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Présentation du centre d'art de La Sucrière (Lyon)

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ière accueille expositions, spectacles, mais aussi évènements d'entreprise, salons et diners de gala, notamment ceux rassemblant les congressistes venus du monde entier.

Un espace fraîchement rénové :

L’ancien magasin général des sucres a terminé sa mutation en 2011, après seulement 10 mois de travaux, permettant ainsi aux artistes d'investir l'espace d'exposition à l'occasion de la Biennale, ouverte à partir du 15 septembre. Une réhabilitation, doublée d’une extension, a concerné ce lieu phare de la Biennale d’art contemporain.

Beau baptême pour la nouvelle Sucrière signée Z Architecture. Cette dernière souhaitait notamment conserver l’authenticité du bâtiment, sans chercher à dissimuler les marques du temps pour contraster avec les constructions modernes du quai Rambaud. En d’autres termes, les nombreux graffitis inscrits sur la façades ne devraient pas disparaître.

Avec un budget de 8,6 millions d’euros pour 10 000 m2, les équipes de William Vassal, maître d'œuvre de l'opération et habitué des travaux de réhabilitation, sont allées à l’essentiel. Création d’un toit terrasse où se tient la partie club d’une capacité de 800 personnes. Apport de volume en rez-de-chaussée/1er étage par la suppression de piliers et de planchers. En résulte un espace de 42 mètres de long, 14 de large et 9 de haut, de surcroît modulable. Perspective tout autre depuis les coursives qui font plonger dans l’immense salle. « L’espace est rendu le plus flexible possible pour toutes les pratiques culturelles », se réjouit l’architecte William Vassal. Toutefois, les aménagements respectent toujours la patte industrielle du lieu. Par exemple, le public accédera aux étages par l’ancien ascenseur à sucre. Les circuits traditionnels sont respectés. On peut facilement prendre compte du rendu de l'espace en tant que spectateur sans visiter le musée en personne grâce à plusieurs sites proposant des visites virtuelles libres très bien conçues.

De plus la nouvelle Sucrière a pour vocation d'être une architecture mixte, au sens où l'espace d'exposition ne représente qu'une partie du bâtiment. Elle est en effet appelée à abriter bureaux et appartements habitables. En clair, elle vivra jour et nuit : de l’heure du bureau, au temps des expositions, en passant par celui de la fête, des spectacles et des concerts. Sans oublier les instants restauration. « La mixité d’usages est assez nouvelle en France mais existe depuis vingt ans dans les pays anglo-saxons. C’est aussi ce qui permet au projet de rentrer des loyers », précise encore William Vassal. Ceux qui investiront les espaces de travail avec loggias et vue sur la Saône, ne seront pas les plus mal lotis. Ailleurs, on pourra aller et venir le long de coursives larges comme des petites terrasses.

Toutefois, la Sucrière reste principalement à disposition des artistes et de la culture, comme l'a promis Olivier Ginon, directeur général de GL Events, société privée co-propriétaire du terrain et du projet avec Voies Navigables de France. Un travail sur l’air, la température, l’hydrométrie garantit en outre de pouvoir accueillir des œuvres prêtées par des musées et des expositions internationales. « Mais attention le lieu devra trouver un équilibre entre activités commerciales et culturelles » prévient l’adjoint à la culture. « Le challenge de l’opération c’est l’équation économique », reconnaît Olivier Ginon. Pour conserver sa mixité et sa dimension culturelle, la Sucrière devra donc à l'avenir être rentable sur toutes ses fonctionnalités. L’objectif est d’occuper les lieux le plus souvent possible pour rentabiliser l’ensemble.

Avec sa forte empreinte industrielle et son emplacement au cœur de Lyon, la Sucrière constitue un espace événementiel exceptionnel et insolite, pouvant accueillir et valoriser des manifestations privées de 500 à 3 000 personnes. Étant encore à ses débuts de post-rénovation, elle est destinée à accueillir, outre la Biennale d’Art Contemporain, deux à trois grandes expositions culturelles d’envergure internationale par année. Dès le mois de mai, une œuvre monumentale de Chiharu Shiota, artiste japonaise installée à Berlin,

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