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En Quoi Les Faits Historiques Servent-Ils De Valeurs Explicatives Aux Courants De Pensée Économique ?

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ays d’Europe. L’abondance de l’or conduit à une hausse des prix et entraine une paupérisation, touchant l’ensemble de la société. C’est dans ce contexte que va émerger de nouvelles théories économiques.

L’économie s’est fort enrichie avec le commerce au XVIème siècle, mais les problèmes de l’inflation ont remis en cause les idées mercantilistes préconisées à l’époque. L’économie apparaît donc comme un sujet de société et prend tout son essor, au XVIIIème siècle, avec le libéralisme.

Le XVIIIème siècle est marqué par des évolutions importantes qui vont beaucoup changer la conception de la société et de l’économie : des changements dans les mentalités et dans les valeurs défendues avec, les Lumières, et des innovations majeures pendant la révolution industrielle. Cette dernière commence en Angleterre avant de s’étendre à l’Europe. C’est en Angleterre, que nait la pensée libérale classique avec Adam Smith (1723-1790).

En premier lieu, la philosophie des Lumières et la révolution politique de 1789 remettent en cause l’Ancien régime, basé sur une société d’ordre (Tiers-État, Noblesse et Clergé). C’est dans ce contexte que nait le courant libéral.

Mouvement intellectuel, les Lumières défendent les idées de liberté : la liberté de penser et de raisonner. L’individu est un être rationnel, il est le seul capable de juger et de décider ce qui est bon pour lui. Le courant libéral, « dénommé la pensée classique » est influencé par ces idées.

En effet, Adam Smith, prône le libéralisme économique. Celui-ci est fondé sur le « laisser faire » et le « laisser passer » des marchandises.

Pour Smith, c’est la somme des intérêts individuels qui contribue à la satisfaction de la société. L’État n’intervient pas sur le marché, sauf en matière de sécurité, de monnaie et de justice. Selon Smith, seul le marché régule l’activité économique. L’offre et la demande s’équilibrent naturellement par le principe de la « main invisible ».

De plus, la révolution agricole de la fin du XVIIIème siècle permet le développement des industries et donne naissance à la révolution industrielle.

Au XIXème siècle, celle-ci se traduit par des innovations majeures qui vont permettre aux sociétés d’être en pleine croissance économique.

La découverte de la machine à vapeur et le développement du machinisme permettent d’accroitre profondément la production et de créer de nombreux emplois.

En même temps, l’ère industrielle se traduit par l’apparition de nouvelles classes sociales : la bourgeoisie et les prolétaires. La bourgeoisie est représentée par les grands industriels qui détiennent les modes de production et les prolétaires vendant leur « force de travail ».

La division du travail s’opère dans les usines rendant les conditions de travail extrêmement pénibles: travail et taches répétitives. D’ailleurs, pour A. Smith la division du travail permet d’accroitre la productivité.

Les conditions de travail dans les usines et les idées libérales vont peu à peu être dénoncées par un courant, le marxisme.

Le XIXème siècle voit le capitalisme dominé peu à peu toutes les structures économiques et sociales. Toutefois, dans le même temps, la condition ouvrière se détériore : les salaires sont bas, le temps de travail est très élevé (16h/jour).

C’est dans ce contexte de « misère ouvrière » que s’est développé au cours du XIXème siècle, le courant marxiste.

Karl Marx (1818-1883) s’oppose à la théorie libérale et démontre que les modes de productions capitalistes exploitent les ouvriers.

Chez Marx, le travail détermine directement la position de l’individu dans la société. Le monde social est caractérisé par les rapports de production. Il en résulte une domination des classes dominantes (la bourgeoisie qui détient le capital) sur le prolétariat.

Ainsi, le prolétariat doit prendre le pouvoir et faire la révolution : « La révolution des prolétaires », selon ce dernier. En Russie, la révolution de 1917 aboutit à l’avènement du socialisme.

Pour Marx, l’État qui représente le peuple décide de tout, mais cette organisation va connaître ses limites. Au cours des années 1980, le système socialiste va être remis en question avec l’arrivée de Gorbatchev.

Les économies des pays industrialisés avaient connu depuis le XIXème siècle un développement ponctué par des crises plus ou moins graves mais sans commune mesure que celle de 1929 dénommée la « Grande Crise ». Tout change, le jeudi 29 octobre 1929, baptisé le « jeudi noir », date à laquelle le marché s’effondre aux États-Unis.

Avec la crise, des millions d’américains qui avaient investis en bourse sont ruinés. Le pouvoir d’achat s’effondre totalement. Les entreprises ferment les unes après les autres et le chômage augmente très rapidement. Cette crise ébranle le monde et entraine une méfiance à l’égard du capitalisme. C’est dans ce contexte de crise que dans son ouvrage « Théorie générale de l’emploi, de l’intérêt et de la monnaie, Keynes va y apporter son analyse.

L’économie mondiale est au plus bas. Afin de relancer l’économie, Keynes propose une intervention de l’État. En 1933, il convint le président américain de l’époque, Roosevelt, de mettre en place le « New Deal », ce qui signifie nouvelle donne.

L’état américain va « injecter » de l’argent dans l’économie et dans les entreprises. Cette

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