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David Ricardo, Économiste De l'Offre

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seront saisies par les investisseurs et feront graviter le prix de marché vers le prix naturel.
Marx rejette le concept de valeur relative des biens en retenant celui de valeur absolue : la valeur d’une marchandise est déterminée par la quantité de travail nécessaire à sa production (loi de la valeur). Marx distingue ensuite la différence entre le travail et la force de travail qui est supérieur mais sous-rémunérée et donne lieu à la plus-value. Marx peut répondre au problème de Ricardo tout en disant que les taux de profits sont différenciés selon les branches en fonction des proportions de capital utilisé. Mais il distingue alors la production et la circulation des marchandises. Le profit est réparti proportionnellement au capital total avancé grâce à la circulation des marchandises et à leur échange à un prix, différent de la valeur (prix de production). Cette transformation des valeurs en prix est cependant discutable.

B. David Ricardo (1772-1823) : IL publie en 1817, Des principes de l’économie politique et de l’impôt et il entretient une riche correspondance avec Malthus et Say.

La théorie des avantages comparatifs

Ricardo va montrer que même en l’absence d’avantages absolus, les pays ont intérêt à se spécialiser à condition qu’ils détiennent un avantage comparatif dans la production d’un bien. Cette théorie a été affinée par des travaux plus récents de Heckscher, Ohlin et Samuelson (HOS). Cette théorie n’est valable que dans le cadre de l’hypothèses suivante :

Rigidité des facteurs de production entre les pays, les individus ne veulent pas travailler dans un autre pays ni y placer des capitaux. Le développement des FMN aujourd’hui remet en cause cette théorie.

La théorie de la répartition et de la croissance

La rente : La rente c’est ce qu’on paie aux propriétaires terriens pour exploiter la terre. Au fur et à mesure que l’on met des terres en culture, elles sont de moins en moins fertiles. La rente, c’est la quantité de travail nécessaire pour produire sur la terre la moins fertile. Sur cette terre la moins fertile, rente = 0, donc au fur et mesure que la fertilité augmente la rente augmente, c’est un différentiel vis à vis de la rente inférieure. La rente n’existe que grâce à la différence de fertilité des terres. La rente tend à augmenter en période de croissance éco car besoins plus élevés et mise en culture de terres de moins en moins productives.

Les salaires : Le prix naturel c’est le salaire de subsistance, c’est à dire assez pour que l’ouvrier puisse vivre et entretenir sa descendance qui assure sa reproduction. Donc le salaire dépend du prix des biens nécessaires à l’ouvrier et à sa famille. Ce salaire peut être différent selon les périodes, c’est un min sociologique. Le prix courant c’est le salaire qui se fixe en fonction du jeu de l’offre et de la demande sur le marché du travail. Il tend à se rapprocher du prix naturel même si la croissance peut être favorable aux salariés car dans ces périodes, le salaire se fixe à un prix courant supp au prix naturel.

Les profits : Ricardo part du principe que chaque entrepreneur essaie de placer son capital de la manière la plus avantageuse. Donc à terme égalisation des taux de profit. Implicitement, hypothèse d’information parfaite reprise par éco néo-class. Pour Ricardo, plus salaires sont élevés, plus profits sont bas. Or, salaires dépendent prix des biens en particulier prix du blé donc dépendent de la rente. Donc indirectement, plus rente élevée, plus profits bas. Ricardo est contre les Corn Laws votés en 1815. Comme avec la croissance rente augmente, à terme profits de plus en plus bas et état stationnaire.

La théorie de la valeur et des prix

Valeur échangeable des biens double : Le travail nécessaire pour acquérir marchandises Le degré de rareté des biens. Donc deux sortes de biens, ceux dont la rareté est la valeur (par ex œuvres d’art) et ceux qu’il nomme marchandise qui désigne l’ensemble des biens reproductibles en grande quantité par l’industrie. Pour Ricardo, travail incorporé et non pas commandé au sens de Smith, c’est à dire quantité de travail nécessaire pour produire un bien + quantité de travail pour produire les outils qui entrent dans la fabrication de ce bien.

