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Les décisions de HSBC sur les prêts et la crise des créances hypothécaires à risques : qu’est-ce qui a mal tourné ?

Étude de cas : Les décisions de HSBC sur les prêts et la crise des créances hypothécaires à risques : qu’est-ce qui a mal tourné ?. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  11 Janvier 2016  •  Étude de cas  •  1 367 Mots (6 Pages)  •  1 444 Vues

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TRAVAIL NOTÉ 3 – Série D

ÉTUDE DE CAS « Les décisions de HSBC sur les prêts et la crise des créances hypothécaires à risques : qu’est-ce qui a mal tourné ?»

  1. Avec quels problèmes la banque HSBC a-t-elle été aux prises dans ce cas?

Quels facteurs en étaient responsables, sur le plan de la gestion, de la technologie et de l’organisation ?

La direction de HSBC a-t-elle bien cerné le problème ?

Réponse :

La banque HSBC a été au cœur de l’une des plus grandes crises financières  depuis la Grande Dépression.  HSBC étant  le plus grand préteur hypothécaire à haut risque des USA. Dans une quête de revenus élevés, HSBC a racheté des prêts à haut risque pour des milliards de dollars. Certains étaient revendus, mais une partie était gardée afin de récupérer les intérêts qu’ils rapportaient.

Avec une augmentation des taux d’intérêt, beaucoup de débiteurs de prêts à taux variables se sont retrouvés dans l’incapacité de payer les remboursements.

En 2007 le marché des prêts hypothécaires à risque était en train de s’effondrer, les profits qu’ils avaient générés, de disparaitre et la banque devait débourser des sommes astronomiques en guise de provision pour mauvaises créances afin de faire face à la situation.

Les facteurs suivants en étaient responsables :

-         En ce qui concerne la gestion : Il y a eu une grosse prise de risque durant la période de décroissance du marché immobilier. Le rachat des prêts à haut risque auprès d’un grand nombre de grossistes. Beaucoup d’entre eux étaient des prêts « gigognes » assortis d’hypothèques de second rang.

-        En thermes de technologie : Utilisation d’une technologie inadaptée. La cote FICO sur la quelle s’appuyait la banque pour analyser la solvabilité du demandeur du prêt n’avait pas fait ses preuves concernant les prévisions des rendements des prêts hypothécaires de deuxième rang ou à taux variable.

-        Et sur le plan de l’organisation : Manque de vérification lors de l’attribution des prêts. La banque estimait que le processus qu’elle a mis en place afin de prévoir combien de prêts risquaient de ne pas être remboursés était fiable. Cependant elle acceptait les prêts basés sur le revenu déclaré et sans obligation de fournir les documents le prouvant. Mais selon le Center for Responsible Lending, un grand nombre de candidats falsifiaient leurs revenus afin d’obtenir un prêt beaucoup plus élevé que ce qu’ils pouvaient s’offrir en réalité.

HSBC avait bien prévu une augmentation du nombre de cas d’insolvabilité et de comptes en souffrance, mais pas à tel point. Ce qui est absolument logique en vue de grand nombre de manquements au « process » de verification de la solvabilité des clients au prêt.  Donc, je pense que HSBC n’a pas bien cerné le problème par manque d’information sur la situation financière de ses clients.

2        La banque HSBC disposait de systèmes d’information et d’outils d’analyse sophistiqués pour prédire les risques que présentaient les demandeurs de prêts hypothécaires. Comment a-t-elle pu se retrouver dans une telle situation? Et si elle avait une solution depuis le début, pourquoi ne l’a-t-elle pas appliquée?

Réponse :         L’appât du gain a été plus fort. Aucun papier officiel prouvant les gains réels du demandeur de prêt n’était demandé lors de l’accord des prêts basés sur les revenus. Donc ils accordaient les prêts aux personnes qui n’avaient pas les moyens pour le remboursement. Tant que le rendement étant intéressant, les analyses effectuées s’avéraient donc justes aux yeux de la HSBC. Jusqu’au moment ou elles se sont avérées pas assez exactes, mais bien trop tard.

3        Quelles sont les solutions sur lesquelles s’est appuyée HSBC pour éviter que le problème ne persiste? Ces solutions sont-elles suffisantes pour renverser la situation en ce qui concerne les prêts hypothécaires à haut risque? Y a-t-il des facteurs dont HSBC n’a pas tenu compte? Lesquels?

Réponse :        En réaction avec les problèmes suite à la crise du 2007 avec les prêts à haut risque, sur le plan de la gestion, HSBC a rehaussé la cote FICO et a cessé d’émettre et d’acheter des prêts sur la base des revenus déclarés.

Elle a également doublé le nombre de représentants qui appelaient les emprunteurs en difficulté afin de discuter des plans de remboursement qui seraient mieux adapté à leurs situations.

HSBC utilise à présent la technologie de l’information qui décèle à temps les clients qui présentent le plus de risques de ne pouvoir faire leurs paiements mensuels.

La banque adopte un logiciel d’analyse d’Experian-Scorex pour aider les employés chargés du traitement des demandes de crédit à prendre leurs décisions. Ce logiciel comprend des outils permettant d’améliorer les décisions de gestion du risque et donne aux utilisateurs la possibilité d’utiliser d’une manière cohérente les modèles de cotation et les procédures de segmentation des portefeuilles.

Cependant, aucun changement concernant la verification de la véracité des données fournies par les demandeurs de prêts n’a été fait. N’importe quel logiciel ne sera pas fiable, aucune procédure ne pourra protéger la banque tant que l’information la plus importante lors de l’accord d’un prêt n’est pas fiable à 100%.

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