Fonction d'Un Poete De Victor Hugo

tropolisation : développement et renforcement des métropoles (grande ville qui concentre une population et des activités importantes, dotées de fonctions commerciales et politiques importantes).

I / MOUVEMENT DE POPULATION, URBANISATION ET MÉTROPOLISATION.

A) Les mouvements actuels de population.

D’après les données de l’INSEE, la population française est en constante croissance depuis la fin des années 1940 : elle est passée de 40 millions d’habitants en 1946 à 65 millions aujourd’hui. A cela deux raisons : l’augmentation du taux de natalité et la baisse du taux de mortalité, c’est pourquoi on a parlé de « baby boom » à partir des années 1950 pour désigner cette période. Aujourd’hui, la population continue d’augmenter avec une fécondité de 2 enfants par femme en 2009.

Les régions et les métropoles qui gagnent des habitants sont situés dans le sud (Corse, Midi-Pyrénées, PACA, Languedoc-Roussillon, et sur la façade atlantique de Bayonne à Lorient, ainsi que de l’Alsace à la région Rhône-Alpes. A l’inverse, les régions qui se dépeuplent sont surtout dans le Nord de la France (Nord Pas de Calais, Champagne Ardenne, Auvergne..). Ces migrations internes peuvent être mises en relation avec le phénomène de l’héliotropisme (attraction des hommes et des activités vers les espaces ensoleillées).

B) L’urbanisation.

Aujourd’hui 3 habitants sur 4 vivent en ville. Il vaut mieux parler d’AIRE URBAINE que de ville selon l’INSEE (voir schéma). Sur la carte 3 page 125, on constate que le réseau urbain français est polycentrique ou macrocéphale : on utilise ce terme quand près de 20 % des habitants du pays habite dans une seule aire urbaine (c’est aussi le cas de la Grèce avec Athènes ou de l’Irlande avec Dublin). Ce phénomène semble s’accroître (texte 2 page 127).

Mais plus de la moitié de la population parisienne vit dans des communes périphériques, c’est à dire soit en banlieue (première ceinture qui entoure le centre ville et ses prolongements) soit dans les communes périurbaines (la deuxième ceinture). L’étalement des villes peut donc être important notamment dans des villes où le relief n’est pas une contrainte (Toulouse, voir photo 1 page 127).

C) La métropolisation.

Le phénomène de métropolisation en France est visible grâce à la géographie de l’emploi. En effet, on note une concentration des emplois dans les métropoles, Paris bien sûr, mais également dans des métropoles attractives et dynamiques comme Lyon, Rennes ou Montpellier.

Si l’on regarde la carte des Cadres de la Fonction Métropolitaine supérieure (c’est à dire les cadres qui travaillent dans le secteur de la gestion, de la recherche, de la culture ou du loisir…) on s’aperçoit que ces emplois, qui représentent environ 10 % des emplois en France aujourd’hui, sont concentrés autour de quelques pôles : Paris qui attire à elle près de la moitié de ce chiffre, puis Lyon, Marseille, Toulouse, Nantes ou encore Lille.

L’écart est très important entre Paris et Lyon car Paris bénéficie du deuxième aéroport et de la quatrième place boursière d’Europe et détient la quasi-totalité des sièges de multinationales présentes en France.

Sur cette carte on voit aussi apparaître des aires urbaines moyennes comme Niort par exemple, car certaines de ces métropoles se sont spécialisées dans un domaine, pour Niort les assurances, ce qui explique que cette aire apparaisse sur la carte.

II / AMÉNAGER LES VILLES : RÉDUIRE LES FRACTURES SOCIALES ET SPATIALES.

A) Des centres et des périphéries.

(INTRO) Les métropoles attirent donc de plus en plus de d’habitants. Elles ont donc dû construire des logements en grand nombre et souvent en un temps limité pour accueillir ces habitants. Des nouveaux quartiers ont pu créer des inégalités.

Les métropoles en France sont organisées entre des centres et des périphéries. Sur le schéma, on peut distinguer deux espaces considérés comme des « centres » (centre-ville et ville centre) et deux espaces considérés comme des périphéries (banlieues et espaces périurbains). Les centres sont souvent réaménagés, réhabilités et valorisés. On met en valeur le patrimoine historique et architectural (voir photo 1 page 129). On y trouve des commerces, des bureaux, mais aussi des logements à des prix élevés (on parle de gentrification – de l’anglais Gentry, la bonne noblesse anglaise ; le terme veut signifie la venue de classes aisées au cœur des villes). Les périphéries sont hétérogènes (à distinguer), composées d’habitants collectifs, banlieue pavillonnaire, centres commerciaux…).

B) Réduire les inégalités socio-spatiales.

Les inégalités socio-spatiales des villes existent depuis le XIXe siècle et l’industrialisation. La venue d’ouvriers dans les villes pour travailler dans les usines avait modifié l’organisation des villes, entre quartiers bourgeois et quartiers ouvriers / populaires (Montrer le dossier

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