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Sciences Techniques Sanitaires Et Sociales

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acité à identifier les différents aspects du questionnement : 1 point

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LISTE DES ANNEXES

ANNEXE 1 :

Dossier de presse Améliorer la qualité de vie des personnes atteintes de maladies chroniques, Plan présenté par le ministre de la santé et des solidarités 24 avril 2007.

ANNEXE 2 :

Publication des textes d'application de la loi Hôpital Patients Santé Territoires (HPST) relatifs à l'éducation thérapeutique du patient, ministère de la santé et des sports.

ANNEXE 3 :

Extrait de la loi n° 2009-879 du 21 juillet 2009 portant réforme de l'hôpital et relative aux patients, à la santé et aux territoires (TITRE VI). Enquête sur les pratiques éducatives auprès des patients diabétiques de type 2 en 2001 , rapport de synthèse général.

ANNEXE 4 :

ANNEXE 5 :

Guide Affection Longue Durée (ALD) 8, diabète de type 2, Haute Autorité de la Santé (HAS), Service des affections de longue durée et accords conventionnels, juillet 2007.

ANNEXE 6 :

Deuxième Programme National Nutrition Santé (PNNS) 2006-2010, Livre des plans de santé publique, 2eme édition, novembre 2009.

ANNEXE 7 :

Les personnes en ALD au 31 décembre 2008, Points de repère n°27, décembre 2009. Site assurance maladie en ligne-ameli.fr, consulté le 29 Juin 2010.

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ANNEXE 1

Pourquoi un plan sur la qualité de vie des personnes atteintes de maladies chroniques ? En France, on estime que 15 millions de personnes, soit près de 20 % de la population, sont atteintes de maladies chroniques. Certaines souffrent même de plusieurs maladies à la fois. Une maladie chronique est une maladie de longue durée, évolutive, souvent associée à une invalidité et à la menace de complications graves. Les maladies chroniques comprennent : des maladies comme l'insuffisance rénale chronique, les bronchites chroniques, l'asthme, les maladies cardio-vasculaires, le cancer ou le diabète, des maladies lourdement handicapantes, comme la sclérose en plaques ; (…) De l'asthme infantile au diabète du jeune adulte, une maladie chronique, quelle qu'elle soit, détériore la qualité de vie. (...) L'Organisation Mondiale de la Santé fait de l'amélioration de la qualité de vie des personnes atteintes de maladies chroniques une priorité. La loi de santé publique du 9 août 2004 a pris en compte cette nécessité et prévu la mise en place d'un plan d'amélioration de la qualité de vie des personnes atteintes de maladies chroniques. (...) Ce plan est indispensable : - Parce que plus le patient est impliqué dans les soins et la gestion de sa maladie, plus la prise en charge est efficace ; - Parce que nombre de complications peuvent être évitées, si le patient est conscient des risques attachés à la maladie chronique dont il souffre et si on l'aide à acquérir les bons réflexes ; - Parce que du fait de l'allongement de l'espérance de vie et des progrès de la médecine, il y a et il y aura de plus en plus de personnes vivant de nombreuses années avec ce type de maladie; - (…) Pour répondre à ces exigences, le plan a quatre objectifs : 1) Aider chaque patient à mieux connaître sa maladie pour mieux la gérer, 2) Élargir la pratique médicale vers la prévention, 3) Faciliter la vie quotidienne des malades, 4) Mieux connaître les conséquences de la maladie sur leur qualité de vie. 15 millions de personnes souffrent de maladies chroniques (hors hypertension artérielle qui compte 7 millions de personnes), dont : - Diabète 2,5 millions - Asthme 3,5 millions -Psychose 890 000 - Maladie d’Alzheimer 900 000 - Épilepsie 500 000 - Maladie de Parkinson 100 000 - Cancer 700 000 - Insuffisance rénale chronique 2,5 millions - Sclérose en plaque 50 000 - SIDA 30 000 - Maladies rares 3 millions Page 4/8

