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Voltaire

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France en 1532 et, abandonnée, elle est finalement démantelée en 1560.

Au nord de la ville, se déroule en 1364 la bataille d'Auray qui met fin à la guerre de succession de Bretagne qui opposait Jean de Montfort à Charles de Blois pour l'accession au duché.

Le port d'Auray porte le nom de "Saint-Goustan", patron des marins et des pêcheurs. Profitant largement de ses atouts,

celui-ci s'épanouit dès le XVème siècle pour connaître une période faste au XVIIème siècle. De cet âge d'or, il reste un certain nombre de maisons à colombages. Toutefois, au siècle suivant commence l'inéluctable déclin du port. La création de celui de Lorient vers 1665 et le déploiement de nouveaux réseaux routiers depuis Vannes et Hennebont constituent de sévères concurrents. L'arrivée du chemin de fer en 1862 puis la déviation de la route nationale en 1865 sonnent ses dernières heures.

L'activité économique se déplace alors de l'autre côté de la ville, autour de la gare. Source de travail, celle-ci donne naissance à un nouveau quartier dont le dynamisme ne décroît qu'à la fin des années soixante.

identité bien vivante que les habitants ont cœur à entretenir.

Aujourd’hui, Auray est constituée de quatre grands quartiers : SaintGoustan, le cœur historique, la Gare et Kerléano. Chacun a une histoire qui lui est propre et une

Des hommes qui ont fait l’histoire d’Auray, il faut retenir :

Benjamin Franklin. Diplomate, inventeur, scientifique, il débarque à Auray le 3 décembre 1776 en vue de rejoindre Versailles pour négocier un traité d’alliance avec Louis XVI. L’aide de la France permettra aux Américains de parvenir à l’Indépendance des Etats-Unis. Georges Cadoudal. Il naît au hameau de Kerléano le 1er janvier 1771 dans une famille de paysans aisés. Après avoir rallié dans un premier temps les idées révolutionnaires, il bascule dans le camp de la chouannerie. Il prend la tête de l’Armée Royale et Catholique de Bretagne. Après une tentative de complot contre Napoléon, il est arrêté et guillotiné à Paris en 1804. Jean Royère. Issu d’une famille aisée, Jean Royère débute sa carrière de décorateur à l’âge de 29 ans, sans formation particulière. Il obtient sa première commande en 1933 : le bar du Carlton sur les Champs - Elysées. Au sortir de la seconde guerre, il crée son entreprise et ouvre des agences dans de nombreux pays : Liban, Egypte, Syrie…devenant ainsi le décorateur des souverains du Moyen-Orient dont le Shah d’Iran.

Il ne faut pas oublier :

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les ducs de Bretagne, fondateurs de la ville les marchands et armateurs, garants de la dynamique économique les cheminots qui ont contribué à l’ouverture de la ville sur l’extérieur.

Saint-Goustan, port d'Auray

L’aménagement du grand port d’Auray s’achève en 1641. Les travaux donnent naissance à la place Saint- Sauveur puis se poursuivent vers le sud par l’actuel quai Franklin. La ville importe du vin, du sel, du cuir, du fer et de l’acier de Biscaye. Elle exporte du froment, du seigle, de l’avoine, du beurre, de la viande, du poisson, du drap et de la toile. Au 18ème siècle Auray est un des premiers ports morbihannais pour la construction navale. La création du port de Lorient (1665-1670) et le manque d’importantes voies routières pour relier Saint-Goustan à l’arrière pays sont à l’origine de la baisse d’activité du port. Celle-ci s’accroît avec l’arrivée du chemin de fer et la création en 1865 d’une nouvelle voie d’accès à Auray qui isole le port et réduit encore ses échanges commerciaux.

Le quartier placé sous la protection de St-Goustan, patron des marins et des pêcheurs, voit se dresser l’un à côté de l’autre deux clochers : l’église St-Sauveur (15ème s), la chapelle Notre-Dame de Lourdes (fin 19ème s).

La rue du Petit Port regroupe aujourd’hui le plus grand nombre de maisons à pans de bois (neuf sur la quarantaine subsistant à Auray).

La première mention d’un pont en pierre reliant la ville basse à la ville haute date du 13ème siècle. La forme actuelle du pont remonte au 18ème siècle. A l’extrémité droite de l’ouvrage est construit le bâtiment d’octroi.

