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Catalogue De Personnages

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tômas, 1909.

Grand Meaulnes : héros adolescent, il découvre par hasard un étrange domaine où se donne une fête mystérieuse et entrevoit une jeune fille, Yvonne de Galais, dont il s'éprend et qu'il épousera. Mais, lié par un pacte d'amitié, il doit s'éloigner. Quand il revient, des années plus tard, Yvonne est morte en accouchant d'une petite fille. Epris absolu, Meaulnes incarne la ferveur de l'adolescence, ses rêves d'aventure et sa soif de pureté. Alain-Fournier, Le Grand Meaulnes, 1913.

Je : pronom héros d'innombrables récits conduits à la première personne, notamment l'autofiction. C'est surtout le « je » anonyme, frangile et déchirant des romans de Backett ( Beckett, L'innommable, 1953 ). Dépossédé de tout, le personnage beckettien se réduit en effet à un « je » qui parle pour tenter d'exister.

K : employé de banque modèle, K est arrêté un matin sans raison. Durant tout le livre, il va s'efforcer en vain de connaître le motif de son inculpation . Il sera exécuté dans un terrain vague à la fin de roman. K est une métaphore de l'homme contemporain face à un système bureaucratique, absurde et totalitaire. Franz Kafka, Le Procès, 1925.

Lolita : Dolores Haze dite « lolita » est l'héroïne adolescente du roman de Nabokov qui fit scandale à sa parution, en 1955, aux Etats-Unis. Le narrateur, Humbert, un homme d'âge mûr, est épris de la jeune fille, qui a douze ans au début du roman. Ce personnage féminin est devenu un mythe, celui de la nymphette, séductrice, fantasmée. Vladimir Nabokov, Lolita, 1955.

Meursault : employé sans histoire, il est mêlé à un meutre. Il assistera, indifférent, à son procès et à sa condamnation à mort. A travers lui, Camus dévoile les rouages de la justice aveugleet l'absurdité des conventions sociales. Albert Camus, L'Etranger, 1942.

Rieux : médecin à Oran, il lutte contre le fléau avec ses compagnons. Le lecteur découvre, dans les dernières pages pages, qu'il est le narrateur de ce qu'il présente comme une chronique de la peste. Il symbolise aux yeux de Camus la nécessaire résistance à tout ce qui nie l'homme. Albert Camus, La Peste, 1947.

Verdurin ( Mme ) : figure légendaire d'A la recherche du temps perdu, appelée « la ptronne » par le cercle qui se réunit dans son salon et auquel appartient Swann. Veuve à deux reprises, elle finira par épouser la duc de Guermantes et accéder ainsi à l'aristocratie. Marcel proust, A la recherche du temps perdu, 1913-1927.

Solal :diplomate brillant à la Société des Nations à Genève, comme son auteur, Solal séduit Ariane Deume, une femme mariée. Commence alors une liaison torride qui va progressivement se défaire, l'idéalisation de l'autre laissant la place à une réalité triviale et amère. Solal est un nouvel avatar de la figure du séducteur mais traité sur le mode d'une ironie démystificatrice. Albert Cohen, Belle du seigneur, 1968.

Thibault : nom de famille qui sert de titre au roman-fleuve de Roger-Martin de Gard, Les Thibault, publié entre 1922 et 1940. Le récit est centré sur la figure paternelle d'Oscar Thibault, grand bourgeois catholique, et su Antoine et Jacques, ses deux fils : Antoine est médecin et meurt en meurt 1919, à la suite de ses blessures. Jacques, l'adolescent révolté, s'opposera à la guerre et sera abattu. Roger-Martin du Gard, Les Thibault, 1922-1940.

Zazie : adolescente mal embouchée de Queneau, venue à Paris pour voir le métro ( qu'elle ne verra jamais en raison d'une grève ), elle accompagne à travers la capitale son oncle Gabriel, qui fait son numéro de travesti dans une boite de nuit, et ponctue de ses remarques spirituelles, franches et crues son périple dans la capitale. Raymond Queneau, Zazie dans le métro, 1959.

Gargantua : fils de Grandgousier et de Gargamelle, il a été porté pendant onze mois par sa mère Gargamelle. Il naît de l'oreille de sa génitrice, lors d’une partie de campagne organisée par Grandgousier. La taille extraordinaire de Gargantua permet à Rabelais de décrire de nombreuses situations bouffonnes. Le royaume de Grandgousier est envahi par Picrochole. Grandgousier ne parvenant pas à ramener Picrochole à la raison, il appelle son fils Gargantua à la rescousse. Ce dernier prend la tête des combats. Il est aidé par Frère Jean des Entommeures, dont le courage est exemplaire. Le fils de Grandgousier est victorieux et Picrochole doit s’enfuir. Gargantua fait un discours de morale politique. La victoire est célébrée à l’Abbaye de Thélème dont la devise est « Fay ce que vouldras » , un adage pronant le libre arbitre entre le vice et la vertu. Rabelais, 1532-1564.

