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La crise subprimes

Synthèse : La crise subprimes. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  21 Octobre 2020  •  Synthèse  •  3 111 Mots (13 Pages)  •  480 Vues

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Sommaire

  1. Introduction        2
  2. L’origine de cette crise        3
  3. Les conséquences en France        5
  4. Un léger point sur les États Unis        8
  5. Les modes de régulation permettant une sortie de la crise        12
  6. Les similitudes et les différences entre 2008 et 1929        13
  7. Les principaux coupables de cette crise        14
  8. Conclusion        15
  9. Sources        16

  1. Introduction

En août 2007, une crise financière d’ampleur mondiale affecte l’ensemble du système économique. On l’appelle, la crise des « subprimes », les banques font faillite, les actions en bourses chutent, les ménages voient leur pouvoir d’achat dégringoler. Son origine est principalement due à des crédits financiers non remboursés aux Etats-Unis, les subprimes.

Une crise peut intervenir dans de nombreux domaines. Dans certains cas, elle peut entraîner un changement important. Dans d’autres cas, elle peut être dévastatrice. D’autre part, « subprime » provient d’un terme anglais désignant des emprunts risqués pour le prêteur contrairement à la catégorie « prime », c’est une forme de crédit hypothécaire.

Au travers de ce rapport, nous étudierons les faits qui nous ont conduits à une telle crise, mais également les conséquences de cette dernière. Par la suite, nous nous intéresseront aux modes de régulation permettant la sortit de la crise. Enfin, nous aborderons les similitudes et différences par rapport à la crise de 1929, et tenterons d’établir une liste des principaux coupables de cette crise.


  1. L’origine de cette crise

Généralement, lorsqu’une personne souhaite acheter un bien immobilier, elle contracte un crédit auprès d’un institut financier (banque). Chaque mois, la personne ayant contracté un crédit doit donc rembourser une partie de la somme empruntée à laquelle s’ajoute des intérêts. Dans le cas où la personne n’est plus en capacité de rembourser, cela s’appelle un défaut de paiement. Si le risque de défaut de paiement est faible (travail stable, situation familiale avantageuse, …), l’emprunt réalisé auprès de la banque est nommé « prime ». Néanmoins, si la banque décide que la personne peut potentiellement faire défaut de paiement (situation de précarité professionnelle, …), on parlera de « subprime » ou d’emprunt risqué. Au début des années 2000, les taux d’intérêt des emprunts sont au plus bas et la politique du pays encourage les ménages à investir dans l’immobilier. Beaucoup de ménages décident alors de contracter des subprimes afin de profiter de taux d’intérêts avantageux. A priori, les subprimes ne présentent pas réellement de risques car dans le cas où l’emprunteur n’est plus en capacité de rembourser, la maison sera saisie et vendue par les créanciers, il s’agit de l’hypothèque.

Les investisseurs américains y voient alors une véritable opportunité de s’enrichir et afin d’intégrer ce marché florissant, ces derniers font appel à la méthode de la titrisation. Cette méthode permet aux investisseurs de transformer les créances des clients en titres, c’est-à-dire des objets virtuels ayant de la valeur sur le marché financier. Les investisseurs « achètent » alors de plus en plus de titres aux instituts financiers ce qui force ces derniers à en produire de plus en plus. Pour cela, les banques doivent réaliser plus de prêts risqués (les subprimes) afin de répondre à la demande grandissante des investisseurs.

Durant des années, les investisseurs spéculent de plus en plus et s’enrichissent. Le problème avec ces nombreux investissements est qu’une bulle spéculative s’est formée. Cela s’explique par la relation entre le prix et la demande, plus la demande augmente plus le prix augmente. Mais en mai 2006, le nombre de défauts de paiement atteint un nombre record car trop de subprimes ont été accordés à des personnes qui ne peuvent absolument plus rembourser. Si l’on ajoute à cela l’augmentation exponentielle du prix de l’immobilier, il est évident que la somme à rembourser chaque mois est trop importante.

La solution paraît évidente pour les investisseurs, avec l’hypothèque, ils peuvent se saisir des maisons des personnes ne pouvant plus rembourser et les revendre. Mais le prix de l’immobilier ayant drastiquement augmenté, plus personne ne souhaite acheter. Les investisseurs décident alors d’arrêter d’acheter des crédits subprimes aux banques car cela devient de moins en moins rentable. Les banques se retrouvent donc avec un très grand nombre de subprimes qui sont pour la plupart dans l’incapacité totale de rembourser. C’est ainsi que la crise a débuté.

