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s,

On entendait ceci :

"Embrasse-moi le . . . Ho ! Ho !

Embrasse-moi le . . . Ha ! Ha !

Embrasse-moi le plus discrètement possible.

Je vais enfin toucher

Ton p’tit . . . Ho ! Ho !

Ton p’tit . . . Ha ! Ha !

Ton p’tit cœur sensible.

Ecartons les . . . Ho ! Ho !

Ecartons les . . . Ha ! Ha !

Ecartons les curieux de cet endroit paisible."

REFRAIN :

Et c’est ainsi que ça s’passait,

Tir’ la ridaine,

Tir’ la ridon,

Dans les jardins de Trianon.

La marquise en les voyant s’aimer,

Jalouse, vint troubler la fête.

Elle envoya Lison chez l’tripier

Chercher une chopine d’allumette.

L’enfant partit d’un pas guilleret.

Tous deux restèrent tête à tête.

Ce qui se passa

A ce moment-là,

On ne le sait pas.

Dans les bosquets et les taillis,

On entendait ceci :

"Je veux un gros . . . Ho ! Ho !

Je veux un gros . . . Ha ! Ha !

Je veux un gros bouquet, petit berger volage.

Je veux que tu me le mettes au . . . Ho ! Ho !

Je veux que tu me le mettes au . . . Ha ! Ha !

Me le mettes au corsage.

Je te tiens les . . . Ho ! Ho !

Je te tiens les . . . Ha ! Ha !

Je te tiens les mains pour t’jouer à être sage."

La fillette n’trouva quand elle revint

La marquise ni l’amant frivole.

Pour mourir, elle mit sur son pain

D’la saccharine et du pétrole.

Mais voici qu’à quelques temps de là,

Lucas revint à son idole.

Ce qui se passa

A ce moment là,

On ne le dit pas.

Dans les bosquets et les taillis,

On entendait ceci :

N’m’embrasse plus le . . . Ho ! Ho !

N’m’embrasse plus le . . . Ha ! Ha !

N’m’embrasse plus le soir au son du rossignol.

Car le marquis m’a donné sa . . . Ho ! Ho !

Car le marquis m’a donné sa . . . Ha ! Ha !

M’a donné sa parole,

De m’couper les . . . Ho ! Ho !

De m’couper les . . . Ha ! Ha !

De m’couper les gages à la première gaudriolle.

Adieu, fais toi putain :

Tu vas quitter ta bonne mère,

Pour t’en aller dans un boxon.

Je ne te retiens pas ma chère,

Si c’est là ta vocation.

Suis bien les conseils de ta mère,

Avant toi je fis ce métier.

Tu n’as jamais connu ton père,

C’était peut-être tout le quartier.

REFRAIN

Adieu, fais-toi putain.

Va t’en gagner ton pain.

Adieu ! Ma fille, adieu !

A la grâce de Dieu !

Evite surtout la vérole,

Chancres, poulains, et caetera ...

Et ne crois jamais, sur ma parole,

Le fouteur qui te baisera.

Regarde bien si sa culotte

Cache un vit bien entretenu.

Découvre toujours la calotte,

Avant de lui prêter ton cul.

Respecte bien la maquerelle,

N’offense pas le maquereau.

Tâche de te conserver belle,

Et surtout n’épargne pas l’eau.

Trois fois par jour, dans la cuvette,

Lave ton cul bien proprement,

Et dans la table de toilette,

Que l’onguent soit abondant.

Ah la salope ! :

Il était une fille, qui s’appelait Suzon

Et qui aimait à rire avec tous les garçons

REFRAIN :

Ah la salope, va laver ton cul mal propre

Car il est pas propre, tirelire }

Car il n’est pas propre, tirela } (bis)

Et elle aimait à rire avec tous les garçons

Mais à force de rire, son ventre devint rond

Mais à force de rire, son ventre devint rond

Sa mère lui demande : "Qui t’a fait ça Suzon ?"

Sa mère lui demande : "Qui t’a fait ça Suzon ?"

"C’est l’fils du gard’barrière, avec son gros bâton tout rond

C’est l’fils du gard’barrière, avec son gros bâton tout rond

Au bout y’avait d’la crème, mon Dieu que c’était bon

Au bout y’avait d’la crème, mon Dieu que c’était bon

Si c’était à refaire, nous recommencerions."

Ah que nos pères étaient heureux :

Ah que nos pères étaient heureux (bis)

Quant ils étaient à table.

Le vin coulait à côté d’eux (bis)

Ça leur était fort agréable.

Refrain

Et ils buvaient à pleins tonneaux,

Comme des trous, comme des trous, morbleu !

Bien autrement que nous, morbleu !

Bien autrement que nous !

Ils n’avaient ni riches buffets (bis)

Ni verres de Venise.

Mais ils avaient des gobelets (bis)

Aussi grands que leurs barbes grises.

Ils ne savaient ni le latin (bis)

Ni la théologie.

Mais ils avaient le goût du vin (bis)

C’était là leur philosophie.

Quand ils avaient quelques chagrins (bis)

Ou quelques maladies.

Ils plantaient là le médecin (bis)

Apothicaire et pharmacie.

Celui qui planta le Provins (bis)

Au doux pays de France

Dans l’éclat du rubis divin (bis)

Il a planté notre espérance.

Alka seltzer :

C’était le temps des cuites

On ignorait le Pschitt

Et tous les soirs,

C’était la gueule de bois !

On étais tous bourrés,

On a tous dégueulé,

Alka Seltzer nous a réconfortés !

C’était le temps des fleurs,

Où j’enculais ma sœur

Sur le divan de la salle à manger !

Elle

...

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