Le château sera vendu aux enchères en 1560 sur ordre de Henri II roi de France après avoir été pris d’assaut par les troupes françaises. Le château d’Auray aura été le lieu de séjour des ducs. François Ier y épouse Isabeau d’Ecosse le 30 octobre 1442. C’est aussi une place forte stratégique. Le 29 septembre 1364, le duc Jean IV l’assiège mettant fin aux prétentions au duché de Bretagne de son adversaire Charles de Blois. Aujourd’hui, il subsiste quelques vestiges sur la rive droite du Loc’h : une tour ronde dite “tour du talus et trois contreforts qui supportaient le corps de logis du château.

Avant de procéder à la vente des ruines du château, une “rue neuve” est créée le 6 sept 1560 sur les douves nord. Quelques années plus tard, la rue est entièrement bordée de maisons et est nommée rue du château. Outre quelques maisons en pans de bois, la rue est bordée de belles demeures adoptant le calcaire, matériau noble en vogue au 17ème et 18ème siècle.

(Source "Flâner à Auray, le guide du patrimoine", voir dessus à droite)

La place de la République et ses abords

Place de la République : l’îlot des halles. Des halles médiévales, il ne reste plus rien aujourd’hui. Seul l’emplacement aura été conservé place de La République. Là, les halles auront à plusieurs reprises au cours de l’histoire été détruites puis reconstruites. Les halles actuelles datent de 1999. C’est en 1742 qu’est émis le souhait de construire l’actuelle mairie à l’est des halles. La maison de ville se tient alors à l'étage des halles et son assemblée s’y trouve à l’étroit. La réception définitive n’aura lieu qu’en 1782. L’architecte Jean Detaille de Kerroyant délaisse matériaux de la région et architecture locale pour un calcaire de Taillebourg (Charentes) et un style purement français. Au nord-ouest et accolé aux halles, un édifice est construit en 1907. Jusqu’à juin 2006, le tribunal d’instance y occupe le rez-de-chaussée tandis que l’étage loge un petit théâtre à l’italienne servant de salle des fêtes.

La rue du Lait. La chapelle de la Congrégation, des hommes de l’Immaculée Conception, accueille aujourd'hui l'office de tourisme. Elle date du 17ème siècle. De pieux artisans s'y réunissaient pour prier la vierge. Seule la façade est d’origine. L’église St Gildas est achevée en 1663. L’architecte Gilles Monsay associe formes médiévales et style baroque. A l’intérieur de l’édifice, se trouvent des éléments mobiliers de valeur : Gisant du Christ du 16ème siècle unique en Bretagne de part son ancienneté et sa polychromie, retable monumental du 17ème siècle, orgues du 18ème siècle, quatre statues des évangélistes (1838) sous le porche ouest.

Rue du Jeu de Paume Achevée en 1788, la prison rue du jeu de paume est alors l’une des plus modernes du département. Elle peut accueillir jusqu'à 90 détenus. Elle sera en service jusqu’en 1897, date à laquelle elle devient propriété de la Ville. Le rez de chaussée encore en état témoigne de la dureté de l’univers carcéral. Deux cellules disciplinaires ou cachots disposent de vastes bat-flancs sur lesquels dormaient les prisonniers.

Place du Four Mollet A Auray comme un peu partout en Europe, l’ordre du Saint-Esprit (né à Montpellier au 12ème s.) installe une commanderie du Saint-Esprit. Il s’agit pour l’ordre de soulager les pauvres et les orphelins. Totalement transformé au cours de l'histoire, l’édifice retrouve son aspect originel au cours de la restauration de 1990-94. Les architectes s’y employant distinguent 2 phases de construction : la plus ancienne à l’est (13ème s) correspond au coeur et la plus récente à l’ouest (14ème s) correspond à la nef. L’architecture de cette nef à cinq travées et à chevet plat est rare en Bretagne. Par contre le porche situé au sud-ouest de la chapelle plus tardif est plus classique dans la région. Une dernière messe est dite dans la chapelle en 1790. Pendant deux siècles, elle verra défiler militaires, pompiers, élèves et associations. Elle se verra attribuer le nom de “caserne Duguesclin”. Aujourd’hui, la chapelle reçoit des expositions et parfois des spectacles.

Rue

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