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MODULE 5 : et si j'existais ?

Étude de cas : MODULE 5 : et si j'existais ?. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  8 Juin 2021  •  Étude de cas  •  2 350 Mots (10 Pages)  •  388 Vues

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ET SI J’EXISTAIS ? [pic 1]

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SOMMAIRE :

  • P1 : INTRODUCTION
  • P2/4 : DESCRIPTION
  • P5/7 : ANALYSE
  • P8 : CONCLUSION

INTRODUCTION :

Dans le cadre de la formation d’Auxiliaire de puériculture, le référentiel de formation demande pour valider le module 5 : Relation/Communication, « une épreuve écrite et orale, sous forme d’un document écrit d’une situation relationnelle vécue en stage ».

Pour respecter le secret professionnel et dans l’intérêt du respect de l’enfant, son prénom ainsi que celui des soignants ont été changés, le lieu de l’établissement ne sera cité.

Il s’agit de mon troisième stage, je suis dans le service de pédiatrie gastro entérologie. Au sein de l’équipe je n’avais plus une place de stagiaire, effectivement ce stage m’a permis d’être totalement autonome au niveau des soins apporter aux enfants.

Dès 7 heures, nous avons eu les transmissions de l’équipe de nuit, je fais équipe de jour avec Christelle l’infirmière. Nous avons effectué les soins de chaque enfant présent ce matin-là. Il est 14 heures, nous entamons les soins de l’après-midi, nous finissons par Célia BERNARD une petite fille de 11 mois. Elle est hospitalisée pour une dénutrition due à une malformation dans l’appareil gastro-intestinal. À la suite de cela une gastrostomie a été posé afin qu’elle puisse recevoir une alimentation malgré son manque d’oralité. Une sonde naso-gastrique avait été posé avant cela mais son organisme ne l’a pas supporté.

J’ai choisi cette situation de communication car c’était la première fois lors de mes stages que je me trouvais confronté à la douleur d’un enfant, tout en gérant mes émotions.

Dans une première partie je ferais la description de la situation de communication que j’ai choisi.

Ensuite j’analyserai les points forts et les points faibles de ma communication.

Puis pour finir j’expliquerai ce que m’a apporté cette situation, et qu’elle a été son intérêt pour moi.


DESCRIPTION :

Il est 14 heures, j’entre seule dans la chambre de Célia, pendant que Christelle prépare ce dont on aura besoin. C’est une petite pièce équipée de deux lavabos une pour la douche et l’autre pour le lavage de main. Le lit et la machine de constante prennent toute la place dans la chambre, il n’y a pas de fenêtre mais une vitre qui laisse entrevoir le poste de soin.

Je me dirige vers le distributeur de solution hydroalcoolique qui se trouve à gauche de la porte. Sa maman est présente assise dans le fauteuil, tout en frictionnant mes mains je lui dis : « Bonjour Madame ! Je m’appelle Andréa je suis élève auxiliaire de puériculture. », ne lui laissant à peine le temps de me répondre je lui explique ce que nous ferons l’infirmière et moi. « L’infirmière va perfuser la petite Célia car celle de la veille n’a pas tenue, nous allons tenter deux fois et si cela ne fonctionne pas nous descendrons avec elle au service d’anesthésie – réanimation. C’est un service qui assure la participation d’infirmiers anesthésistes à la pose de voies veineuses périphériques pour les enfants difficiles à perfuser. » dis-je tout en mettant mon tablier.

Madame BERNARD ne pose pas de question et répond « D’accord. » en serrant le doudou de Célia contre sa poitrine.

Christelle l’infirmière entre dans la chambre et se dirige vers le SHA et d’un ton jovial dit :

« Bonjour Maman de Célia ! Ma collègue vous a tout expliqué, tout est claire ? »

« Oui tout a été claire, vous avez besoin que je sorte de la chambre ? »

« Oui s’il vous plait, une fois le soin terminé vous pourrez rentrer. » dit Christelle avec un petit sourire au coin de la bouche.

Madame BERNARD sort et referme la porte derrière elle. Je me dirige vers le lit de Célia, elle est toute calme, nos regards se croisent et elle se met à me faire un grand sourire tout en s’agitant.

« Coucou ma petite Célia, tu as passé une bonne matinée avec maman ? ». Elle me regarde et m’attrape la main, ne m’y attendant pas je me mets à rire, ce qui semble l’amusée car elle rit. « Aujourd’hui Christelle va te faire une petite piqure et moi je serai tout près de toi. »

Christelle se rapproche et câline Célia par des chatouilles.

