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Analyse De La Politique En Philo Po

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choisir la forme politique, pour quelle population, sur quel territoire ? (avec qui et où ?). Il y a quatre formes politiques qui regroupe des population sur un territoire : la tribu, la cité, la nation, et l’empire. La nation est la forme moderne de la politique qui commença réellement au XVIème siècle, elle regroupe un certain nombre de collectivités. L’empire regroupe lui aussi des collectivité, mais il y en a une que domine les autres, il y a aussi une forme de centralisation dominatrice d’un minorité sur la majorité (cœur/périphérie).

Une ethnie est un petit groupe qui a un lien particulier et qui ne reconnaît pas de chef au dessus d’eux. On confond souvent tribus et ethnies.

Une fois que nous avons décidé de vivre ensemble, il faut décider du régime politique. Il existe, au sens d’Aristote, six forme de régimes, trois purs, trois qui découle des pur mais qui sont corrompus. La monarchie (tyrannie), la République (démocratie), Aristocratie (Oligarchie). En occident, la question du régime ne se pose plus, on a déclaré que la démocratie libéral était le moins mauvais des régimes. L’acceptation d’un régime par un peuple amène la paix.

Une société démocratique, peut décider démocratiquement d’abolir la démocratie (ex : la nation socialisme). Faut-il défendre la démocratie contre elle-même, car elle peut prendre des décision non libéral. La démocratie libéral est une synthèse, le peuple est au pouvoir, mais ce pouvoir est limité par les institutions.

Il existe des anarcho-capitalistes ou libertariens dans le monde, ce sont des philosophes et des théoriciens, qui souhaitent limité l’Etat et le pouvoir politique par le marché. Il y a eu un représentant de cette théorie aux élection américaine de 2004.

Tout ce qui est au dessus est une présentation traditionnelle de la politique qui trouve son origine chez Aristote.

Au XVIIème siècle, la science moderne s’est séparée de la politique. Galilée dit que la nature ne parle pas en termes philosophiques, elle parle en termes mathématiques. Les sciences de la nature se sont séparées de la philosophie au XVIIIème, en commençant par la physique. Les Sciences humaine ont voulu par la suite faire de même, et de là on a créé le positivisme pendant le XIXème siècle. Les trois représentants de ce courant pour la sociologie sont Auguste Comte, Emile Durkheim et Max Weber, (Marx peut y être assimilé). Pour l’économie on a Adam Smith, David Ricardo, Pareto et encore Marx pour l’économie. Pour la science politique il y a une résistante de la vieille philosophie politique donc le positivisme politique est arrivé plus tard et sans pour autant supprimé l’ancienne politique (Aaron, Arendt, Voegelin). Appliquée avec rigueur, la philosophie politique positiviste doit tirer un trait sur toutes les idées politiques antérieures. La science politique est divisée sur la nature même de la science politique, chacun n’ait pas d’accord sur ce qu’il étudie, sur ce que regroupe la science politique.

I. Les règles de la méthode.

-La méthode positiviste-

La méthode se définit par deux principes. 1- La raison scientifique se confond avec la raison tout court. En gros, il n’y a pas de raison non scientifique, tout est basé sur la même chose. La raison vraie est la raison armée de la science. 2- Les sciences sociales ont pour modèle les sciences de la nature. La raison scientifique se distingue par ses méthodes strictes et irréversibles. Il faut gagner une vraie connaissance par la méthode (connaissance scientifique). Pour cela, il faut partir de ce qui est acquit pour tous individus, ainsi on a une base certaine sur laquelle on peut tout construire. Il faut pour cela s’imposer 4 règles : l’extériorité, la neutralité, la technicité, et la généralité.

La méthode se définit par quatre règles. L’extériorité : la raison scientifique doit être extérieure à son objet. Il y a un lien entre le chercher et son objet mais le souci d’extériorité doit être primordiale mais si cela est difficile dans les sciences sociales. Dans les sciences sociales, les positivistes disent qu’il faut couper le lien qu’il y a entre le chercheur et le sujet. L’analyste doit couper entre le savoir scientifique et le savoir ordinaire (ex : les père de famille étudient la sociologie de la famille). Le savoir ordinaire est très incertain, il est composé de fausses évidences qui dominent l’esprit. L’approche ordinaire part de l’expérience personnelle, du savoir ordinaire ; l’approche positiviste coupe avec ce savoir ordinaire qui est défini comme trompeur. Le scientifique doit oublier toutes les connaissances qu’il a acquises avant, car l’expérience ordinaire peut être erronée.