ANNEXE 1 (suite) Mieux connaître sa maladie pour mieux la gérer Le constat Aujourd'hui encore, les maladies chroniques entraînent des complications qui pourraient être évitées ou retardées si les patients connaissaient les bons réflexes et les comportements à adopter et s'ils avaient appris à détecter les signes avant-coureurs d'une complication. Alors qu'il est essentiel qu'il applique son traitement dans la durée, le patient ne bénéficie souvent ni d'une information claire, compréhensible et accessible, ni d'une éducation adaptée lui permettant de gérer au quotidien sa maladie. (…) L'objectif - Informer et éduquer les patients, pour leur permettre de mieux comprendre leur maladie et ses évolutions possibles, de détecter les premiers signes de complications éventuelles et d'adopter les bons gestes. - Développer une éducation thérapeutique pour aider le patient et son entourage à mieux coopérer avec les soignants et maintenir ou améliorer sa qualité de vie. Il peut s'agir, par exemple, des gestes de surveillance et d'adaptation du traitement à réaliser chez un patient diabétique (contrôle de la glycémie et adaptation des doses d'insuline), asthmatique (mesure du souffle, recours aux médicaments), ou encore du respect d'une alimentation adaptée. Les mesures Diffuser auprès des patients des cartes individuelles d'information et de conseils. Ces cartes fournissent, de manière simple, les informations essentielles sur la maladie du patient (définition, cause, signes et conseils de prise en charge, « règles d'or »...). Les principales complications du diabète La rétinopathie diabétique : 1ère cause de cécité en France avant 65 ans, Les complications du pied : l ère cause d'amputation non traumatique en France (12 000 par an), L'insuffisance rénale : 30 % des 7 000 nouveaux dialysés par an sont diabétiques, Les complications cardio-vasculaires et notamment les infarctus.

L'intérêt de l'éducation thérapeutique et de l'accompagnement des patients est majeur pour éviter des complications en permettant au patient - D'équilibrer sa glycémie, - De respecter les règles hygiéno-diététiques, - De faire pratiquer chaque année un fond d'œil (seul 1 patient sur 2 en bénéficie actuellement), - De faire pratiquer examen et soins podologique (...) Dossier de presse Améliorer la qualité de vie des personnes atteintes de maladies chroniques, Plan présenté par le ministre de la santé et des solidarités 24 avril 2007.

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ANNEXE 2 Éducation thérapeutique du patient Mieux connaître sa maladie pour mieux la gérer, telle pourrait être la définition de l'éducation thérapeutique du patient (ETP), qui est aujourd'hui reconnue par l'ensemble des acteurs de santé comme une priorité pour les personnes atteintes de maladies chroniques. Elle est désormais inscrite dans le code de la santé publique par la loi du 21 juillet 2009 « Hôpital, patients, santé et territoires » (Art. L. 1161-1 à L. 1161-4). Publication des textes d'application de la loi HPST relatifs à l'éducation thérapeutique du patient, consulté le 16 octobre 2010, site ministère de la santé et des sports. ANNEXE 3 « Art. L. 1161-1.-L'éducation thérapeutique s'inscrit dans le parcours de soins du patient. Elle a pour objectif de rendre le patient plus autonome en facilitant son adhésion aux traitements prescrits et en améliorant sa qualité de vie. Elle n'est pas opposable au malade et ne peut conditionner le taux de remboursement de ses actes et des médicaments afférents(1) à sa maladie. Extrait de la loi n° 2009-879 du 21 juillet 2009 portant réforme de l'hôpital et relative aux patients, à la santé et aux territoires (TITRE VI). (1) Qui se rapportent à... ANNEXE 4 Le diabète, un problème de santé publique qui pose de manière exemplaire la question du développement de l'éducation du patient Quelques repères sur la maladie Le diabète est souvent considéré comme une pathologie modèle pour l'organisation pratique de l'éducation des patients. Cette maladie touche une part importante de la population : son taux de prévalence est estimé à 3 % en Métropole (Ricordeau, 2000) et supérieur à 10 % dans les DOM-TOM, sans compter la population des patients non diagnostiqués, estimée entre 300 et 800 000 personnes. En 1999, 27 000 décès ont été imputés au diabète (cause initiale et associée), soit 5 de la mortalité globale, et cette part est probablement sous-évaluée. Le coût de sa prise en charge représente, hors coûts indirects, 4,9 milliards d'euros par an en France, dont 2,1 milliards de dépenses hospitalières. Le terme de diabète recouvre en réalité deux entités pathologiques bien distinctes, le diabète de type 1 et le diabète de type 2, qui constituent deux réalités très différentes pour les patients et les soignants. Enquête sur les pratiques éducatives auprès des patients diabétiques de type 2 en 2001, rapport de synthèse général. Cécile Fournier, direction des affaires scientifiques, Inpes ; Julie Pélicand, Unité MD-ESP-RESO, université catholique de Louvain ; Isabelle Vincent, direction de la communication et des outils pédagogiques, Inpes, Août 2007.

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