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Etude de cas sur l'ours.

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Par   •  28 Avril 2016  •  Étude de cas  •  626 Mots (3 Pages)  •  968 Vues

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Une nouvelle espèce d’ours due au réchauffement climatique ?

En 2006, au nord-ouest du Canada, un hybride fertile issu d’un croisement entre Ursus maritimus (ours polaire) et Ursus arctos (Ours brun, ou grizzly) a été découvert. Un des caractères illustrant le plus la notion d’espèce actuelle à part les critères physiques est l’interfécondité, c’est à dire que deux individus d’espèces différentes ne peuvent pas se reproduire, ou du moins donner vie à un hybride fertile ce qui nous pose ici problème car les documents présentés nous informe qu’un hybride fertile issue de deux espèces différentes a été découvert, ce qui est totalement contradictoire avec ce critère. Nous allons étudier et expliquer l’apparition de cet hybride fertile à partir des documents donnés, en étudiant dans un premier temps chaque document un à un, puis les croiser les uns aux autres afin de tenter de répondre au problème posé.

D’après le document n°2, nous pouvons clairement observer que l’ours polaire et l’ours brun ont des caractéristiques bien distinctes, telles que leur milieu de vie, leur régime alimentaire, ainsi que la couleur de leur pelage et leurs dimensions.

Malgré ces différences environnementales, le document n°3 nous indique une ressemblance génétique entre six des huit espèces réunies au sein du taxon des Ursidés, et donc entre Usus maritimes et Usus arctos qui possèdent tous les deux un caryotype a 74 chromosomes. Ce document nous indique également que d’autres croisements entre différentes espèces d’ours, donnant un hybride fertile, ont déjà été observé.

Nous pouvons donc aisément penser en croisant ces deux documents que c’est avant tout une barrière géographique et environnementale qui empêche la rencontre et donc un croisement possible entre ces deux espèces. De plus, ce dernier nous informe également que de nombreux cas d’hybridation entre différentes espèces d’ours ont déjà eu lieu en captivité, ce qui renforce notre hypothèse comme quoi la barrière géographique serait plus un obstacle à ces croisements que la barrière génétique.

Le quatrième document, l’arbre phylogénétique des Ursadés nous montre explicitement que les deux espèces étudiées sont relativement proche, et sont issues d’un même ancêtre commun et renforce donc l’idée de lien génétique entre ces deux espèces. De plus, sur une échelle géologique, la séparation entre ces deux espèces est relativement récente, ce qui nous invite à penser qu’ils sont d’autant plus proche génétiquement.    

Le cinquième et dernier document nous témoigne du réchauffement à travers la fonte de la banquise, habitat des ours polaires. C’est ici que l’idée exprimée précédemment comme quoi la seule barrière entre ces deux espèces est environnementale et géographique et non génétique, en effet, c’est cette fonte de la banquise qui va entrainer une migration de l’ours polaire vers le sud, et donc un rapprochement considérable avec l’ours brun.                        Le réchauffement climatique est donc dans ce cas responsable de la fin de cet isolement génétique que connaissait l’ours polaire.

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