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Personnage Symbolique Catherine Leroux Madame Bovary

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e les mains, il prépare l'épithète qualificatif « longues » et il donne la sensation de quelque chose qui excède les dimensions normales ; sortaient n'aurait pas eu un sens aussi précis ni aussi pittoresque.

De plus, l’auteur dépeint les taches de la ferme « les lessives », « les mains sales » qui même « l’eau claire » ne peut laver.

Flaubert décrit énormément les mains, il insiste sur les termes « encroutées » « éraillées », le lecteur est fasciné par les mains du personnage, et devine peu peu les activités qui façonnent le quotidien.

« Ces mains restaient ouvertes » à force de travail, ce tableau est d’une grande réalité, on y découvre toute la symbolique de la paysanne qui travaille sans relâche, durement, et qui a fini par se déformer professionnellement.

Pourtant, ces mains restent « humbles », elles subissent le travail, Flaubert joue encore une fois du réalisme des conditions de travail de l’époque.

Flaubert passe ensuite au costume de la femme, il utilise la métaphore avec les termes « rigidité monacale », à savoir, « monacale » est utilisée pour les activités des prêtres.

Le personnage a pris l’habitude de travailler de façon rigide, sérieuse, comme si elle suivait l’ordre du Carmel (Les carmélites étaient des religieuses très pieuse, qui avaient fait vœu de silence). Comme les carmélites, le personnage n’est pas triste mais passive, elle n’est pas consciente de sa servitude ou du moins, elle s’en moque. Elle est imprégnée du « mutisme » des animaux avec qui elle vit.

Etc etc

Deuxième axe : personnage symbolique

Flaubert, en tant qu’auteur réalise, tente de nous faire découvrir une âme, pas un simple portait décrit. Flaubert nous dépeint ici la résignation, la passivité de la femme qui a été forcé dès son plus jeune âge a rentré dans la vie paysanne.

D’ailleurs, dans la dernière phrases, Flaubert écrit que « Ainsi se tenait, devant ces bourgeois épanouis, ce demi-siècle de servitude », cette phrase est un des éléments central du passage.

Qu’est-ce qu’un bourgeois à l’époque ? Ce sont les propriétaires, ceux qui ne sont pas asservi.

Flaubert utilise ici une antithèse, il utilise le terme épanouis et servitude, qui sont des termes totalement opposés.

On doit donc se poser la question de savoir si le personnage est un personnage symbolique ou réel ? Le portait brossé par l’auteur ancre le lecteur en plein dans la réalité des conditions de l’époque, on peut donc se dire que le personnage de la vieille femme est bien plus qu’un personnage de fiction, Nous avons l’impression que cette femme peut avoir existée.

« force d'avoir servi : ce sont les sentiments de la paysanne qui sont mis en valeur.

Le personnage est catherine Leroux, elle symbolise les paysannes de ce temps, il est à noter que « catherine » vient du grec ancien « katara », signifiant « pure », la sainte Catherine étant associée à la fête des célibataire. Ainsi, Catherine Leroux symbolise la paysanne vertueuse (rappel : rigidité monacale) et sans doute célibataire.

Par-delà le réalisme du portrait, l’auteur ne cherche pas à inspirer la pitié du lecteur, il dénonce la bourgeoisie triomphante . Flaubert exhibe "le côté caché", l'envers du décor et prend à l'occasion la défense des petites gens et des rejetés (par exemple ici en "faisant parler les mains" de quelqu'un qui ne sait pas parler). Faire le parallèle avec Boule de suif.

vieille servante devient la personnification d'une idée,

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