Crise du crédit immobilier à risque « subprime » : Décryptage,

Publié le 11 août 2007 par Christophe.

http://tradebourse.over-blog.com/article-7025862.html


[pic 1]
  1. Les conséquences en France

Jusqu’aujourd’hui une croissance affectée


La crise de 2008 à eu de tels effets sur l’économie française que le volume du PIB de la France en 2007 était de 1 801 milliards d’euros contre 1 812 milliards en 2013 , soit 5 année après la crise de 2008 pour retrouver un PIB équivalent en volume au PIB en volume d’avant-crise, ce qui est considérable.
Pour ce qui est de la croissance pure du PIB, on peut observer une croissance équivalente à 2,4 % en 2007 qui s’inscrit dans la continuité d’une croissance en plein essor depuis plusieurs années. Seulement, à partir de 2008, les taux de croissance s’effondrent, bien que 2010 et 2011 paraissent être des année très honorable en terme de croissance les taux qui y sont présentés sont en fait artificiellement élevé par les emprunts effectués par l’État et réinjectés dans l’économie pour faire redémarrer l’économie. Excepté ces deux années, on observe par la suite un ralentissement considérable de la croissance jusqu’à aujourd’hui qui ne cessera par ailleurs de s’arranger avec la crise du COVID-19. 
[pic 2]

Source : Statistica via les données de l’INSEE

Le chômage de masse


En 2008, le taux de chômage en France s’élevait à 7,4 % de la population active. Après la crise de 2008, le taux de chômage n’a cessé de grimper de 9,1 % en 2009 soit prés de 800 000 chômeurs supplémentaires faisant passer leur nombre de 2 millions à 2,8 millions.
C’est en 2015 que nous atteignons un pic de chômage avec une part de la population active au chômage équivalente à 10,4 % avant de redescendre à 8,5 % en 2019 ce qui représente tout de même une augmentation de 1 point de pourcentage par rapport à 2008.
On peut donc dire que le chômage de masse lié à la crise n’a pas su se résorber jusqu’à aujourd’hui. 

L’endettement des administrations publiques et la croissance


L’endettement des administrations publiques françaises est passé de 64,2 % du PIB en 2007 à 92,7 % du PIB en 2013, soit une augmentation en six ans de 28,5 points de PIB.
En voyant ses chiffres, on peut non seulement comprendre que l’endettement public est considérable et la possibilité de son remboursement est pour certains n’est autre que de l’ordre de l’utopie, mais on peut aussi comprendre que la croissance de la France depuis la crise de 2008 et très fortement financé par la dette publique.

La Dette publique en chiffre


Si en 2008 la dette publique brute de la France représentait 65,2 % du PIB soit 1,294 milliards d’euros, en 2019, elle représente 98,8 % du PIB soit 2 380,1 milliards d’euros.
Le coût réel de la crise n’est pas vraiment calculable étant donné que les effets de cette dernière produisent un effet boule de neige qui entraîne une augmentation perpétuelle de la dette publique.
On peut cependant constater une hausse de plus de 1000 milliards de dollars brut de la dette publique française qui n’est aujourd’hui plus remboursable.

Palier au déficit

Dans un souci de palier au déficit public, c’est très naturellement que l’État s’est tourné vers ses citoyens plutôt que vers les établissements bancaires responsables de la crise par leurs manques de vigilance et de contrôle. On estime à 140 milliards d’euros par an l’augmentation des prélèvements obligatoires en France, seulement cette augmentation ne peut être indéfiniment plus importante ce n’est donc pas une solution durable pour rembourser le déficit.

Un pays qui n’est pas auto-suffisant

La dette et les choix politiques de nos élus ont considérablement ralenti le développement de la France notamment au niveau de son industrie. Aujourd’hui, c’est un pays qui ne se suffit pas à lui-même qui nous accueille. Avoir une balance commerciale en déficit est un réel problème puisque cela signifie que le pays importe plus que ce qu’il n’exporte et donc une accumulation de dettes chaque année. Un léger déséquilibre n’est pas forcement signe de conséquences graves seulement en 2018 ce déséquilibre affichait un déficit de la balance commerciale de 32,1 milliards d’euros, bien qu’au premier semestre 2019, ce déficit s’est réduit à 27 milliards d’euros, il est clair qu’avec les événements récents liés au COVID, ce déficit va s’accroître.

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