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Les Droits De La Femme

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t liée au féminisme. Les mouvements féministes réclament généralement l'égalité de la reconnaissance des droits des femmes par comparaison aux droits des hommes. Domaines faisant encore polémiques.

Les revendications féministes entrent parfois en contradiction avec les normes religieuses et morales de certaines sociétés. Par exemple : droit au divorce; droit à l'avortement ; droit à la contraception; droit au mariage lesbien; droit à la prêtrise; droit à la liberté d'expression

Le citoyen est un être éminemment politique (la cité) qui exprime non pas son intérêt individuel mais l'intérêt général. Cet intérêt général ne se résume pas à la somme des volontés particulières, les droits des femmes sont les prérogatives appartenant aux femmes en tant que telles, de tous les âges, qui existent indépendamment de leur institution ou leur interdiction par la loi ou la coutume dans une société particulière. Les droits des femmes font partie de la notion plus générale de droits de l'Homme, l’égalité des sexes et les droits de femmes ne doivent pas nécessairement entrer en conflit avec les traditions d’un pays, du moment que ces traditions sont interprétées dans un esprit de tolérance et d’ouverture d’un point de vue religieux et culturel. La promotion de l’égalité des sexes et des droits des femmes n’a pas pour objectif de menacer l’identité d’un pays ou d'une communauté, ni la possibilité qu’ont les individus de choisir eux-mêmes leur mode de vie. Ainsi, par exemple, aucune femme ne devrait être obligée d’aller travailler si elle préfère rester à la maison pour s’occuper de ses enfants. Cependant, le problème est tout à fait différent si une femme n’a pas vraiment d’autre choix que de rester à la maison pour s’occuper de ses enfants, parce que son mari ne veut pas qu’elle aille travailler, parce qu’en tant que fille elle n’a pas reçu une éducation suffisante, parce qu’elle ne trouve pas d’emploi du fait de son sexe, parce que son salaire sera inférieur à celui de son mari, parce qu'elle sera victime de discrimination sur le marché du travail, ou encore parce qu’elle ne peut payer les frais de crèche ou de garderie pour ses enfants. La contribution des femmes à l’économie est illustrée par l’exemple des Pays-Bas, où leur participation représente 27 %. Selon les estimations, si les femmes travaillaient un peu plus en dehors de leur foyer, par exemple à hauteur de 35 % environ, le produit intérieur augmenterait de 11 %, soit approximativement de 60 milliards par an. On constate aussi que de nombreuses femmes et jeunes filles ont peu confiance en elles ou se sous-estiment, parce que certaines sociétés privilégient manifestement les hommes et les garçons. Ainsi, parce que la société exerce une pression sur elles, des femmes peuvent être amenées à perpétuer la discrimination dont elles sont victimes. Le problème est particulièrement grave dans certains pays, tels que la Chine, l’Inde, le Pakistan et l’Afghanistan, pour n’en nommer que quelques-uns, où la préférence pour les garçons (et le rôle des hommes dans la société) est tellement ancrée dans les traditions qu’il n’est pas rare que les femmes de certaines régions de l’Inde tuent elles-mêmes leurs petites filles à la naissance ou que les femmes chinoises préfèrent avorter lorsqu’elles découvrent qu’elles sont enceintes d’une fille. Ainsi, dans les sociétés qui attachent moins de valeur aux filles qu'aux garçons, la pratique d'avortements sélectifs motivés par le sexe (féminin) de l'enfant à naître ou l'assassinat de petites filles à la naissance aboutissent dans le monde à un « déficit » de millions de femmes et de filles, les traditions au sein des Etats de certains vont rarement aussi loin que ce « féminicide ». Toutefois, la plupart de nos sociétés conservent encore des valeurs plus ou moins patriarcales, et les femmes occupent souvent une position relativement secondaire au sein de la famille et de la société notamment là où les traditions patriarcales, culturelles et religieuses sont les

plus fortes, comme dans certaines zones rurales, dans les « fiefs » des fondamentalistes religieux (à quelque religion qu’ils appartiennent, catholiques romains, chrétiens évangéliques, chrétiens orthodoxes, juifs orthodoxes ou musulmans, etc.) ainsi que dans les communautés d’immigrés (qui s’efforcent de maintenir vivantes dans un pays étranger des traditions parfois déjà disparues dans leurs pays d’origine). Il faut donc élaborer un calendrier d’actions positives destiné à renforcer l'autonomie des femmes dans la société. Ce dernier devrait s’appuyer sur des valeurs communes qui peuvent être acceptées dans toutes les sociétés, cultures et religions. Ce devrait être un calendrier progressiste aidant les sociétés à évoluer vers ces valeurs communes tout en respectant les traditions essentielles (qui ne violent pas les droits des femmes). Ce calendrier devrait intégrer la participation active des femmes aux initiatives visant à promouvoir le dialogue interculturel et interreligieux, qui devrait toujours comporter une dimension « égalité des sexes ». Pour que ce calendrier ait une chance de succès, il faut impliquer tous les partenaires. Ce ne sont pas seulement les femmes (représentées, par exemple, par le mouvement féministe), mais aussi les hommes, ceux qui pensent qu’ils ont plus à perdre qu’à gagner d’une responsabilisation des femmes, en particulier les hommes qui occupent des postes de responsabilité dans la société, tels que les décideurs dans la sphère publique et politique (membres du gouvernement ou du parlement), responsables religieux, ou grands patrons, etc. Il ne sera possible de mettre en œuvre un calendrier progressiste sur l’égalité des sexes et les droits des femmes que si nous pouvons leur prouver que l’ensemble de la société eux-mêmes compris a quelque chose à gagner d’un renforcement du rôle des femmes dans la société, l’une des raisons pour lesquelles nous constatons actuellement un recul du mouvement en faveur des droits des femmes est que jusqu’à présent les hommes ne sont pas « engagés » à nos côtés. La plateforme d’action de Pékin (vieille de plus de dix ans) ne sera pleinement réalisée dans les pays du monde que lorsque les hommes comprendront que la responsabilisation et l'autonomisation des femmes est aussi conforme à leur intérêt, et nous proposons aussi un chartre des nations unies sur les femmes qui pourrait porter sur les défis récents lancés aux droits des femmes et à l'égalité des sexes (propagation du VIH/sida parmi les femmes, accès des femmes aux nouvelles technologies de l'information, traite des êtres humains et victimisation délibérée

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