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Éthique Et Recherche. Stratégie, Expérimentation. |

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e de la recherche avec des colloques, des séminaires, dont certains sont particulièrement destinés aux jeunes chercheurs.

III. Expérimentation animale

Animaux utilisés et leurs usages. Cf. Graphes PPT.

Ethique est respect de l’animal : C’est la conception que l’on a de l’animal qui détermine ce que l’on va en faire. Or cette conception a évolué au cours du temps.

René DESCARTES : conception mécaniste.

Il a beaucoup influencé le monde scientifique (dire de quelqu’un qu’il est « cartésien »). IL est très bien vu en France, alors qu’il est rejeté dans les pays anglo-saxons par exemple. Il concernait l’animal comme un instrument, comme une machine, et qu’il était dénué de raison et de douleur. Il pousse l’instrumentalisation de l’animal à un haut niveau. S’il on adopte cette conception, on peut donc faire n’importe quoi sur les animaux.

A l’opposé, on trouve l’utilitarisme avec Jeremy Bentham, qui définit le plaisir comme l’absence de douleur. On peut le concevoir dans un premier temps comme le bonheur dans la société humaine, mais Bentham a été un peu plus loin en disant que si un animal est capable de souffrir, et que l’utilitarisme cherche avant tout à supprimer cette souffrance, on doit prendre en compte celle des animaux. L’animal est donc considérer comme un être sensible à partir de cette pensée de l’utilitarisme.

Cette pensée a été prolongé par Peter SINGER, dans son livre « La libération animale » en 1975. Il rejette le spécisme ; c’est-à-dire le fait d’avantager une espèce (l’Homme) sur les autres. Dans son libre, un chapitre concerne l’animal de recherche, et d’autres concernent les animaux d’élevage (-> il prône le végétarisme).

Autres points de vue de l’Homme sur l’animal :

Albert Schweitzer insiste sur le respect de la vie de manière beaucoup plus large, de la vie animale aussi bien que végétale.

Mary Midgley insiste plus sur le sentiment d’empathie envers les animaux. Cela signifie de ne pas forcément mettre l’animal sur le même plan que l’Homme, mais d’avoir un sentiment de compassion envers lui.

Bernard Rollin s’est penché sur la question des rapports entre l’Homme et l’animal, et il pense que l’animal a des intérêts, et à partir du moment où ces animaux ont conscience de ces intérêts, de ses désirs, de ses besoins, l’Homme a des devoirs envers les animaux. Ces devoirs induisent des droits pour les animaux.

Tom Regan (1983) considère aussi que les animaux ont des désirs qui sont des fins en soi. De ce fait, ils ont des droits directs, qu’ils en soient conscients ou non. (Livre : « Le droit des animaux »).

P. Taylor pense que la vie des animaux a une valeur en soi. Donc l’animal a des droits et compte moralement parlant.

Cette évolution de la conception des animaux a entraîné la création de lois.

La loi Grammont (1850) indiquait que les animaux étaient considérés comme des meubles. Par exemple, quelqu’un qui battait son cheval dans la rue avait une contravention, mais il n’était pas condamnable s’il le faisait chez lui. Suivie en 1976 de la loi Nature, qui dit que : «Tout animal, étant un être sensible, doit être placé par son propriétaire dans des conditions compatibles avec les impératifs biologiques de son espèce ». En France on avait un siècle de retard sur le Royaume-Uni par exemple.

Aux Pays-Bas, on reconnait la valeur intrinsèque des animaux, depuis 1992.

Maintenant, il est universellement reconnu en Europe que l’animal est un être sensible, puisque l’on reconnait cela dans le Traité d’Amsterdam (1997), donc les pays européens doivent veiller au respect des animaux considérés comme êtres sensibles.

IV. Directive 86.609.CEE

Protection des animaux d’expériences :

Les animaux en voie de disparition ne peuvent pas être utilisés. Il y a des règles sur leurs conditions d’habitats (taille des cages, vie en groupe maintenue pour les animaux grégaires, évité d’engendrer de la souffrance avec utilisation de médicaments si nécessaires …).

En France, tous les éléments de cette directive ont été traduits dans le droit français.

En novembre 2010, une nouvelle directive a été mise en place. Elle insiste sur le marquage, les soins, les conditions de mise à mort des animaux, et le fait que n’importe quel protocole doit être autorisé au préalable.

Principe des 3 R (Remplacer, Réduire, Raffiner).

On n’a plus le droit d’utiliser des primates en dehors de recherche médicale pour des maladies très « importantes » et mortelles.

Il faut classer la douleur causée à l’animal en 3 classes.

Les inspections seront plus courantes, ainsi que des sanctions.

Tous les pays européens ont jusqu’à novembre 2012 pour rédiger des textes de lois nationaux correspondants.

V. Les 3 R

Remplacer : lorsqu’on utilise des animaux dans une expérience, il faut autant que possible les remplacer par des modèles. Au lieu de tester sur un animal en

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