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e lui-même à califourchon sur sa bombe, déclenchant ainsi le conflit nucléaire

Dans la " War room ", un personnage énigmatique propose une solution pour empêcher l’anéantissement de l’espèce humaine toute entière : le Dr. Folamour, un homme en fauteuil roulant et à l’accent allemand prononcé. Entre deux " tics " de son bras semi-paralysé rappelant furieusement le salut hitlérien, le bon docteur propose de constituer une sorte d’Arche de Noé dans un abri anti-atomique. Il achève de convaincre les réticents, Turgidson en tête, en soulignant qu’il faudra, " hélas ", pour assurer la survie et la reproduction de l’espèce, " sacrifier le sacro-saint principe de monogamie. ". Quant à sélectionner ceux qui seront sauvés, il suffira de se baser sur des données " scientifiques " telles que la jeunesse, la santé, la pureté de la race… Tandis que Folamour sort miraculeusement de son fauteuil roulant en criant : " Heil, mein Führer, je marche !!! ", le reste du monde est emporté dans un feu d’artifice d’explosions nucléaires tandis que résonne une chanson de Vera Lynn, We’ll meet again.

Petite anecdote sur la fin du film, elle devait être burlesque : une bagarre de tartes à la crème dans la salle de guerre devait clore le film. Le problème est que les personnages n'étaient plus identifiables sous leur couche de crème fouettée. A cela s'ajoute le fait que les acteurs étaient morts de rire, il aurait fallu retourner la scène, or Columbia Pictures avait prévenu Kubrick qu'il devrait tourner la scène en une seule prise car elle était coûteuse. Résultat Kubrick a laissé tombé et le film s'achève sur le Docteur Folamour qui se lève de son fauteuil roulant, mystérieusement revigoré par son retour au pouvoir nazi et tout excité à l'idée de forniquer dans le bunker !

Le prologue se situe donc dans le ciel, entre les nuages et le sommet des montagnes. Débuter ainsi le film est une manière de suggérer la peur nucléaire qui est perçue comme une épée de Damoclès. Le président des Etats-Unis (chef de l’exécutif) est entouré de son état major. En arrière plan, figurent sur des écrans les cartes des Etats-Unis et de l’URSS avec le trajet des bombardiers et des objectifs à atteindre.

C’est un lieu qui symboliquement résume à lui seul la guerre froide.

Une atmosphère de peur nous est donnée par la bande-son dès qui imite le bruit sourd d’un avion en plein vol, pour créer une

sensation de peur chez le spectateur.

Etude de deux séquences du film:

-La scène du téléphone rouge:

Dr Folamour Strangelove 38 :20 à 43 :00

· Séquence tournée au Pentagone, dans la salle de commande de l'état-major américain, avec le président des EU, à ses côtés l'ambassadeur russe aux Etats-Unis et autour de la table tous les hauts militaires américains. Un lieu clos où se joue le sort du monde.

· En arrière plan, les cartes de l'URSS, des Etats-Unis et de l'Europe, rappel d'un monde divisé en deux où il faut surveiller l'autre et localiser les cibles les plus intéressantes en cas de conflit armé.

· Les débuts de la conversation téléphonique sont marqués par l'embarras du président américain; après de longues politesses, il introduit le sujet de la bombe atomique puis rentre peu à peu dans les détails concernant les événements dont il veut parler. La volonté d'attaquer l'URSS se transforme en "quelque chose d'idiot", décalage complet du vocabulaire et de la réalité de la situation qui rend cette scène surréaliste (impression d'un enfant qui reconnaît qu'il a fait une bêtise mais pas si grave).

· En face, le président russe (que l'on n'entend pas mais dont on devine les paroles) est dérangé en pleine fête; il est ,semble-t-il, ivre et ne semble pas avoir conscience de la gravité de la situation puisqu'il s'offusque lorsque le président américain lui dit ne pas appeler simplement pour lui dire bonjour et avoir de ses nouvelles.

· La scène devient de plus en plus surréaliste lorsque le president russe dit au président américain d'appeler lui-même le QG central de la défense aérienne du peuple à Cette scène remet en cause l'efficacité du téléphone rouge pour éviter un conflit nucléaire.

· La conversation se termine sur l'absurde compétition entre les deux présidents pour savoir lequel est plus désolé que l'autre; un moyen de rendre ridicule la compétition entre les deux Grands dans tous les domaines pendant la guerre froide.

-La fin du film:

-Le délenchement de la guerre nuléaire. 1h23,30 à 1h29·

Le major Kong chevauche la bombe qui détruit la base soviétique de Laputa.

C'est le mythe américain du cow-boy et du rodéo qui est ici revisité, une connotation sexuelle évidente aussi avec ce plan.

· Plan sur une explosion nucléaire; la guerre nuléaire est déclenchée et le monde en cours de destruction.· Scène dans la salle de commande de l'état-major américain, importance du huis-clos dans ce film. Impression d'oppression.

· Tous les dirigeants américains sont réunis ainsi que l'ambassadeur soviétique aux EU. Le Docteur Folamour y développe alors ses thérories pour la survie de l'espèce humaine. Kubrick montre l'absence de conscience morale de ce personnage mais aussi de ses interlocuteurs. La sélection automatique pour leur survie des hommes politiques et des militaires

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