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Analyse De Pratique Ide, Enseignement À Un Stagiaire

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ce soin c'est-à-dire l’hygiène (usage de solution hydro-alcoolique, respect du matériel stérile, du tri des déchets….), la dextérité et l’efficacité du soin. Tout au long du soin j’ai mesuré son analyse réflexive sur ses gestes effectuer en lui posant des questions : pourquoi fais-tu comme ça ? Pourquoi n’as-tu pas réutilisé cette pince ?….

Faire un soin c’est bien mais le comprendre c’est mieux.

Hypothèse : ma manière d‘encadrer est-elle adaptée et optimale ?

Durant cette formation, j’ai pu déjà me confronter à une situation d’encadrement de stagiaire qui avait été concluante. Je souhaitai par cette nouvelle pratique confirmer ou non mes méthodes d’apprentissage pour ce genre d’enseignement et améliorer ma façon de transmettre mon savoir.

PHASE EXPLICATIVE

Afin de mener à bien cette action, j’ai mobilisé quelques concepts indispensables :

- Encadrement : Forme d'intervention distante où l'intervenant observe et guide une activité structurée. Il permet un enrichissement professionnel mutuel et le développement de la professionnalité, aboutissant ainsi à une pratique qui s’appuie sur une base de connaissances rationnelles qui intègre des pratiques adaptées à des situations.

- Apprentissage : Période pendant laquelle quelqu’un apprend un savoir-faire nouveau et le processus par lequel ce nouveau savoir s’acquiert. Sept principes généraux : chaque apprenant a son rythme et sa façon d’apprendre, un apprenant actif apprend mieux qu’un passif, tout comportement renforcé positivement a tendance à se reproduire, la connaissance immédiate des résultats facilite l’apprentissage, il faut que la situation d’apprentissage ait un sens pour l’individu si on souhaite qu’il apprenne, un apprentissage distribué est plus efficace qu’un apprentissage massé, il faut diviser la difficulté en difficultés élémentaires. Les théorie de l’apprentissage se divisent en deux grands courants : le courant béhavioriste (Skinner) avec une théorie de l’apprentissage basée sur la modification du comportement liée à des stimuli issue de l’environnement et le courant cognitiviste (Piaget ou Rogers) avec une théorie davantage basée sur l’apprenant, sur la manière dont il conduit son apprentissage

- Accompagnement : Selon Paul (2004) l’accompagnement constitue une posture spécifique au centre d’actions déterminées par des pratiques définies. Il dépend d’une manière générale de nos facultés de communication et d’explication.

- Tutorat : Est une relation qui s’établit entre deux personnes dans une situation professionnelle formative et/ou normative.

- Collaboration : Action[->0] de[->1] collaborer[->2], de[->3] coopérer[->4].

- Coaching : Processus d’accompagnement destiné à favoriser un environnement de croissance et d’optimisation de potentiel d’un individu.

- Evaluation Formative : Evaluation ayant pour but d’informer l’apprenant puis l’enseignant du degré d’atteinte des objectifs. Elle permet à l’étudiant de se situer par rapport aux objectifs attendus.

PHASE ANALYTIQUE

L’encadrement fait partie intégrante du rôle infirmier.

En ce qui concerne l’enseignement, j’ai utilisé le style pédagogique associatif en me centrant à la fois sur le contenu et sur l’apprenant. Je me suis donc placée comme une personne ressource dans le but de faciliter son apprentissage et de le rendre acteur de la situation. Comme il est précisé dans la définition du mot apprentissage, « un apprenant actif apprend mieux qu’un passif. De plus, pour acquérir des pratiques, il me semble essentiel de se mettre « a la tache » quitte a faire des erreurs et être reprit afin d’optimiser et d’accroitre ses connaissances et sa dextérité.

Il me semblerait qu’une activité pratiquée s’intègre plus aisément qu’une observée surtout dans un domaine tel que la réfection de pansement.

Sachant que l’élève avait déjà abordé la théorie en cours, j‘ai préféré m’inspirée du courant béhavioriste de Skinner en renforçant ses acquis et en l’encourageant. Cela m’a permis de la mettre en confiance dans son apprentissage.

Lorsque il faisait une erreur, je lui signifiais sans pour autant lui dire laquelle dans le but de le faire travailler sur sa pratique, son sens de l’observation et son analyse réflexive.

Tout au long de la formation infirmière, les formateurs nous emmènes a nous questionner, a développer notre analyse réflexive dans le but s’interroger sur notre pratique, « pourquoi faisons-nous comme ça et pas autrement ?... » pour au final se remettre systématique en question puisque rien n’est jamais acquis, évoluer dans notre pratique professionnelle et donc devenir des infirmiers compétant.

J’ai donc mobilisé un outil d’outil d’apprentissage appelé l’auto correction qui favorise le renforcement positif et l’assimilation des informations reçues ou non encore enregistrée.

Je me suis mise à la « hauteur » de l’élève afin que l’enseignement soit le plus compréhensif et le plus attrayant possible.

J’ai mobilisé le feedback (ou rétroaction) autant pour la théorie vis-à-vis de ses savoirs déjà acquis que pour le soin. Cet outil de communication bilatérale me semble essentiel dans un encadrement. Il ne s’agit pas pour l élève de répéter mécaniquement le message initial reçu mais de reformuler le contenu transmis sans déformation. C’est un ingrédient essentiel de la correction des erreurs mais aussi du renforcement positif.

Dans le domaine de l’interaction enseignant–apprenant, le feedback fait partie intégrante de l’échange conversationnel, il est considéré comme le facteur principal d’apprentissage.

J’ai fait appel à sa mémoire pour resituer les étapes du soin selon la fiche technique. J’ai essayé de mobiliser plusieurs outils de l’apprentissage afin que l’objectif final soit pleinement atteint. L’enseignement s’est fait tout naturellement tout comme l’utilisation des différents outils d’apprentissage.

Ne connaissant pas l’étudiante et sa façon d’apprendre, j’ai exploité différents niveaux taxonomiques dans le but d’atteindre son objectif. Le niveau cognitif basé sur le savoir en termes de soin selon la fiche technique. Le niveau sensori-moteur a été utilisé avec la mise en situation mais aussi le niveau psychoaffectif qui se situe au niveau des attitudes et du relationnel. J’ai donc utilisé plusieurs outils : visuels et verbaux toujours dans un souci de transfert de connaissances, d’acquisition d’apprentissages et d’habiletés axés sur la pratique professionnelle.

Les questions que je lui posée durant le soin m’ont permis d’évaluer à la fois ses connaissances et ses habiletés d’analyse. Cette manière détournée m’a permit de voir si l’élève avait comprit et assimilé toutes les informations en appliquant ses connaissances de façon pertinente et réfléchit.

J’ai utilisé l’évaluation formative qui permet de renseigner l’élève sur son niveau d’apprentissage à savoir ce qui est acquis ou encore ce qui est à améliorer toujours dans un souci de valorisation et de progression. Je me suis basée sur le modèle du port folio qui me semble intéressant à utiliser en ce qui concerne des pratiques professionnelles. A la fin de la séance nous avons donc fait un débriefing dans le but de déterminer ses

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