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Pas de pitié pour les gueux

Fiche de lecture : Pas de pitié pour les gueux. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  22 Novembre 2018  •  Fiche de lecture  •  1 678 Mots (7 Pages)  •  557 Vues

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FICHE DE LECTURE

Laurent Cordonnier est un économiste français chargé de cours à Science Po et maitre de conférence à Lille 1,appartenant au Centre Lillois d’Etudes et de Recherches Sociologique et Économiques appeler également Clersé qui est un laboratoire pluridisciplinaires accueillant plusieurs enseignants-chercheurs et chercheurs en science économique,sociologique,anthropologique et démographique.Il travaille depuis 2008 avec Le Monde et partage des idées keynésiennes.

Son livre « Pas de pitié pour les gueux » publié en 2000 est un livre pédagogique sur les théories économique du chômage et il est le troisième de ses ouvrages après ses premiers livres « Coopération et réciprocité » et « La réduction du temps de travail » paru respectivement en 1998 et 1999.L’importance de cet ouvrage est qu’il permet d’expliqué et comprendre des problèmes et sociaux liés aujourd’hui au chômage de manière simple et abordable à tous.

Dans ce livre Laurent Cordonnier fait une critiques des théories néoclassiques en cherchant à montrer comment les théories néoclassiques tentent de nous faire croire que les travailleurs sont les seules responsables de leurs mauvaises conditions.Au départ on a une introduction de la pensée néoclassique qui est réutilisé par de nombreux acteurs économiques et décideurs politiques mais également diffusé par nos médias,l’auteur souligne que si on s’intéresse de plus près à leur source on se rend compte qu’ils ne font qu’employer des théories économiques en apparence plausibles dont le discours est voilé par l’usage systématique des mathématiques et métaphores qui ensemble aident à faire croire au sentiment de vérité, en effet nous n’avons pas tous le bagage mathématique ou notion clé pour interpréter correctement ces informations.L’objectif de l’auteur, une fois après avoir aider à éclairer quelque points compliqués ,c’est de montrer comment ces théories économiques peuvent être incorrecte et éloigner de la réalité.

Tout d’abord il commence par expliquer que le marché du travail est censé assurer le pleine emplois et pour comprendre le fonctionnement de ce mécanisme il définit le travail, l’offre de travail,la demande de travail et enfin leur rencontre sur le marché du travail.

Pour l’auteur la majorité des salariés voient le travail comme une fatalité nécessaire dans le sens qui faut bien gagner sa vie pour subvenir au besoin du quotidien tel que payer un loyer,ses mensualités ou encore entretenir sa famille oubliant souvent la chance qu’ils ont de travailler mais si ils s’y accrochent tout de même se serait à cause de la peur du chômage.En réalité, le travailleur est un individu rationnel comme un autre qui est soucieux de maximiser son bien-être en procédant à des échanges.L’individu possède un bien qui est le travail,ce travail il pourra l’échanger contre un salaire en vue d’obtenir d’autre bien.Laurent Cordonnier appel ce bien « capital humain » qui est une sorte de capacité physique et intellectuel que possède un individu, ce capital humain chaque individu peut l’augmenter ou pas ( avec la durée des études ) expliquant ainsi la différence de capital de chaque individu.Mais contrairement a ce que Marx pensait un individu ne vend pas son capital humain sur le marché du travail mais ses « services producteurs » de ce capital humain tout comme il explique qu’un rentier ne vend pas son immeuble mais fait seulement louer a ses locataires le droit d’usage durant un certain temps donner.

Ainsi Laurent Cordonnier définit le travail comme le flux des services producteurs rendu par le capital humain lorsqu’il se combine dans la production avec les autres types de capitaux.

L’individu est un être parfaitement rationnel c’est a dire qu’il se comporte toujours de manière a maximiser son bien être et il est motivé par la consommation qui lui procure de l’utilité et le loisir.Cependant l’auteur nous dit qu’il est confronter a un dilemme,si l’individu travail il sacrifie du loisir donc il devra en permanence choisir entre l’utilité que lui procure la consommation et l’utilité que lui procure le loisir sachant qu’il doit renoncer au loisir si ce qu’il veut consommer est supérieure à son revenu.Un individu rationnel n’est pas raisonnable, il en voudra toujours plus et pour cela il aura toujours besoin de plus de salaire et c’est donc pour cela que la courbe de l’offre de travail est toujours croissante.

La demande de travail elle se place du coté du patron,en effet son objectif comme le rappel l’auteur est de réaliser le maximum de profit grâce à l’embauche et la mises au travail des salariés qu’il trouve sur le marché du travail mais cependant il n’est pas aussi facile pour le patron d’embaucher en effet il doit appâter le salarié avec un taux de salaire et doit accepter les conditions du marché.Le patron qui cherche à faire le maximum de profit embauchera tant que chaque heure de travail ajoutée au stock de main d’oeuvre lui apportera plus q’elle ne lui coute ce qui revient a pensé que la demande du travail est donc décroissante par rapport au niveau du salaire.

Enfin l’auteur explique que le rencontre sur le marché des salariés et patrons avec chacun leurs objectifs déterminera l’offre et la demande de travail avec le prix comme régulateur.Le prix d’équilibre étant automatiquement atteint lorsqu’on laisse jouer la concurrence entre les acteurs.La logique du plein emplois suppose qu’on ne peut améliorer la situation d’un agent sans détériorer celle d’un autre c’est donc en ce point que s’interroge Laurent Cordonnier si un marché autorégulateur assurant le pleine emploi existe vraiment.

Une fois les bases acquises l’auteur fait une critique des arguments qui seraient pour les néoclassiques la cause du chômage.

Selon les néoclassiques si il existe du chômage c’est que le fonctionnement du marché est entravé, cette entrave est due à la présence d’une réglementation imposant un prix ou fixant un plafond ou un plancher pour les prix, le SMIC.

Les salariés se regroupe en syndicat afin d’influencer sur les prix.Pour les néoclassiques, les syndicats ne sont pas là pour assurer le plein-emploi mais pour calculer le taux optimal de chômage. Le plein-emploi est un objectif de la bourgeoisie car au plein-emploi la production serait plus élevée et la productivité marginale du travail plus faible donc les entrepreneurs réaliseraient plus de profit.

En ce sens le SMIC n’est

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