Chapitre II : Ricardo

I] Définition de la marchandise

La marchandise objet de l’économie politique, distinction valeur d’usage valeur d’échange.

La valeur d’échange na pas de rapport avec la valeur d’usage

Ricardo donne une def rigoureuse par rapport à Smith, la marchandise « nous n’avons en vue que celle de ces marchandises dont la quantité peut s’accroître par l’industrie de l’homme dont la production est encouragée par une concurrence libre de toute entrave ».

Deux conditions pour def la marchandise :

-elles doivent être reproductible par le travail et qui

-l’autre librement

Il écarte de la théorie de la valeur les objets non reproductible (œuvre d’art, vins rares) leurs valeur est uniquement la fortune et du caprice de ceux qui ont envie de possédé de tels objets. De plus il écarte les objets produit en situation de monopole, la firme fixe le prix de l’objet librement au delà du coût en travail. En dehors de ces deux cas les marchandises tirent leur valeur d’échange de la quantité de travail nécessaire pour les produire.

Ricardo rejette l’idée selon laquelle la détermination de la valeur repose sur le travail commandé (proposé par Smith).La quantité de travail qu’un individu peut commander est une quantité variable en fonction des individus a qui l’on commande le travail. La quantité incorporée dans ne marchandise est stable, donc pour Ricardo Smith avait vu juste dans sa théorie de la valeur dans les sociétés primitives, pour Ricardo Smith avait raison, Mais la théorie de la valeur est valable dans n’importe quel type de société. C’est le travail incorporé qui fonde la valeur.

Ce qui posait problème à Smith c’était comment intégré à l’analyse la rente et le profit

II) La rente et le profit chez Ricardo :

Ricardo va écarté de l’analyse la rente, pour lui la rente naît bien de la propriété privée, pour lui la rente n’est pas une partie constituante de la valeur ; elle n’explique pas la valeur d’un bien. La rente est un prélèvement sur la valeur.

En revanche le profit est bien une partie constituante de la valeur, l’accumulation de capital est nécessaire pour produire des marchandises. Pour Ricardo il ne faut pas faire de distinction entre les deux type de société (primitive et avancé) car on a toujours besoin de capital qui donne bien naissance à un profit quelque soit le type de société.

On compte dans la valeur deux choses

-le travail direct incorporé dans la marchandise c'est-à-dire les services fourni par le ouvriers qui fabriquent cette marchandise.

-Le travail indirect qui cette marchandise contient, c'est le travail dépensé antérieurement pour produire les acines outils et biens intermédiaires. Qui vont servir ensuite à fabriquer la marchandise dont on va essayer de déterminer la valeur.

Pour produire n’importe quelle marchandise nécessite l’accumulation de capital et cette accumulation de capital a nécessairement, a un effet sur a valeur des marchandises.

La théorie de la valeur incorporée est critiquée :

-Ricardo suppose que la production de marchandise ne réclame pas de moyens de productions c'est-à-dire qu’on a pas besoin de machines, le capital avancé par l’entreprise consiste uniquement dans des salaires( on a besoin que la production de marchandise nécessite que des salaires.

On suppose deux marchandises A et B, 20h marchandise A, et le taux de salaire est identique quelque soir la branche de production.

Démonstration ;

W la = 20h(A

W lb(B

W : taux de salaires, identiques quelque soit la branche production

Pour produire A l’entreprise fourni w×la

En retour : taux de profit : r=identique quelque soit la branche de production ; en % = portion de K avancé

Donc Appliquer R a la somme que l’on avance : masse salariale

La valeur d’échange entre deux marchandises réside dans les quantités de travail respectivement nécessaire à leur production. Si on prend en compte le capital physique (machines) qui assiste le travail humain, on prend le processus d’accumulation de capital une des deux marchandises qui suppose l’emploi de machines

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