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L'étude de aromathérapie

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Par   •  16 Juillet 2020  •  Dissertation  •  1 713 Mots (7 Pages)  •  3 591 Vues

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L’étude de l’aromathérapie

Partie 1 : réflexion

Selon vous, quel est l’intérêt d’utiliser les huiles essentielles pour divers troubles et quelles sont les limites de l’aromathérapie ? Construisez votre propos en donnant des exemples.
(2 pages)

L’aromathérapie a pour but d’agir sur trois secteurs : le mental, les émotions et le corps (eczéma, blessure …). C’est aussi une méthode pour guérir ou soulager ou même prévenir de futures maladies.

Le premier intérêt à l’        aromathérapie est que les huiles essentielles que va conseiller le praticien à ses patients sont 100% naturelles, contrairement au traitement médicamenteux d’un médecin allopathique qui contient de multiples substances chimiques.

Ainsi, l’aromathérapie peut permettre de remplacer un traitement médicamenteux ou de le compléter de façon plus naturelle.

Par exemple, pour éviter une surconsommation de doliprane, il est possible de conseiller au patient de l’huile essentielle de menthe poivrée (à prendre avec prudence par voie orale ou cutanée) qui a les mêmes vertus contre les migraines que le médicament précité.

Les huiles essentielles ont autant de propriétés naturelles que de vertus. En effet, celles-ci (selon l’huile essentielle en présence) peuvent être antibactériennes, antifongiques, antiparasitaires, antivirales, ou encore anti-inflammatoires, digestives, ou enfin calmantes.

Évidemment, une même huile naturelle a souvent une multitude de vertus ! C’est ce qui fait la force de l’aromathérapie.

Cet éventail large permet donc d’accompagner les clients dans leurs maux ou problèmes de la vie quotidienne comme les grippes, bronchites, maladies ORL, psoriasis, mycoses, douleurs articulaires, stress, troubles du sommeil…

Cependant, l’aromathérapie comprend également plusieurs limites auxquelles il convient de s’intéresser.

D’abord, maîtriser parfaitement les huiles essentielles est indispensable pour conseiller avec professionnalisme votre clientèle. Par exemple, il est indispensable pour le praticien de préciser au patient que certaines huiles essentielles (les citrus comme l’huile essentielle d’orange, de clémentine, de citron, petit grain bigarade, de mandarine, de khella, de verveine citronnée et angélique, de pamplemousse) peuvent provoquer des tâches irréversibles ou d’autres mauvaises réactions cutanées quand elles sont exposées au soleil.  

C’est pourquoi il faut attendre huit heures après leur application avant une exposition de soleil.

En effet, qui dit naturel ne dit pas sans danger !

L’aromathérapie est un domaine technique et les huiles essentielles peuvent être nocives si nous ne savons pas les utiliser correctement, comme des cas d’intoxication ou brulure cutanée. C’est pourquoi il est important, pour toute posologie cutanée, de faire un test de tolérance sur la peau avant l’application générale.

Enfin, un autre danger de l’aromapathérapie peut concerner le dosage. En effet, chaque huile essentielle possède un dosage précis. Par exemple, si le patient prend 10 gouttes d’huile essentielle au lieu de 3, cela pourrait s’avérer inefficace, voire pire, dangereux pour sa santé.

On peut aussi citer les huiles essentielles à phénols qui peuvent se révéler toxiques pour le foie si elles sont prises à haute dose et sur de longues périodes.

En bref, il est très important d’avoir des professionnels de l’aromathérapie qui nous conseille convenablement sur l’utilisation des huiles essentielles. N’importe qui ne peut pas s’improviser aromathérapeute !

Partie 2 : Connaissances

  • 1. Pourquoi ne pouvez-vous pas utiliser la gaulthérie couchée

(Gaultheria procumbens) chez une personne allergique à l’aspirine ?

La Gaulthérie couchée contient du salicylate de méthyle, une molécule venant de l’aspirine. 

C’est pour cela que les allergiques à l’aspirine ne devraient pas utiliser la gaulthérie couchée. En effet, la molécule qu’elle contient est la même que celle contenue dans l’acide acétylsalicylique de l’aspirine.

  • 2. Lorsque vous donnez, par voie interne, des huiles essentielles à phénols, il est nécessaire de protéger le foie avec de la phytothérapie. Expliquez quelle plante doit être donnée et pourquoi.

Les huiles essentielles à phénols, lorsqu’elles sont utilisées sur de longues périodes et à hautes doses, peuvent se révéler toxiques pour le foie. C’est pour cela qu’elles doivent être utilisées sur de courtes périodes (5 jours : deux gouttes, trois fois par jours) par voie cutanée ou par voie oral dilués avec des huiles essentielles.

Si le traitement doit être de plus longue durée, vous pouvez les utilisez sur une période d’une goutte, deux fois par jour sur un comprimé neutre (pastille) ou une cuillère à café d’huile d’olive ou autres par exemple, pendant 10 jours.

Ainsi, il est important de protéger le foie. Cela est possible grâce aux hépatoprotecteurs qui permettent de protéger les hépatocytes (c’est-à-dire les cellules du foie).  C’est le cas du desmodium ou du charbon marie en tant que plantes.

Aussi, si certaines huiles essentielles peuvent endommager le foie (comme le basilic tropical), d’autres peuvent servir d’hépatoprotecteur, comme l’huile essentielle de citron.

Partie 3 : cas pratiques

Dans ces cas pratiques, les réponses seront des conseils anti-symptomatiques et sur le terrain. Il ne faut pas perdre de vue que le travail du naturopathe consiste à agir sur le terrain, sur la cause des troubles de santé (par exemple, pour un enfant qui fait des rhinopharyngites plusieurs fois dans l’hiver, il faut voir du côté de l’alimentation, pour une personne stressée, il faut essayer de déterminer pourquoi). Le naturopathe traite les symptômes quand ils sont gênants (douleur, mal-être, etc.), mais en parallèle le travail de terrain, quand cela est nécessaire, doit être fait.

1. Un client vient vous voir, parce qu’il a été infesté par un parasite intestinal lors d’un voyage. Malgré un traitement médicamenteux donné par son médecin, il a encore des symptômes gênants (diarrhée, coliques notamment). Au cours de l’anamnèse, il vous dit qu’il a de l’hypertension traitée par un médicament qu’il prend quotidiennement, qu’il est stressé, fatigué et qu’il présente des allergies aux acariens. Quelle(s) huile(s) essentielle(s) allez-vous lui conseiller, sous quelle(s) forme(s), à quelle posologie ? Justifiez votre choix.

Tout d’abord, il serait plus judicieux dans un premier temps de traiter la diarrhée et les coliques car cela pourrait être la cause du mal-être du patient.

Concernant la diarrhée, je conseillerais au patient de prendre de l’huile essentielle de Cannelle de Chine par voie orale (1 goutte pour 1 cuillère à café d’huile végétale, 2 fois par jour).

En effet, il convient de conseiller l’huile essentielle de clou de girofle ainsi que l’huile essentielle de menthe poivrée qui peuvent être nocives pour les patients souffrant d’hypertension, comme c’est le cas en l’espèce.

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