Pantagruel : fils de Gargantua, qui meurt à sa naissance, géant. Comme son père il monte à Paris pour parfaire son éducation. Reconnu et admiré pour l'étendu de son savoir, Pantagruel est appelé pour juger une affaire complexe entre deux seigneurs (c'est l'occasion pour Rabelais d'exposer l'idéal des humanistes en matière de lois). Après les plaidoiries stupides des deux parties, Pantagruel rend une sentence qui laisse l'auditoire 'en extase évanoui bien trois heures'.

Étienne Lantier : il est le fils de Gervaise Macquart et de son amant Lantier. Il se fait renvoyer de son travail pour avoir donné une gifle à son employeur. Chômeur, il part, dans le Nord de la France, à la recherche d’un nouvel emploi. Il se fait embaucher aux mines de Montsou et connaît des conditions de travail effroyables. Il fait la connaissance d'une famille de mineurs, les Maheu et tombe amoureux de la jeune Catherine. Mais celle-ci est la maîtresse d'un ouvrier brutal, Chaval, et bien qu'elle ne soit pas insensible à Étienne, elle a à son égard une attitude étrange. Lorsque la Compagnie des Mines, arguant de la crise économique, décrète une baisse de salaire, il pousse les mineurs à la grève. Il parvient à vaincre leur résignation et à leur faire partager son rêve d'une société plus juste et plus égalitaire. Lorsque la grève éclate, la Compagnie des Mines adopte une position très dure et refuse toute négociation. Affamés par des semaines de lutte, le mouvement se durcit. Les soldats rétablissent l'ordre, mais la grève continue. Lors d'un mouvement de rébellion, de nombreux mineurs défient les soldats qui se mettent à tirer sur les manifestants : Maheu, l'ouvrier chez qui Étienne avait pris pension, est tué. Les mineurs se résignent à reprendre le travail. C'est alors que Souvarine, un ouvrier anarchiste, sabote la mine. Quelques mineurs meurent. Étienne, Catherine et Chaval, son amant, sont bloqués dans la mine. Chaval provoque Étienne qui le tue. Il devient enfin l’amant de Catherine qui meurt dans ses bras avant l'arrivée des sauveteurs. Étienne sort vivant de cet enfer et repart pour vivre plus paisiblement à Paris. Un jour, Étienne l'espère, il en est persuadé, les ouvriers vaincront l'injustice…

Aristide Rougon/Saccard : Aristide Rougon change de nom pour Saccard à son arrivée à Paris, en partie pour ne pas compromettre son frère en cas de découverte de ses malversations. Son frère lui trouve une place à l'Hôtel de ville, ce qui lui permet de prendre part à la Curée, via des spéculations relatives à la vente d'immeubles et de terrains parisiens. De son premier mariage avec Angèle Sicardot, il a deux enfants, Clotilde et Maxime. Après la mort, bienvenue, de son épouse, il se remarie par l'entremise de sa sœur, Mme Sidonie, avec Renée Béraud du Châtel, riche héritière à qui il volera discrètement son argent et ses biens. Devenu une grande fortune de Paris, malgré des risques sérieux de banqueroute, il survit à sa seconde épouse à la fin du roman, plus complice de son fils et du régime que jamais. Emile Zola, La Curée, 1872.

Renée Saccard : Bonaparte. Alors qu'elle sortait d'un couvent, elle se fait violer par un homme de quarante ans et tombe enceinte. Elle révèle à son père sa grossesse, mais non son viol, avec la complicité de sa tante. À la recherche d'un homme acceptant de se faire passer pour le père de l'enfant, elle trouve pour jouer ce rôle et l'épouser, via Mme Sidonie, Aristide Saccard. L'enfant ne voit pas le jour, Renée fait une fausse couche, permettant à Aristide de cumuler les avantages dans le monde que constituent une belle épouse, un grand nom, une grande fortune et de belles propriétés sans avoir l'inconvénient de les partager avec un héritier. Elle mène une vie de luxe insolent et de succès mondains, cherchant à satisfaire son désir de vices et de plaisirs. À l'arrivée au foyer familial de Maxime, elle le traite comme son enfant, rapidement comme son ami avant de former le projet de le séduire et d'en faire, avec succès, son amant. Lorsque Maxime la quitte pour se marier à Louise et que son mari lui vole ses biens, elle sombre dans le chagrin, le jeu, et finit par mourir d'une méningite. Emile Zola, La Curée, 1872.

Maxime Rougon/Saccard : Fils de Aristide et Angèle Rougon, il passe les quinze premières années de sa vie à Plassans élevé par sa grand-mère, Félicité Rougon (La Fortune des Rougon). Arrivé à Paris après la mort de sa mère, son physique androgyne et sa malice lui ouvrent les faveurs des hautes bourgeoises parisiennes. Archétype de l'homme-femme, symbole de la décadence de la haute société

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