L'Adaptation d'Un Roman Au Cinema Est Presque Toujours Regrettable

peut être quelques difficultés à laisser libre cours à son imagination car son esprit restera marqué par les images du film correspondant aux passages du livre.

Il est aussi plus facile pour certaines personnes de se rendre au cinéma pour voir un film d’une heure trente ou deux heures, plutôt que de passer plusieurs jours à lire une œuvre. Le cinéma est un phénomène de mode, un art, qui permet de connaître une œuvre littéraire rapidement lorsque celui-ci est adapté au cinéma, enrichissant de ce fait en quelques heures sa culture générale.

Par exemple, l’adaptation de l’œuvre de Guillaume Musso, « Et après… », à l’écran, a été pour ma part un échec total. En effet, au début de ce film, le petit Nathan joue avec son amie Claire sur le bord d’un lac. La petite Claire tombe à l’eau, Nathan ne pouvant lui venir en aide se met à courir pour aller chercher du secours, c’est alors qu’en traversant la route il se fait renverser par un automobiliste. Dans le roman, le petit Nathan se noie pour tenter de sauver son amie, Mallory (et non Claire comme dans le film). Ce film commence donc par une fausse adaptation inacceptable en ce qui me concerne lorsque l’on parle d’adaptation cinématographique, d’autant plus que le titre du film porte le même nom que celui du roman.

Par conséquent, un livre laisse place à la rêverie, le lecteur imaginant chaque détail écrit par l’auteur, laissant libre cours à son imagination. Le livre est une échappatoire à la vie de tous les jours. Le ciné, on le subit, l’image correspond à un stéréotype qui doit être apprécié par le plus grand nombre de cinéphiles, afin d’en assurer une certaine rentabilité. Le lecteur a la version de l’auteur et non celle du réalisateur, qui parfois modifie le cours de l’histoire. C’est pourquoi, le lecteur qui a apprécié une œuvre est souvent déçu par son adaptation cinématographique, car il n’arrive pas à s’identifier dans le film (alors que dans le roman il a pu y arriver), notamment lorsque le film ne correspond pas exactement à l’œuvre d’origine.

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