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L’industrialisation : Un levier de croissance économique

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Par   •  29 Novembre 2019  •  Dissertation  •  1 567 Mots (7 Pages)  •  579 Vues

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L’industrialisation : Un levier de croissance économique

INTRODUCTION

I    ETAT DES LIEUX DU SECTEUR INDUSTRIEL AU MAROC :

1- DES PERFORMANCES ENCOURAGEANTES DU SECTEUR INDUSTRIEL :

  • Industrie automobile : un véritable locomotive de l’émergence industrielle :
  • Industrie aéronautique : un levier de modernisation de l’industrie nationale
  • Les industries traditionnelles : des performances indéniables.

2- DES DEFIS IMPORTANTS A RELEVER POUR ASSEOIR L’INDUSTRIALISATION DU PAYS SUR DES BASES SOLIDES :

  • Des taux d’intégration locale à renforcer :
  • Un niveau de satisfaction de la demande à améliorer :
  • Un déficit commercial des échanges industriels qui affecte l’équilibre de la balance commerciale :

II ACTIONS A ENGAGER POUR REUSSIR LE DEFI DE L’INDUSTRIALISATION/

1- ACTIONS AYANT UN CARACTERE ECONOMIQUE

  • Investissement et formation, des leviers d’accélération  de l’industrialisation :
  • Une industrialisation porteuse de convergence territoriale :

2- ACTIONS AYANT UN CARACTERE SOCIAL ET ENVIRONNEMENTAL/

  •  Une approche d’écosystèmes intégrés pour une émergence industrielle :
  •  Garantir une industrialisation inclusive et durable:

CONCLUSION

L’industrialisation : Un levier de croissance économique

Le débat budgétaire est une question qui fait couler beaucoup d’encre chaque année : Taux de croissance, déficit budgétaire et commercial, endettement extérieur autant de questions qui sont sujet de plusieurs controverses mais dont la finalité est par unanimité : comment stimuler la croissance économique du pays qui est le seul moyen de son développement.

Le rapport publié récemment de la banque mondiale atteste que le Maroc ne pourra atteindre le taux de 4,5% tel que fixé au niveau de la loi des finances de 2017, selon la même source, ce taux n’affranchira pas le seuil de 4%.

Légitime est le fait de dire que le Maroc est un pays qui dépend du ciel, nous sommes tributaires chaque année de notre pluviométrie. Le PIB agricole contribue à lui seul à plus de 50% dans la création de la richesse économique du Royaume.

Dans un environnement marqué par la pénurie des ressources naturelles, fortement impacté par les effets néfastes de la pollution et l’utilisation massive et irréfléchie des ressources non renouvelables, il est impératif et stratégique pour le Maroc de palier à sa dépendance vis à vis du secteur agricole par la valorisation des autres secteurs, en l’occurrence le secteur industriel.

Certes le Maroc dispose d’une batterie d’atouts qui font de lui une destination privilégiée de plusieurs investisseurs, un propos affirmé d’emblée par : l’avènement de Renault, Peugeot, Boeing et la création des usines de fabrications.

Nonobstant, le secteur industriel marocain demeure l’un des secteurs porteurs de la croissance économique nécessitant une attention particulière et ceci dans le but de l’ériger comme un levier de développement économique. De ce fait, comment le Maroc peut faire du secteur industriel un des principaux leviers de la croissance économique ?

Avant de donner réponse à notre question, il est opportun de se pencher sur l’état des lieux du secteur industriel au Maroc afin d’en déceler les atouts et les faiblesses et présenter dans une seconde partie quelles sont les actions que peut engager le Maroc pour édifier ce secteur comme l’un des leviers de notre croissance économique.

I    ETAT DES LIEUX DU SECTEUR INDUSTRIEL AU MAROC :

1- DES PERFORMANCES ENCOURAGEANTES DU SECTEUR INDUSTRIEL :

  • Industrie automobile : un véritable locomotive de l’émergence industrielle :

Notre pays n’a pas épargné d’efforts pour réunir toutes les conditions nécessaires au développement d’une industrie automobile nationale bien intégrée localement et dans les chaines de valeur mondiales.

Etant l’un des piliers importants du secteur industriel national, la branche automobile a vu son CA à l’X°  progresser de 7.3 % par rapport à 2016 ( part totale/ X 40%).

Le Maroc occupe, pour la 5ème année consécutive, la 2ème  place en Afrique après l’Afrique du Sud dans la production de véhicules soit 377 000.

  • Industrie aéronautique : un levier de modernisation de l’industrie nationale

Le Maroc a accordé une attention particulière au développement de son industrie aéronautique à meme de tirer profit des opportunités offertes à travers la mise en œuvre d’une offre complète et compétitive.

Quant à la branche aéronautique,  celle-ci occupe, certes, la 4ème place en termes de valeurs des X° , mais elle arrive en tete des branches ayant enregistré la plus forte augmentation de ses X° de 20% entre 2017 et 2016.

  • Les industries traditionnelles : des performances indéniables.

Celles-ci ont connu, à leur tour, des progressions notables de 6.1 % pour la branche textile et cuir, qui constitue le 2ème  secteur industriel exportateur. Et de 8.8% pour la branche des industries alimentaires, qui vient en 3ème position, avec un  CA à l’ X° de 32 M DHs.

2- DES DEFIS IMPORTANTS A RELEVER POUR ASSEOIR L’INDUSTRIALISATION DU PAYS SUR DES BASES SOLIDES :

Les performances industrielles énumérées précédemment ne devraient pas autant perdre de vue la persistance de quelques contraintes majeures dont la résorption serait opportune pour élargir les perspectives du secteur industriel. Parmi ces contraintes, il convient de citer ;

  • Des taux d’intégration locale à renforcer :

La dynamique industrielle du Maroc, notamment à l’export, s’est accompagnée d’une amélioration sensible de part de la VA locale contenue dans les X° globales du pays.

En effet et d’après les données de l’OCDE sur les échanges en VA, durant la période 2012-2014, la part moyenne du Maroc s’est établie à 74%.

  • Un niveau de satisfaction de la demande à améliorer :

La production des branches manufacturières ne couvre, en moyenne, que 64 % de la demande totale de l’économie marocaine, une proportion qui est inférieure à la proportion moyenne de l’ensemble des secteurs s’élevant de 78%.

Le reste de la demande est comblé par les importations à hauteur de 36%.

  • Un déficit commercial des échanges industriels qui affecte l’équilibre de la balance commerciale :

Par rapport au déficit commercial national, les échanges de biens industriels ont représenté 82% en moyenne sur la période 2008-2016. Ce sont les produits mécaniques et chimiques qui pèsent le plus sur le déficit commercial.

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