La règle de neutralité dit qu’en aucun cas il faut porter un jugement de valeur sur son objet. La raison scientifique est une raison qui observe, qui décrit, mais qui ne juge pas, ne tranche pas. Il est impossible de trancher scientifiquement ce qu’on observe. C’est donc le refus du jugement de valeur. Être neutre c’est rejeter ses jugements de valeurs avant de faire son étude. « La guerre des Dieux ne peut pas être arbitrer par la raison » Durkheim. Durkheim, l’un des pères de la sociologie parle de neutralité axiologique.

La science de la société exige de la technicité, des procédures sûres pour baser son étude. Les scientifiques utilisent donc des moyens logiques, mathématiques, et expérimentaux (ces derniers regroupent l’observation et l’expérience). L’économie est la science sociale qui la plus positiviste, car ces elle qui utilise le plus les moyens cités ci-dessus. Nous n’avons jamais accès directement au fort intérieur des individus que nous étudions. On ne peut avoir accès à la vie intérieure d’autrui qu’à travers les paroles et les gestes qu’il dégage. L’homme dispose du libre arbitre ce qui rend imprévisible ses comportements. On ne connaît jamais une âme d’autrui, on connaît dans une certaine limite notre âme, encore faut-il savoir lire dans son être.

La généralité c’est mettre de l’ordre dans les choses par l’élaboration d’une loi. Il faut donc rendre compte de la diversité en établissant des lois. Pour le moment on ne prévoit pas d’élaborer une loi pour prévoir le comportement humain. Les sciences visent donc à la généralité, car cela permet de commencer à partir d’une base solide et commune. La science s’efforce de faire ressortir des lois les plus générales possibles.

II. La construction scientifique du monde.

La science sociale positiviste assure la supériorité de la discipline grâce à la méthode scientifique. Ceux qui n’utilisent pas cette méthode ne font que parler de l’ordinaire car elle n’a pas de méthode pour la construire et lui donner de la crédibilité. Il y a une grande aspiration dans l’expérience positiviste qui ne consiste qu’en l’élaboration d’une conclusion sûre.

Cette méthode donne à voir un monde nouveau. Elle « déconstruit » le monde ordinaire (du sens commun), pour dévoiler le monde objectif, réel, que régissent les sciences sociales. Le monde que construit la méthode positiviste à deux caractéristiques : il est homogène et … L’homogénéité permet de ne plus distinguer le bien du mal, du beau et laid…, vu que tout cela relève de jugements de valeur et qu’ils ont disparus. Les hiérarchies traditionnelles tendent à s’effacer au profit du commun.

« Communication », c’est un mot type des sciences sociales positivistes. On y met tout ; propagande, politique et aussi bien le dialogue… « Culture » c’est le grand fourre-tout ; chaque année en France on met sur le même plan dans un livre les habitudes culturelles des français… L’économie est un monde à homogénéisation car on ramène tout à une valeur monétaire (ou autre) venant surpasser la valeur réelle du produit.

La mécanisation (un monde mécanique). La science positiviste tente d’établir des lois générales à partir des faits et des évènements. En fait il faut trouver dans la diversité des comportements humains, l’enchaînement des causes et des effets. Avec cette logique, on en vient à réduire la généralité humaine à l’exemple d’un seul homme. La singularité humaine fait obstacle à la généralisation. Les sciences sociale ont répondu de deux manières : ces comportements peuvent s’expliquer d’une seule manière, soit les hommes réagissent par rapport à une cause unique et extérieure à elle-même (tout est social et tout est culturel). La seconde interprétation est économique, car l’économie est un lien social et une des sciences les plus exactes en ce qui concerne l’humain. Cette discipline répond à des choix rationnels qui sont l’expression de la capacité de réflexion de l’homme. L’économie répond aussi à un besoin utilitaire qui découle de la logique de l’individu.

III. Les contradictions internes du positivisme.

Nous allons maintenant présenter des contradictions générales du positivisme.

Un courant de l’épistémologie contemporaine tire les conclusions que la science poussée à ses limites ne peut rien établir de fiable, car dans le fond tout peut marcher. Rien n’est vrai, rien n’est faux. Toutes nos sources relèvent du sensibles : on

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