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Les Bouleversements Économiques Et Sociaux De La Population Active En France De 1850 À Nos Jours

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en 1936 qui officialise les deux semaines de congés payés.

La bourgeoisie s’impose (chef d’entreprise, banquiers, rentiers ou autodidactes) dont les conditions de vie s’opposent clairement aux ouvriers.

- Avec l’industrialisation, se développe aussi le secteur tertiaire, celui des services nécessaires au fonctionnement des entreprises (développement du secteur bancaire, bourses, publicité pour les magasins ou les produits comme l’automobile, le secteur de la vente…) formant une classe moyenne qui commence à se développer au cours de la période en même temps que se développe la France

Jusqu’à la moitié du XXe siècle, la population active connaît ainsi une évolution progressive qui se traduit aussi par la salarisation, les employés représentent déjà 53% en 1900

2/ De l’apogée de la société industrielle : les Trente Glorieuses (1945-1975) à une société post-industrielle

- Le nombre d’actifs dans le secteur secondaire ne cesse de croitre parallèlement le secteur primaire connait après la Seconde Guerre mondiale une forte chute. H Mendras parle dès 1967 de la « fin des paysans », le nombre d’actifs passant de 30% en 1946 à 10% en 1975, la mécanisation et la dureté des conditions de vie poussent les populations des campagnes vers les villes. La modernisation agricole poussée par

la construction européenne avec la PAC dans les années 60-70 a fait des paysans des agriculteurs gérant leur exploitation comme des chefs d’entreprise. La chute se poursuit à la fin du XXe siècle, on ne comptabilise plus que 800 000 actifs dans le secteur primaire. Conditions de travail et de vie de plus en plus dans le cadre d’une économie mondialisée.

- Les trente Glorieuses sont aussi l’apogée du taylorisme-fordisme, les ouvriers représentent presque 40% en 1968, les usines embauchent facilement après le certificat d’étude dans des emplois peu qualifiés à la chaine comme dans l’usine de Moulinex à Caen. C’est une période de plein-emploi, on constate d’ailleurs de plus en plus une féminisation du salariat. Leur condition de vie et de travail s’améliore considérablement, le niveau de vie des ouvriers est multiplié par 4 sur la période, les salaires augmentent, l’Etat-Provident améliorer aussi les conditions de vie qui font que les ouvriers accèdent à la société de consommation. De même, l’éducation se démocratise et favorise l’ascenseur social. Toutefois, les conditions restent précaires pour les immigrés qualifiés parfois de « sous-prolétariat »(PMF, 1974)

- Mais dès la fin des années 60 le secteur dominant est celui des services, à l’entreprise et à la personne, c’est le début de la tertiarisation, notamment avec le début des délocalisations dans les années 70 qui faisaient miroiter un « pays sans usines » (les usines étant parties dans les pays pauvres). De plus la démocratisation de l’enseignement permet une main d’oeuvre plus qualifiée n’acceptant plus les conditions de l’usine. Enfin l’automatisation qui se développe remplace de plus en plus les ouvriers dans les usines. C’est le début de la désindustrialisation de la France dans un contexte de crise économique depuis 1974. C’est la figure du cadre qui s’impose et celui de l’informaticien dans les années 80/90 mais aussi des services à la personne comme les emplois dans les grandes surfaces, dans le tourisme…

- La fin du XX est marquée ainsi par une société post- industrielle, où 75% de la population active travaille dans les services,

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