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Est-On Responsable De Ce Que l'On a Pas Conscience?

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tel ou tel animal ou pourquoi nous faisons ces rêves si délirants mais il y a en nous un étranger qui se manifeste de temps en temps dans nos gestes , nos rêves , nos manies ou dans nos actes manqués ; cet étranger qui est donc l’inconscient.

Freud disait : « je ne suis pas maître dans ma propre demeure », pour lui il y a des raisons aux conduites les plus déraisonnables et un sens derrière nos rêves seulement ces explications nous échappent, c’est que certaines pulsions, certains désirs incompatibles ont été refoulés hors de notre conscience, mais continuent cependant de se manifester dans nos actes manqués , nos rêves, nos lapsus, nos névroses, nos oublis involontaires , nos angoisses nos phobies ; ainsi ces actes sont inexplicables et constituent des preuves de l’inconscience et nous ne pouvons pas décider de celle-ci dont nous somme l’objet et dont nous ne pouvons pas échapper.

Ce que je suis c’est aussi ce dont je n’ai pas conscience mais qui fait partie de moi. Tout ce qui se passe en nous sans que nous ayons la perception fait partie de nous. Freud a mis en évidence le fait que l’inconscient nous détermine et fait de nous ce que nous sommes, or nous n’avons aucun pouvoir sur lui, nous n’en sommes pas responsables car personne ne serait vraiment responsable de ses actes et les crimes pourraient être mis sur le compte de l’inconscient. L’inconscient renverrait donc au corps et donc a des mécanismes purement psychologiques comme par exemple la respiration ou la digestion qui nous constituent.

C’est en ce sens que sans conscience il y a un manque de responsabilité car tout acte refoulé par la conscience, ne nous ait pas considéré comme responsable car nous ne pouvons pas prédire ce qui va nous arriver. Freud remet donc en question les fondements de la responsabilité.

Dans cette deuxième partie nous allons montrer ce dont nous nous ne sommes pas responsables. Je suis responsable de mes actes par rapport à ces influences inconscientes. Il est difficile d’argumenter en disant que je suis de ce que le monde a fait de moi. Nous avons été formés depuis l’enfance, grandie dans un contexte sociale, dans une langue, dans une classe sociale, dans une religion ou même une idéologie politique. J’ai été formé, reformé ou même déformer dans ma manière de penser ; mais seulement raisonner ne dépend seule de ma liberté. Je porte une connaissance de soi et donc la responsabilité de mes actes dans ce monde qui est mon monde car lorsque nous voyons les choses de la Nature changé, nous ne pouvons pas dire que cela ne nous regarde pas. Nous sommes donc responsables de tout ce qui se passe dans le monde.

L’homme est conditionné par sa classe sociale, son salaire, la nature de son travail mais toutefois, les situations dans lesquelles l’homme évolue ne prenne sens qu’en fonction de ses choix. Un autre projet de soi-même est toujours possible. Sartre affirme que même notre avenir ne saurait être la suite de notre passé et nos choix présents réactualisent et donne un sens nouveau à notre passé. Nous pouvons prendre l’exemple du prolétaire qui lui décide d’une certaine façon de sa condition car il peut agir au sein d’une situation qu’il n’a pas choisie par la révolte, l’indifférence ou même la soumission. Je suis donc responsable de mon avenir qui ne dépend seulement de mes choix.

Nous sommes seuls responsable de nos actes car la responsabilité c’est précisément la capacité de répondre de ces actes, de ces choix. Pour être responsable d’un acte, il faut non seulement avoir conscient d’avoir agi mais il faut aussi reconnaître dans l’acte son intention propre. Selon Sartre par opposition à Freud, Etre une conscience c’est donc condamné à être libre. L’homme est sans excuse, responsable de ses actes de lui-même comme de toute l’humanité car pour lui l’inconscient n’est qu’une conduite de mauvaise foi que l’homme adopte pour refuser sa liberté, fuir ses responsabilité. Pour lui l’homme n’est rien d’autre que la somme de ces actes.

L’homme est donc seul responsable de ses actes mais est-il libre ?

Enfin dans cette dernière partie nous allons nous demander si la responsabilité appartient seulement à l’homme responsable ou si elle appartient aussi à l’homme qui n’a pas conscience. Que devient la liberté s’il existe des actes ou des choix qui échappent à notre volonté ? Nous sommes seuls responsables de nos actes, il nous appartient donc à nous seul de faire ou pas quelque chose ils ont donc pour source un libre projet de la conscience, je suis donc moralement responsable des mes actes. Selon Descartes dans les Méditations métaphysiques à la quatrième méditation, nous sommes responsables de la vérité comme de l’erreur, comme du bien et du mal puisque fondamentalement je suis seule à décider de nier ou d’affirmer, ou décider de faire le bien ou le mal. Par exemple lorsque je me trompe par ignorance c’est toujours volontairement car il ne tient qu’à moi de suspendre mon jugement ou mon action en l’absence de conscience.

Il est difficile de soutenir que tous nos actes même qu’ils nous engagent sont le fruit d’un libre choix car malgré nous certaines scènes se répètent. L’inconscient est un concept non-maîtrisé c’est-à-dire que nous n’avons pas la perception de certains actes qui arrivent sans le vouloir. Il est donc pour nous difficile d’être libre au niveau psychique car certaines choses de notre passé présentes des caractères de solidité et de rigidité qui nous suit jusqu’à l’âge adulte dans notre façon d’agir ou de penser. Nous pouvons donc affirmer qu’avant même de nous

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