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La Révolution Industrielle Dans Les Temps Modernes De Chaplin.

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stion e d’organisation des ateliers de production.

La révolution désigne le processus historique du XXème, qui se caractérise par le passage d’une société à dominante agraire et artisanale à une société commerciale et industrielle. Cette transformation a affecté profondément l’agriculture, l’économie, la politique, la société et l’environnement du monde contemporain. Aussi pour se protéger de la faillite, les grands entrepreneurs mettent en place l’organisation du travail. Notamment le Taylorisme, instauré par Taylor, qui a pour objectif de rendre le travail de l’ouvrier le plus performant possible, par exemple en rationalisant le travail par la division des tâches, ou par la mise en place de travaux répétitifs afin d’éviter tous gestes inutiles.

Ainsi par le Fordisme, une adaptation de la pensée de Taylor par Ford, dans ces entreprises automobiles, ayant pour particularité la création du travail à la chaîne, une méthode de travail monotone et difficile fortement méprisé par Chaplin.

b) Impact durant la révolution industrielle.

Le Taylorisme :

A la fin du XIXème siècle, Fréderic TAYLOR, ingénieur américain (1856-1915), élabore l’organisation scientifique du travail, l’OST, entre 1904 et 1907.

L’OST repose sur trois principes :

* Une décision verticale : séparation absolue entre la conception du travail effectuée par les « cols blancs » et son exécution par les « cols bleus », c'est-à-dire les « OS », Ouvriers non qualifiés Spécialisés dans une seule tâche.

* Une division horizontale résultant de la parcellisation des tâches.

* Une rémunération basée sur les pièces produites : le salaire aux pièces, assorties de primes en cas de dépassement des cadences.

Le taylorisme a dû son succès :

* L’augmentation de productivité qu’il procurait.

* Au fait qu’il permettait de remédier à l’insuffisance de MO (les immigrants d’origine agricole pouvaient ainsi trouver un emploi après une formation courte.)

* Au fait qu’il offrait aux employeurs un moyen pour contrôler (en la divisant) la classe ouvrière.

* Au fait qu’il permettait d’abaisser les coûts salariaux moyens puisque la MO non qualifiée est payé moins cher.

Le Fordisme :

Au début du XXème siècle, Henry FORD, industriel de l’automobile à Détroit,

Prolonge l’OST.

Le Fordisme repose également sur trois principes :

* Sur le plan technique, Henry FORD (1863-1947) invente le travail à la chaîne : les pièces sont transportées sur un tapis roulant, le convoyeur, ce qui évite des pertes de temps.

* Sur le plan économique, le fordisme est à l’origine de la production de masse :

* Pour que la chaîne soit efficace, il faut produire des objets identiques, standardisés. Il en résulte des économies d’échelle importante dues à l’amortissement du matériel sur de longues séries, à l’achat massif et donc à prix réduit, produits semi-finis, etc.

* La standardisation, les économies d’échelle et la hausse de la productivité qui en résultent, permettent de produire en masse des objets de moins en moins couteux (exemple de l’automobile de Ford.)

Sur le plan social, le fordisme est à l’origine de la consommation de masse, le prix baissant et le salaire augmentant, une consommation de masse devient possible pour absorber la production de masse.

Des années 20 aux années 60, taylorisme et fordisme eurent des résultats généralement considérés comme positifs. Cependant, une critique de la nouvelle OST se développa parallèlement à la généralisation du taylorisme et du fordisme.

C) L’ost par Chaplin dans « les temps modernes »

Charlie Chaplin, dans « Les temps modernes », critique l’ost d’un point de vue humaniste, il démontre le processus de déshumanisation que cette organisation provoquait.

Chaplin déclare s’être inspiré des usines Ford à Détroit pour réaliser ce film.

Dans la première scène du film Chaplin dénonce des ouvriers qui travaillent dans d’impossibles conditions qui deviennent même fous à force d’être transformés en machine, et qui sont accusés d’idéologie communiste quand ils se révoltent tout naturellement.

II. Conditions de vie de prolétariat.

a) Définition du prolétariat.

