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Globalisation financière

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le téléphone et internet permettent de collecter les informations de façon toute à fait bon marché. Aussi dans le cas de l’internet, quand on est dans un terminal d’ordinateur à Londres on peut passer des ordres d’achat à New York.

Les facteurs d’ordre de politique économique :

Si on décide de lever la restriction sur les mouvements de capitaux, bien évidement le volume des échanges de capitaux vont augmenter (ce qui est un impact direct) CAD la libéralisation des comptes de capital.

Les pays les plus développés on levés toute restriction sur les mouvements de capitaux c’est le cas de l’union européenne, la grande Bretagne, les états unis, le japon, et aussi la Corée du sud. A l’opposé il ya encore des pays qui ont des restrictions plus au moins fortes surtout les pays émergent comme l’inde et la chine...

Les facteurs d’ordre humain :

Qui sont liées généralement à la migration et à la mobilité du capital humain.

Le mythe selon lequel la mondialisation financière est un phénomène récent, est faux. Si on remonte un peu dans l’histoire, on remarque une période de globalisation financière qui est très instance à la fin du XIXème siècle, vers 1870, avec un pic atteint en 1913, un effondrement puis une reprise à la fin de la première guerre mondiale pour atteinte un nouveau pic jusqu'en 1929. Cette première phase est caractérisée par des investissements de capitaux sur du long terme (plusieurs années). C’était la période ou la grande Bretagne dominait le monde économique, la période de colonisation ou il y avait des investissements important à l’étranger entre les colonies et les pays développés en générale. C’était une période de mondialisation financière très forte.

Même à cette époque cette vague était du essentiellement à des développements d’ordre technologiques avec l’apparition du télégraphe, des câbles transocéaniques, et le progré des transports maritimes.

Après la seconde guerre mondial il ya eu une croissance relativement lente de la mondialisation financière a cause des nombreuses restrictions sur les mouvements de capitaux. Situations qui va perduré jusqu’aux années 1960.

La fin du système de Bretton Woods en 1971 et le passage à un système de changes flottants en 1973 marquent une reprise de la mondialisation financière. La crise de 1973 marque le début d'une conversion progressive au libéralisme.

Les taux d'intérêt sont ensuite libéralisés dans les années 1980. Puis la mondialisation financière connait une phase explosive depuis 1990 (date de la libéralisation des mouvements des capitaux en Europe). Cette seconde phase est caractérisée par la prépondérance des mouvements de capitaux à très court terme (une vingtaine de minutes). Selon François Morin (Le nouveau mur de l'argent), nous entrons vers 1995 dans un nouveau monde, un monde où le risque, initialement sur les épaules de l'actionnaire, est transféré sur l'entreprise et les salariés. En 2005, l'économie financière représente 46 fois l'économie réelle. La rentabilisation du capital se fait au détriment de la montée du chômage, l'augmentation des dividendes aux actionnaires se fait au détriment des investissements.

Les actifs financiers les plus échangées sont donc les investissements de porte feuille Les investisseurs financiers de portefeuille à but dit spéculatif ont supplanté les investissements directs à but industriel et commercial dans les mouvements internationaux de capitaux.

En effet Dans la plupart des pays développés, les échanges d'actions et d'obligations entre résidents et non-résidents représentent chaque année un montant supérieur au produit intérieur brut, alors qu'ils ne représentaient qu'une infime fraction du PIB au milieu des années 1970. La progression des échanges d'actions et d'obligations excède donc de très loin ce que la seule progression du PIB aurait permis de prévoir. Elle reflète une internationalisation croissante des marchés boursiers.

C’est surtout la progression des transactions sur le marché des changes qui a été la plus spectaculaire. Le montant des transactions quotidiennes sur le marché des changes était évalué à 200 milliards de dollars en 1986 ; il était de 600 milliards en 1989 ; selon la dernière enquête disponible de la Banque des Règlements Internationaux (BRI), il était de 1.400 milliards de dollars en 1998, soit un montant cent fois supérieur aux sommes nécessaires pour financer les transactions sur biens et services. Cette déconnexion entre flux réels et flux financiers traduit l'existence d'importants mouvements spéculatifs.

