Incipit De Tartuffe

senter les personnages.

b. Une pomme de discorde nommée Tartuffe

Tartuffe –> absent // évocation de son nom rend présent + vive polémique (v45-49 énervement -> forme : ponctuation rythmée, expressive, allitération gutturales (sons occlusifs, durs) + fond : divergence des opinions entretien le conflit. Pernelle défend Tartuffe, son autorité à finalité religieuse // autres -> abus de pouvoir => remise en question de l’influence de Tartuffe.

Molière annonce déjà le thème de sa pièce qu’est l’hypocrisie mais il annonce aussi le ton qu’il souhait lui conférer, un ton résolument comique.

III. Une scène comique

a. Pernelle ; un personnage de farce

Farce –> pièce comique d’un comique lourd, grossier + gras. Phonétiquement, Pernelle <-> péronnelle (jeune fille sotte et bavarde). Pernelle -> personnage ridicule car emploi de tournures familières + proverbes populaires. Caractère de la farce renforcée par l’antagonisme avec les autres personnages, non dotés de tout ce ridicule, formant ainsi un contraste salvateur pour la construction de l’image du personnage + renforcée par le fait qu’elle est omniprésente tout au long de la scène (elle est le centre de gravité, le commencement et la fin).

Les mouvements données à l’action par Pernelle donne à la scène une dynamique affirmée.

b. La dynamique de la scène

Scène s’ouvre sur un départ -> paradoxe. Rythme rapide mis en valeur -> courtes répliques membres de la famille autres que Pernelle -> semble décocher des flèches sur ses opposants. Comique de répétition dans la structure (succession des coupures de Pernelle) + de mot (succession registres). Tandem Pernelle/Dorine -> inversion des rôles plus généralement -> changement de la position de force -> s’ajoute au rythme déjà rapide.

Au vu de tous éléments, ouverture = scène exposition car caractéristiques de scène exposition de théâtre (personnages, intrigue). Cependant, noter originalité scène -> atmosphère conflictuelle + rythme dynamique. On peut d’ailleurs faire une analogie entre cette originalité et l’ouverture du Misanthrope, où nous retrouvons cette même dynamique et cette même tensions.

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