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Dissertation Sur Le Mal

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portons aux mœurs telles qu’ils existent en les considérants comme des normes. On se fie d’abord à « ce qui se fait » et « ce qui ne se fait pas ». Il y a des comportements socialement admissibles et ils indiquent le « bien » et des comportements inadmissibles qui indiquent le "mal". Nous nous servons en cela du jugement commun, du jugement des autres pour décider du bien et du mal. Dans un cas difficile on allait vers les hommes du passé. Parce que les hommes qui ont beaucoup vécu ont davantage d’expérience, ils peuvent éduquer les générations nouvelles.

De la même manière, l’exemple des grands hommes fournit des modèles du comportement à l’égard de ce qui est bien ou mal. Nous avons dans notre histoire des héros de la morale, comme Socrate, Rousseau … Chaque culture possède aussi ses autorités morales. Nous pouvons nous tourner vers ces hommes illustres pour nous demander ce qu’ils auraient fait à notre place. Consulter la tradition, c’est se référer à des valeurs qui possèdent l’avantage de la durée, à des valeurs qui ne sont pas éphémères.

Pour Thérèse l’exemple de Mme Numance en tant que grande femme fournit des modèles de rectitude du comportement à l’égard de ce qui est bien ou mal. Mme Numance a tout pour elle : l’argent , le bonheur ,l’élégance ,le fait d’être bien cultivée, le modèle presque irréprochable de comportement qu’elle fournit a l’égard du bien et du mal « elle œuvre pour le « Bien » » .Toutes ses qualités incitent Thérèse à essayer de ressembler a Mme Numance.

B.La société

La société nous aide à réfléchir sur la limite entre le bien et le mal .Car elle est régie par des opinions, des idées communes qui permettent de fixer des règles, les lois permettent de discerner davantage la différence entre le bien et le mal en se disant ce qui est bien de faire ou pas, si l’action que l’on fait est bonne ou pas. Certes, voir dans la loi une indication du bien et du mal n’est pas inexact. Car cette dernière s’appuie effectivement sur une morale, la morale civique.

En prenant l’exemple de Macbeth de Shakespeare nous pouvons dire qu’au début Macbeth ne pouvait se résoudre à tuer le roi Duncan car il voyait en lui le père de la nation, hiérarchiquement il lui devait du respect, notion que la société lui a inculqué, donc la société permet à l’homme par le biais de ses lois de distinguer le bien du mal .

C.L’éducation

L’éducation est aussi un apprentissage pour pouvoir discerner la limite entre le bien et le mal. L’éducation des parents mais aussi de l’école permet d’inculquer des valeurs à l’enfant, des règles et donc de réfléchir sur le bien et le mal, et les différentes règles apprissent permettent à l’enfant de se fixer des limites entre le bien et le mal.

Dans la Profession de foi du vicaire savoyard, Rousseau nous incite à réfléchir sur l’éducation idéologique des jeunes. C’est donc un livre de référence, un livre idéologique qui peut être utilisé dans le but de discerner le mal et le bien. En effet, ce dernier instaure une éducation idéologique pour permettre de discerner au mieux le bien du mal : Le Vicaire accepte d’héberger un jeune polisson pour le mener vers le droit chemin en lui inculquant les valeurs sociales qui permettent de distinguer le bien du mal.

2.Ne peut-on compter que sur la convention pour distinguer le bien du mal ?

A. Les conventions diffèrent selon les sociétés

On peut toujours dire que c’est la société qui fournit la morale. En effet, c’est à la société de formuler dans ses règles ce qui lui est avantageux ou néfaste. Il est assez commun de regarder le bien comme ce qui est socialement utile et le mal, comme ce qui est socialement nuisible. Mais comme les sociétés sont diverses, la conscience morale varie selon les types de croyances en vigueur dans les différentes sociétés. Il est de ce point de vue hors de question de penser que la moralité soit la même dans différents pays et à différentes époques. Les mœurs changent aussi bien dans l’espace que dans le temps, mais ils demeurent soumis à un principe : ils comportent des règles sociales qui contribuent à la nécessité de la conservation de la société. La société se protège en soumettant l’individu à des règles et ces règles ne peuvent pas prendre naissance dans les humeurs changeantes des individus, elles viennent de la société. Il existe un consensus pour admettre en théorie que ce qui est utile globalement à la société est le bien, ce qui n’est pas utile, ce qui se révèle néfaste pour tous est un mal. La morale sera alors affaire de calcul utilitaire pour le bien de tous mais variera en fonction de la société, ses mœurs et croyances et aussi car la société est en même temps un théâtre de conflits d’intérêts et puisque les intérêts différent d’individus en individus, le jugement du bien et du mal diffère aussi car ce qui peut être jugé bon par une personne (bien individuelle) peut ne pas l’être une autre (bien générale).L e fait que Macduff ait tué Macbeth peut expliquer cette idée de différence de croyances , mœurs et conventions dans les sociétés :L’Ecosse est redevable à Macduff qui l’a débarrassée de son tyran c'est-à-dire Macbeth ; La société écossaise ou plus précisément la loi écossaise ne punira pas Macduff pour avoir tuer le roi et enclencher la

Révolution .Normalement la loi punit toute personne qui va à l’encontre de la volonté du roi et du pays mais pour les écossais ; le meurtre commis même si commettre un meurtre est mal c’est transformé en bien. Mais imaginons les regards que porteront les autres pays sur cet

acte là .Certes, Macbeth était un mauvais roi mais le tuer c’est lui ressembler :La violence n’amène que la violence .Pour ces pays là, tuer le roi n’est pas la solution , le renversé et le juger oui mais pas le tuer sans qu’il ne puisse se défendre lors de son jugement .Pour l’Ecosse ,le meurtre du roi est un bien général mais dans d’autres pays c’est « mal » car une personne a été tué sans être jugé alors que la loi veut le criminel soit juger et qu’il puisse se défendre. Ces deux visions du meurtre commis montrent que le mal et le bien ne peuvent être jugés que par la convention car cette dernière diffère de société en société.

B.Complexité du bien et du mal

Selon

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