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Peut-On Être Libre Sans Le Vouloir ?

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ce est un épis phénomène qui résulte de notre fonctionnement naturel. La Raison est l'instrument des passions, des désirs. Raisonner c'est calculer les moyens pour satisfaire nos désirs. La Raison n'est pas une faculté capable de mettre en cause nos désirs, et à nous en détacher.

I – Approche matérialiste de la liberté.

1 - La délibération n'est-elle qu'une illusion ?

Sartre oppose la conscience et la réalité. La conscience est une réalité purement subjective alors que la réalité se caractérise par l'objectivité → développement des sciences. La conscience n'est pas un objet ce qui signifie que pour Sartre, elle est vide de sens. La conscience est un néant subjectif. La conscience est absolument libre. Elle est libre de créer le sens de toute chose. Chez Sartre, « exister c'est être libre ». Cette liberté de la conscience, c'est la capacité de nous mettre à distance des choses, y compris par rapport à notre propre nature. Il n'y a pas d'essence humaine pré-établis. La liberté c'est le pouvoir de se choisir, c'est la possibilité de dire oui ou non de façon absolue, quelque soit les circonstances réelles.

→ « On n'a jamais été aussi libre que sous l'occupation ». Rien a de valeur sinon par la décision que je prends.

Conséquence : la délibération rationnelle est effectivement truqué puisqu'elle consiste à postériori a trouver des raisons de ce que l'on a décider. En réalité, les déterminismes présent sur moi lorsqu'ils sont invoqués, constituent pour Sartre ce qu'il appelle la mauvaise foi. Par exemple, ne rien faire c'est choisir de ne pas choisir, mais parfois nous refusons cette obligation de choisir et d'assumer ses choix. Pour Sartre, on ne peut objectivité les motifs et mobiles puisque ceux sont des contenus de conscience. Ainsi, la liberté ne consiste pas a délibérer, elle consiste un jaillissement originel, une spontanéité libre. La liberté et l'homme n'existe que comme projet fondamental. Et être livre, c'est adopter une certaine attitude par rapport à certaines circonstances. La liberté est un choix irréfléchi, c'est une manière de se situer dans la réalité. Ce n'est pas une réflexion objective sur les raisons qui me font choisir ce que je suis. L'homme est totalement responsable de ce qui est choisi, que la responsabilité c'est la prise en change totale de nos destins puisque je me créer en permanence. Sartre critique l'esprit de sérieux c'est-à-dire, ça consiste à dire que la valeur des choses est donnée, et non pas créer par notre subjectivité.

2 - La responsabilité morale.

La thèse de Sartre pose le problème de la responsabilité morale. En effet, si la liberté consiste en « un jaillissement originel », personne ne peut plus être tenu pour responsable de ses actes. Le concept de responsabilité suppose qu'une attitude est le résultat d'un choix rationnel et objectif, et non l'adoption irréfléchie d'une attitude. Donc les notions de responsabilité et de liberté sont directement liées, dans la mesure où être responsable c'est être libre. Si l'on punit quelqu'un c'est parce qu'on le considère libre, et on le suppose libre car responsable de ses actes. Donc pour le sens commun, la responsabilité consiste à avoir agit après réflexion. Quand on déclare un individu irresponsable, c'est qu'on le déclare mentalement irresponsable, mais on admet de ce fait qu'il n'était pas libre d'agir. Pour Sartre, au contraire, la liberté elle se révèle par une rupture radicale avec la réalité, et ce qui l'accompagne, c'est l'angoisse. Être libre c'est choisir en permanence son être, c'est-à-dire l'être de l'homme est de ne pas en avoir. Bref « l'existence précède l'essence ».

3 - La vertu et la liberté.

On trouve chez Aristote non pas une théorie de la liberté mais de la vertu. La vertu, c'est une capacité a délibérer correctement. Être vertueux, ça consiste à faire certaine chose (le bien, le juste) selon certaine disposition. Quelqu'un de vertueux, c'est quelqu'un de mesurer. On ne naît pas vertueux mais on le devient. La vertu fait l'objet d'un apprentissage. On devient libre. A force d'exercice et de répétition, les vertus mettent peu à peu en place des dispositions. Un acte une fois posé ne disparaît pas complètement, il laisse une trace qui s'enrichit par la répétition. La vertu, en s'exerçant, nous prédispose à l'exercer mieux. Pour Aristote, nos désirs devient de plus en plus capable d'obéir à notre raison. Dans cette thèse, l'acte libre est d'abord un acte moral.