« Coucou Célia, ça va chaton ? »

Puis elle vient vers moi et d’un ton un peu ferme me dis « Andréa, passons à la préparation du matériel ! » Nous nous positionnons autour de son lit. Au fur et à mesure je lui donne tout ce dont elle aura besoin pour faire la perfusion. Ensuite je me tiens près de Célia, assez proche d’elle et lui chante quelque chanson. Le premier essai est loupé. Je commence à ressentir une gêne, car je comprends très vite que cela ne va pas se passer comme prévu. Mes mains deviennent moites, mais je reste inexpressif pour ne pas montrer à Christelle que je suis inquiète ni à Célia.

Je reprends mes esprits et continue de distraire et rassurer Célia, elle n’a pas l’air douloureuse pour cette première tentative cela me rassure, lui chanter des chants fonctionne. Christelle est décontractée et fais même des petites blagues « Dis donc Célia, tu n’es pas très généreuse toi ! » tout en cherchant un autre endroit à piquer.

Je continue à chanter et j’observe le corps de Célia, elle a énormément de bleu sur le corps à la suite de toutes les poses de perfusion qui n’ont pas tenues. Cela me chagrine.

« Oh zut alors ! j’y étais presque ! » s’exclame Christelle. Mon regard se dirige directement vers celui de Célia je vois son visage changer d’expression. Je me mets à la rassurer « Tout vas bien, je sais que ce n’est pas facile pour toi, c’est bientôt terminé… ». Mais cela ne fonctionne pas car elle se met à pleurer et s’agiter, j’essaye de ne pas me mettre dans un état de stress et je continue avec la parole.

« Euh Andréa, tu peux la calmer ça devient compliquer pour moi, contient là, il ne faut pas qu’elle bouge sinon on n’y arrivera jamais ! » me dis Christelle sans porter le regard sur moi et d’un ton un peu sec.

Je ne dis rien et reste disponible pour Célia, mais elle continue de pleuré de plus en plus fort, je commence à perde mes moyens, mes mains glisses, j’ai chaud et là très vite une collègue aide-soignante entre dans la chambre. Elle se met à peine du SHA sur les mains et vient auprès de Célia et moi, et dis sans hésiter « Tu dois attraper ses mains et ses jambes, sinon vous y passerai la nuit dessus ». Contre cela, je le fais malgré moi et je préviens Célia d’une voix douce mais tremblante « Célia, je vais devoir te tenir pour que tu n’aies pas mal mais ne t’inquiète pas ça va aller ».

Au bout du quatrième essaies Christelle d’un grand souffle dis « On arrête tant pis on va la descendre en réa ! » Je lâche alors Célia en lui disant que tout est terminé et lui demande de se calmer. Je la laisse auprès de l’aide-soignante et je vais chercher sa maman, je lui explique qu’on va devoir accompagner Célia au service d’anesthésie-réanimation comme je lui avais expliqué avant le soin. Elle hoche la tête et puis se dirige directement vers sa fille.

Je vais dans le poste de soin, en y allant je soupir en essayant de penser à autre chose. Mais mes sentiments à ce moment sont incompréhensibles, je ressens de la tristesse mais aussi de la colère. Mais je décide de me remettre les idées en placent. Je prends le téléphone et puis compose le numéro du service d’anesthésie-réanimation.

« Oui bonjour, c’est le service gastro, on voudrait vous faire descendre une petite fille de 11 mois difficile à perfusé. » dis-je avec un ton moins troublé.

« Bonjour, oui pour 17h on pourra la recevoir, avez-vous quelques transmissions importantes à nous donner ? »

« Oui, elle s’appelle Célia BERNARD, hospitalisé depuis 2 semaines pour dénutrition. Elle a été perfuser plusieurs fois mais la perf n’a pas tenue. Elle avait une sonde nasogastrique mais l’organisme ne l’a supporté, alors elle a eu une gastrostomie stable mais qui fuit souvent. Voilà voilà ! ».

« D’accord c’est noter, on vous attend pour 17h. »

Christelle l’infirmière revient dans le poste de soin un peu agacé, et me dis « Il ne faut pas avoir peur de tenir l’enfant quand ça devient compliqué. » ne me laissant pas le temps de lui répondre elle enchaine « Tu as appelé la réa ? ».

En prenant sur moi je lui dis « Oui, j’ai aussi fait les transmissions et on pourra la descendre pour 17h. » Elle me répond avec un petit sourire « Super ! ».


ANALYSE

Les points forts

Dès ma première rencontre avec Célia, je suis attentive à son langage corporel. Pour cela je l’observe attentivement en interprétant ses gestes, sa posture, son visage très expressif et les rares fois où elle s’exprime verbalement. De là durant toute la journée, j’ai pu déceler ses peurs, ses craintes, mais aussi les choses qui pouvaient la rendre joyeuse.

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