Le prolétariat est, selon Karl Marx, la classe sociale opposée à la classe capitaliste. Elle est formée par les prolétaires.

Le prolétaire ne possède pas de capital (ou de moyens de production) et doit donc, pour subvenir à ses besoins, avoir recours au travail salarié.

Marx a donné la vie à la conception de la mission du prolétariat, conception un peu mystique mais à laquelle il sut attacher une application rationnelle qui parut longtemps incontestable.

Marx s’appuyait sur le fait constaté que les anciennes classes moyennes, ruinées par la centralisation du capital, augmentaient le nombre des prolétaires en même temps que ceux-ci subissaient une aggravation de leur condition de vie. Si l’on entend par « prolétaires » les travailleurs libres politiquement mais entièrement dépouillés, ne possédant que leur force de travail, qu’ils doivent vendre pour obtenir des moyens de subsistance, il est bien exact que les prévisions de Marx ont été entièrement justifiées par le temps.

Les moyens de production sont la propriété des monopoles de moins en moins nombreux. Mais si l’on entend par « prolétaires » les seuls ouvriers industriels, comme c’est le cas le plus fréquent, alors il faut reconnaître que la prévision marxiste a cessé d’être juste.

b) Quelles sont les conditions de vie pendant la révolution industrielle.

La révolution industrielle provoque une profonde mutation sociale avec l’apparition du prolétariat. Cette nouvelle classe sociale rassemble tous les ouvriers qui ne possèdent que leur seule force de travail.

Quelles sont leurs revendications ? Quelle sont leurs conditions de vie ?

Dans la grande industrie, les ouvriers sont regroupés dans des usines dont la taille est de plus en plus importante. Les ouvriers qualifiés bénéficient certes d’une formation professionnelle. Mais le développement du travail à la chaîne, au début du XXème siècle, favorise l’emploi de travailleurs sans aucune formation.

Des conditions de travail très difficile :

La course au profit menée par les industries du XIXème siècle conduit le patronat à exiger des ouvriers un travail toujours plus intense. Le développement de l’éclairage au gaz permet d’allonger la journée de travail. Celle-ci peut atteindre 15heures.

Les ouvriers n’ont droit qu’à une journée de repos hebdomadaire (et n’ont jamais de vacances). La fatigue, permanente, multiplie les risques d’accidents du travail.

Dans le système libéral, le travail ouvrier es considéré comme une marchandise : il est soumis à la loi du marché. En Europ occidentale, en raison de la poussée démographique et de l’exode rural, les travailleurs sont plus nombreux que les emplois disponibles. Le chômage est chronique, ce qui permet au patronat de maintenir de bas salaires et d’exercer une pression constante sur les salariés. Les femmes et les enfants, souvent contraints de travailler, perçoivent des salaires inférieurs à ceux des hommes.

C) Le prolétariat par Chaplin dans « Les temps modernes »

Le film démarre sur une série d’images chocs qui donnent au film un ton ouvertement satirique. La grandiloquence du carton initial, inscrit sur la pendule qui égrène inexorablement ses secondes depuis le début du générique, n’est pas sans ironie et les images qui ouvrent le film sont celles d’un troupeau de moutons immédiatement remplacé par un groupe d’ouvriers sortant du métro pour se rendre à l’usine.

Charlot a toujours vu le prolétaire sous les traits du pauvre : d’où la force humaine de ses représentations, mais aussi leur ambiguïté politique. Ceci est visible dans le film. Charlot y frôle sans cesse le thème prolétarien, mais ne l’assume jamais politiquement ; ce qu’il nous donne à voir, c’est le prolétaire encore aveugle et mystifié, défini par la nature immédiate de ses besoins et de son aliénation totale aux mains de ses maîtres (patrons et policiers). Pour Charlot, le prolétaire est encore un homme qui a faim : les représentations de la faim sont toujours épiques chez Charlot : grosseur démesurée des sandwichs, fleuves de lait, fruits qu’on jette négligemment à peine mordus ; par dérision, la machine à manger (d’essence patronale) ne fournit que des aliments parcellés et visiblement fades. Englué dans sa famine, l’homme

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