Dans ce travail il s’agit d’une part montrer comment s’explique ce développement de la finance internationale caractérisée par une extension au niveau mondial du paradigme de marché ? D’autre part quels sont les effets positifs escomptés et les limites ?

I/ Les facteurs de la globalisation financière

On affirme souvent que la globalisation financière résulte des progrès techniques en matière de communication. Cette révolution technologique joue effectivement un rôle important mais ne constitue qu’un facteur secondaire de la globalisation financière. Celle-ci résulte pour l’essentiel de décisions politiques. Le passage aux changes flottants à partir de 1973, le changement du contexte macroéconomique ( chocs pétroliers, ralentissement de la croissance, creusement des déficits publics...) et l’influence croissante des conceptions économiques libérales ont conduit, à partir du début des années 1980, les autorités monétaires à modifier le cadre institutionnel mis en place au lendemain de la seconde guerre mondiale et à faire prévaloir la « règle des trois D » : dérèglementation, désintermédiation, décloisement

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a) Mise en place d’un marché unique de l’argent au niveau planétaire

La règle des "3D" fonde le processus : Désintermédiation, déréglementation, décloisonnement permettent désormais aux grands acteurs industriels et financiers d'emprunter ou de prêter de l'argent sans limite de temps ou d'espace.

-La désintermédiation : est le recours croissant à la finance de marché (directe) pour effectuer des opérations de placement ou d'emprunt. Le rôle des banques est ainsi modifié, le métier de créancier se réduit alors que se développe le métier de prestataire de service aux entreprises qui accèdent aux marchés. L'intermédiation de marché remplace l'intermédiation de bilan.

-Le décloisonnement : des marchés correspond à l'abolition des frontières entre les marchés jusque là séparés. Double ouverture des marchés, à l'extérieur par la disparition des mesures de contrôle des changes et à l'intérieur par l'intégration "verticale" des différents compartiments (échéances, produits, organisation). De plus le développement des nouvelles technologies de l'information et de la communication permet une intégration "horizontale" des places financières à travers le monde. Le marché globalisé se caractérise par une double unité de lieu (interconnexion des places grâce aux télécommunications), de temps (fonctionnement 24h/24 : Asie du sud-est, Europe, Amérique). Pour Henri Bourguinat : Les anciens marchés spécifiques deviennent des compartiments du grand marché global rendus capillaires et interdépendants par les arbitrages" (Les vertiges de la finance, 1992). Désormais celui qui place ou emprunte cherche le meilleur rendement en passant d'un titre à un autre, d'une devise à une autre, d'un moyen de couverture à un autre, d'une action à une obligation, d'une obligation à une option….

-La déréglementation : autrefois, lorsqu’une monnaie était attaquée, on mettait en place un contrôle des changes, pour éviter que les capitaux ne sortent de trop du pays. Aujourd’hui, on est dans un système de libre circulation des capitaux au niveau international.

Elle a été l'élément moteur de la globalisation. Elle se définit par la réduction des contraintes qui pèsent sur les opérations et institutions financières. Le processus a été initié à la fin des années 70 par les Etats Unis, pour atteindre le Japon et l'Europe dans les années 80. Il en résulte la mobilité géographique des capitaux et aussi la mobilité au sens de la substituabilité entre instruments financiers.

b) Les Facteurs de croissance des échanges financiers

Cette nouvelle organisation du financement est liée à un contexte de déséquilibres économiques nés du ralentissement de la croissance, à la remise en question de la régulation des "trente glorieuses" combinés aux transformations structurelles et technologiques de cette fin de siècle.

Des facteurs d’ordre économique, politique et technologique ont joué donc un rôle prépondérant :

- au niveau économique: Les années 70 et 80 ont vu s'accentuer les déséquilibres des balances courantes entre pays industrialisés (déficit américain, excédents européen et japonais), mais

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