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V.Hugo Le Dernier Jour d'Un Condamné

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roche à celui-ci de l’avoir fait. V.Hugo utilise un vocabulaire très péjoratif pour la décrire. Par exemple, au chapitre II : « trois jours que toute cette fantasmagorie des juges, des témoins, des avocats, des procureurs du roi, passait devant moi, tantôt grotesque, tantôt sanglante, toujours sombre et fatale. ». Lors de son procès l’avocat du condamnés avait plaidé pour le bagne mais le narrateur n’était pas d’accord parce qu’il pensé que le bagne à perpétuité lui semblait la pire peine possible. Malgré cela, à l’évocation de sa peine, le narrateur est effondré comme le prouve la phrase : « Jusqu’à l’arrêt de mort, je m’étais senti respirer, palpiter, vivre dans le même milieu que les autres hommes ; maintenant je distinguais clairement une clôture entre le monde et moi. ». Cette phrase permet au lecteur de se rentre conte de la dureté de la justice. Il dénonce aussi l’attitude de la société vis-à-vis des exécutions. Pour la population, les condamnations a morts sont une routine et même une sorte de spectacle. La société est également morbide ; les gens achètent même des places pou pouvoir assister a l’exécution. Comme nous l’indique la phrase : « On louait des tables, des chaises, des échafaudages, des charrettes. […]. Des marchands de sang criaient à tue-tête : - Qui veut des places ? », au chapitre XLVIII. Puis au chapitre XIII, le narrateur insiste au ferrage des forçats. Le narrateur est scandalisé de la manière dont sont traités les forçats. Ils sont traités comme des animaux. Le narrateur décrit se spectacle comme odieux et cruel. Des gens viennent même de la ville pour assister à cela, ceci montre le voyeurisme des gens. Une seconde fois, il se dit qu’il vaut mieux la mort que le bagne mais ce sera la dernière parce que, plus l’heure de l’exécution se rapproche, plus il a peur. Comme le prouve le chapitre XXIX : « Je veux bien des galères. Cinq ans de galères, et que tout soit dit- ou vingt ans, ou à perpétuité avec le fer rouge. Mais grâce de la vie ! Un forçat, cela marche encore, cela va et vient, cela voit le soleil. »

De plus, la nouvelle est racontée dans l’ordre chronologique, du procès du condamné jusqu’à son exécution mais il y a tout de même quelques retours en arrière où le narrateur nous raconte sa « vie d’avant ». Durant ces passages, où il nous révèle quelques bons souvenirs, le lecteur est ému car il prend un peu pitié sur le sort du condamné. Par exemple, au premier chapitre : « Autrefois, car il me semble qu’il y a plutôt des années que des semaines, j’étais un homme comme un autre homme. Chaque jour, chaque heure, chaque minute avait son idée. […]. C’était toujours fête dans mon imagination. Je pouvais penser à ce que je voulais, j’étais libre. ». Pour finir, la façon dont est traité le condamné est déplorable. Dans le premier lieu où il réside, à Bicètre, le narrateur est dans une petite cellule hideuse, il n’y a pas de fenêtre et il a seulement une botte de paille en guise de lit. Comme nous l’indique la phrase : « grilles hideuses de mon cachot », dans le premier chapitre. Lorsqu’il arrive dans le second lieu, la Conciergerie, il a peur. Comme nous le prouve la phrase : « Nous sommes arrivés dans la cour de la Conciergerie. La vue de ce grand escalier, de cette noire chapelle, de ces guichets sinistres, m’a glacé », au chapitre XXII. Il a une cellule avec beaucoup de barreaux à la fenêtre mais il dispose d’une table, d’une chaise et même d’un lit. Le dernier lieu où il réside est une chambre

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