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« Gender gap à la française » : recomposition ou dépassement : L’élection présidentielle 2012

Synthèse : « Gender gap à la française » : recomposition ou dépassement : L’élection présidentielle 2012. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  19 Janvier 2020  •  Synthèse  •  825 Mots (4 Pages)  •  473 Vues

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Sénac, R. & Parodi, M. (2013). « Gender gap à la française » : recomposition ou dépassement : L’élection présidentielle 2012. Revue française de science politique, vol. 63(2), 225-248. doi:10.3917/rfsp.632.0225.

Dans cet article intitulé « Gender gap à la française », les auteurs Sénac et Parodi s’intéressent au lien qu’il peut y avoir entre le fait d’être un homme ou une femme et l’impact de cette perception sur le vote. Pour étudier ce rapport en sexe et comportement de vote, les auteurs se sont penchés sur les résultats d’enquêtes réalisées durant les élections présidentielles en France en 2012. Ces élections sont présentées comme ayant été fortement marquées par la question de l’égalité homme/femme qui représente aujourd’hui un enjeu central en politique. Les auteurs se sont donc interrogés sur le positionnement des électeurs par rapport « à leur sexe et conception de l’ordre sexué et interroge l’articulation « vote sur enjeux » et « vote sur clivage » ». Ils rappellent également qu’il ne faut pas négliger le fait que les femmes ont obtenu le droit de vote plus tardivement et que l’acquisition de ce droit à nécessité différentes phases d’adaptation et d’intégration de la pratique du vote. Ces différentes phases sont marquées au début par un abstentionnisme fort chez les femmes, puis une augmentation de la participation dans les années 1970 pour arriver ensuite à une autonomisation avec notamment une fin du cliva gauche-droite selon le genre.

Dans un premier temps, Sénac et Parodi se sont intéressés à l’intérêt porté par les français sur la question de l’égalité des sexes. Il en est ressorti que ce n’était pas une préoccupation majeure, mais plutôt mimine et loin derrière les questions économiques qui dominent largement les préoccupations. Pour ce qui est de la place du sujet de l’égalité homme/femme dans différents programmes des partis politiques, ils ont pu observer l’organisation d’évènement comme convention pour discuter de la question et décrivent l’analyse du programme en terme de politique familiale comme un bon indicateur sur l’intérêt porté au sujet. Mais selon eux, l’analyse des programmes ne suffit pas à identifier vers quel modèle tendent les partis en terme d’égalité homme/femme.

Les auteurs identifient trois évolutions concernant le gender gap dans les démocraties occidentales : le gender gap traditionnel après 1945, le gender gap moderne entre 1980 et 1990 et enfin une convergence des comportements électoraux. Cette dernière phase s’expliquerait par une rapprochement des profils sociodémographiques entre les hommes et les femmes, même si aujourd’hui encore des différences existent toujours. Cette diminution du gender gap est très visible concernant le radical right gender gap. En effet, selon l’étude présentée dans le texte on remarque une érosion de ce phénomène. Entre 1988 où l’écart pour le vote frontiste était de 7 points entre les hommes et les femmes à environ 1 point selon les auteurs en 2012. On observe donc une diminution des différences de vote entre les hommes et les femmes. Le sexe est donc une variable ayant un impact beaucoup plus faible que

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