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Le Dernier Jour d'Un Condamné, Victor Hugo

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traite d’œuvre d’imagination morbide aux ressources romanesques limitées. Cependant d’autres auteurs prennent sa défense. Sainte Beuve écrit : « Jamais les fibres les plus déliées et les plus vibrantes de l’âme n’ont été à ce point mises à nu et à relief ; c’est comme une dissection à vif sur le cerveau d’un condamné » et Alfred de Vigny dans sa lettre du 9 février 1829, précise « C’est partout vous, toujours la couleur éclatante, toujours l’émotion profonde, toujours l’expression vraie pleinement satisfaisante, la poésie toujours. ». Ils reconnaissent à l’œuvre sa valeur de plaidoyer et sa puissance romantique. Gustave Vapereau, dans son Dictionnaire universel des contemporains, signale que l’œuvre fut finalement reconnue pour « la force de la pensée et la profondeur de l’analyse ». Source : Wikipédia

En conclusion, l’œuvre suscita une vive controverse mais finalement s'imposa comme étant une analyse profonde des sentiments et de ce fait un « livre fard » du mouvement romantique.

Un peu de réflexion :

Bref résumé de l’œuvre : Le livre est le journal d'un condamné à mort, ou encore un monologue intérieur, qui se propose d'écrire ce qu'il vit pendant les dernières semaines (à partir d'un peu avant son jugement, c’est-à-dire un peu plus que six semaines ) avant son exécution. Le lecteur ne connaît ni le nom de cet homme, ni ce qu'il a fait pour être condamné (il existe quelques vagues indications qui laisseraient croire qu'il a tué un homme même si symboliquement on pourrait croire qu'il s'est tué lui même dans son seul crime) : l'œuvre se présente comme un témoignage brut, à la fois sur l'angoisse du condamné à mort et ses dernières pensées, les souffrances quotidiennes morales et physiques qu'il subit et sur les conditions de vie des prisonniers, par exemple dans la scène du ferrage des forçats. Il exprime ses sentiments sur sa vie antérieure et ses états d'âme...

Thème majeur du livre : L’œuvre constitue un réel réquisitoire politique pour l'abolition de la peine de mort. Il lutte contre elle en écrivant ce roman qui est clairement le crie du condamné à mort. Il décrit dans son roman toutes les souffrances, morales et physiques, qui sont infligées au personnage. Hugo relate les dernières semaines de ce dernier et nous les rapportes de façon à susciter la pitié et l'émoi du lecteur.

Le personnage : Le personnage du roman est un être ordinaire. Il semble cultivé, il sait lire et écrire et connaît même quelques mots en latin. On ne décèle en lui aucune grandeur particulière, il est le jouet de sentiments classiques : la peur, l’angoisse, la colère, l’amertume, la lâcheté, l’égoïsme, le remords… Jusqu’au bout, il espère sans y croire une grâce royale qu’il n’obtiendra jamais. On découvre quelques bribes de sa vie passée : il a une mère et une femme qui sont évoquées brièvement, l’homme semble être résigné sur leur sort. On s’attache plus longuement à l’évocation de sa fille Marie qui est la seule visite qu’il reçoit avant son exécution mais qui ne le reconnaît pas et croit son père déjà mort. Il raconte aussi sa première rencontre amoureuse avec Pepa, une fille de son enfance. On ne sait rien de son crime, sinon qu’il reconnaît mériter la sentence et qu’il tente de s’en repentir. Croyant, il n’a cependant pas une spiritualité telle qu’il puisse trouver dans la prière la consolation, ni suivre le discours du prêtre qui l’accompagne du matin jusqu’à l’heure de son exécution. D’ailleurs, le faux chapitre XLVII, censé raconter sa vie est vide.

Le lien avec le romantisme :

L'utilisation du « je » et du « moi » est systématique. L'auteur nous rapporte une expérience personnellement vécue par le personnage fictif. On retrouve dans le mouvement romantique, l'idée de parler de sois afin de mieux parler d'autrui. De même, Hugo espère ainsi, de p art le partage de cette expérience, toucher un public qui pourrait s’identifier au personnage. En effet, celui ci, comme il l'est mentionné auparavant, est banal et n'a rien de particulier ce qui rend possible, pour un vaste public l'identification au personnage.

De plus, l'écrivain fait appel à l’émoi et la pitié du lecteur. En effet, ce livre est avant tout, le crie poignant du condamné dont Hugo fait l'analyse. L'auteur fais l'usage du registre pathétique avec lequel il explore le paroxysme des sentiments. Il exprime là toute l'amertume et l'horreur que le personnage peut ressentir, celui ci étant écrasé par le destin. Hugo s’appesantit sur chaque tourment. On peut donc affirmer que cette œuvre appartient au mouvement romantique et on peut dire qu'elle en est même caractéristique.

Commentaires personnels :

Je n’apprécie généralement pas les œuvres faites seulement de réflexions car je trouve que les actions y manquent. Je n'ai donc pas particulièrement apprécié cette lecture. De plus, l'histoire n'avance guère au fil des chapitres et on se doute du dénouement... Néanmoins, la cause défendue est noble, et je pense qu'il faut d'avantage percevoir l’œuvre comme étant « l'argument » d'Hugo en faveur de l'abolition de la peine de mort qu'un roman écrit pour le bon plaisir des lecteurs. Je pense que le but

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