La vertu intellectuelle concerne la connaissance, plus particulièrement la vérité, alors que les vertus morale concernent l'action. LA fonction de la vertu intellectuelle, c'est de fournir à l'homme une vérité. La fonction de la vertu morale, c'est de nous disposer le mieux possible pour mettre en œuvre cette vérité. L'existentialisme de Sartre a voulu faire de la liberté un absolu. Avec Aristote, l'homme n'est pas libre, il a la possibilité de le devenir. En effet, la thèse de Sartre suppose que nous pouvons faire abstraction complètement du milieu culturel, en premier lieu l'éducation. Elle fait abstraction aussi du fait que l'homme existe dans la réalité. Nous ne somme pas d'abord libre nous sommes des héritiers. Ce qu'on pourrait lui reprocher, c'est de dire « être libre, c'est être déterminé à faire le bien ». En effet, nos dispositions sont acquises et notre éducation joue un rôle majeur dans cette acquisition. Sartre dirait « quand je délibère, les jeux sont faits ». Pour les grecs, à la différence des modernes, la volonté n'est pas une puissance des contraires, on ne choisit pas le mal pour faire le mal. « Nul n'est méchant volontairement » → celui qui fait le mal, il le fait parce qu'il est ignorant du bien à faire. Nous sommes ici aux antipodes de l'idée chrétienne de volonté qui suppose le péché originel en tout être humain. Si quelqu'un désire quelque chose de mauvais, soit il sait que c'est mauvais, soit il croît que c'est bon. Si il croit que c'est bon alors il ne désire pas quelque chose de mauvais. Si il croit que c'est quelque chose de mauvais, alors son désir est un désir d'obtenir quelque chose de mauvais. Les mauvaises choses rendent les gens malheureux. Si personne ne veut être désirable, donc personne ne désir ce qu'il pense être mauvais.

On s'aperçoit qu'il y a deux grandes approches sur la liberté, celle que l'on trouve chez les grecs et qui fondent la liberté dans le délibération rationnelle en montrant comment la vertu s'acquière. L'inconvénient, c'est que cette approche de la liberté est intellectualiste puisque l'important est de savoir ce qu'il convient de faire. Conséquence: la liberté ne peut pas être absolue. Ma liberté ne peut être que relative et fait l'objet d'un apprentissage. Avec Aristote je deviens plus ou moins libre. Avec Sartre, je suis livre. Être libre c'est maitriser c'est pulsion. L'autre approche conçoit la liberté comme un absolue :

Sartre → soit c'est absolue est compris à partir de la subjectivité.

Obs → soit il est comprit matériellement.

II – Raison, liberté et bonheur.

L'ambivalence de la liberté.

L'étique stoïcienne est indissociable d'une théorie de la connaissance. La réalité est un cosmos c'est-à-dire c'est une réalité finie, ordonnée, belle. Si il y a un ordre des choses, il faut le connaître le plus possible. Constat : l'ordre des choses est nécessaire. Tous les évènements arrivent selon un ordre nécessaire. Il est irrationnel, et vain de s'y opposer. Nos désirs nous transportent dans l'irréel. Il faut renoncer ou changer nos désirs. La raison nous conduit a changer nos désirs puisqu'on ne peut pas changer l'ordre des choses. Il y a ceux qui dépend de nous, il y a ce qui ne dépend pas de nous : « les représentations des choses ne sont pas dans les choses elles-mêmes, elles viennent de moi ». Tomber malade, en soi, n'est ni heureux ni malheureux. Je juge l'évènement malheureux uniquement parce qu'il contrarie mon désir. Pour éviter d'être déçu par ce qui arrive, il suffit de ne rien n'attendre de ce qui arrive. Bien usé de notre pensée, ça consiste à

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