réelle.

Ce phénomène se produit à intervalles plus ou moins réguliers depuis des décennies. C’es exactement ce qui c’est passé en 2008 !

Première partie : LES CAPITALISMES

Introduction :

Beaucoup de questions se posent à propos d’un système économique comme le capitalisme par exemple : comment sait-on qu’un pays, une économie fonctionne en système capitaliste ou dans un autre système économique…est-ce le fait qu’on utilise de la monnaie ou bien que l’on produise beaucoup ou est-ce le rôle joué par le profit ? Autrement dit, qu’est-ce qui est fondamental et original dans le fonctionnement d’une économie ?

Plusieurs auteurs ont réfléchi sur cette question : -Aron (1905-1983)

-Werner SOMBART, économiste et sociologue Allemand. Pour lui, un système économique se caractérise par trois séries d’éléments : -l’esprit d’une économie, c’est-à-dire le mobile dominant de l’activité économique

-la forme : tous les éléments juridiques institutionnels, sociaux qui définissent le cadre de l’activité économique et relation entre les agents (régime de propriété…)

-substance : état des techniques, processus

A partir de là, il va définir 5 grands systèmes : -l’économie fermée

-le système artisanal

-le capitalisme

-le collectivisme

-le corporatisme

Exemple du système artisanal, a existé selon SOMBART en Europe et France vers la fin du XIVème :

- esprit : objectif des agents : satisfaction des besoins exprimé dans un cadre urbain. Les profits rares ne constituent pas un ressort, objectif essentiel de l’activité. Mais plutôt une satisfaction, un gout du travail bien fait, respect de la hiérarchie.

- forme : tend à y avoir une propriété privée des moyens de production. Mais le plus important : les relations dans le cadre de la production, il y a hiérarchie entre artisans (apprentis, compagnons…).

- substance : les techniques utilisées sont les mêmes au début et à la fin du Moyen-âge. Travail de la même façon, technique peut évolutive, progressive.

Plus tard, un Français philosophe et sociologue, Raymond ARON, suggérera de se poser quelques questions clés :

|Qui détient les moyens de production ? |Individus, groupes, Etat… |

|

...

Télécharger au format  txt (38.3 Kb)   pdf (258.8 Kb)   docx (23.5 Kb)  
Voir 36 pages de plus »
Uniquement disponible sur DissertationsEnLigne.com