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Histoire Des Courants Littéraires

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t, devant un public large, populaire ou noble.

Thèmes principaux

L´esprit et les articles de foi se résument en quelques points saillants:

barons serviteurs de Dieu,

service féodal dû au suzerain,

honneur féodal,

vaillance combative, intrépidité.

Le héros épique

Dans les chansons de geste seule la classe féodale est mise en scène. Le héros épique est un chevalier doué d'une force surhumaine, capable d'endurer toutes sortes de souffrances physiques ou morales. Exemplaire par sa fidélité à son seigneur, il est élu pour sa perfection et représente toujours une collectivité dont l'existence est en jeu.

La mort est le moment le plus émouvant du récit et recèle une leçon dictée par la vision religieuse et féodale de la société : la souffrance et la mort sont nobles lorsqu'elles sont subies pour Dieu et le suzerain . Ainsi le public, qu'il soit chevaleresque ou populaire, est appelé aux grandes émotions collectives et religieuses.

Les autres personnages ont des rôles définis : ami confident, traître, ennemi, lâche, etc. Ils sont dans le récit pour souligner davantage l'héroïsme et les vertus du héros principal.

Trois cycles restant

Il reste moins de cent chansons de geste. Les trouvères des XIIIe et XIVe siècles ont groupé les chansons de geste en trois grandes séries appelées des Cycles ou des Gestes.

Chaque cycle comprend des poèmes épiques qui se déroulent autour des exploits d'un même héros ou des membres de sa famille. On distingue:

le Cycle du roi (Charlemagne)

le Cycle de Guillaume d'Orange

le Cycle de Doon de Mayence

La chanson de Roland

C'est un exemple classique de chanson de geste par le glissement de l'Histoire à la légende, et par la célébration épique des vertus de la chevalerie, de l'honneur féodal et de la foi .

En pleine époque de reconquête de l'Europe et de conquêtes en Orient, il est fort possible que le texte de La Chanson de Roland ait été écrit pour donner un fondement historique aux croisades , et transformer une guerre territoriale en guerre sainte.

La chanson de Roland

1. La trahison de Ganelon : Ganelon, le beau-frère de Charlemagne et beau-père de Roland a trahi Roland car il était jaloux de la préférence de Charlemagne envers son neveu. Il intrigue avec le calife Marsile, roi des Sarrasins pour s’assurer de la mort de Roland.

2. La bataille de Roncevaux : Roland et son compagnon le chevalier Olivier meurent dans la bataille et beaucoup de Sarrasins et de Français aussi.

3. La vengeance de Charlemagne sur les Sarrasins: Roland avait sonné du cor pour que Charlemagne vienne aider l’arrière-garde mais quand ses armées arrivèrent, Roland était déjà mort. Charlemagne venge alors son neveu en battant les Sarrasins.

4. Le jugement de Ganelon: Après la bataille, Charlemagne fait juger Ganelon qui est condamné à mourir écartelé.

La chanson de Roland La mort de Roland

Le roman sentimental

Le roman sentimental

On l’appelle aussi “littérature courtoise”. Les œuvres courtoises expriment l'idéal chevaleresque, mais elles contiennent une nouvelle valeur : le service amoureux . L'appellation « courtoise » vient du mot « court » qui, en ancien français, désignait la cour seigneuriale.

Les habitudes raffinées et les beaux usages s'y imposent comme règle. La fidélité à une Dame, l'art de bien parler et chanter, la politesse, la générosité s'opposent, d'une part, aux manières grossières des guerriers et, d'autre part, deviennent signe de reconnaissance de la classe aristocratique. Aussi, les aristocrates, commencent-ils à s'orienter vers une littérature plus attentive au cœur et à l'esprit.

Tristan et Yseuth

Tristan, enfant de l’amour, est élévé par un père adoptif comme un vrai chevalier.

Il prouve sa vaillance et sa fidélité en tuant le Morholt, terrible chevalier d'Irlande et oncle d'Yseut, qui venait réclamer le tribut de son roi et il promet de ramener Yseuth pour la marier au roi Marc.

Sur le bateau qui les emporte vers la Cornouailles, Tristan et Yseut boivent par mégarde le philtre d'amour préparé pour les futurs époux. Si d'abord les deux jeunes gens essaient de lutter, ils se laissent vite aller à la force qui les entraîne, acceptant leur destin fatal. "Vienne donc la mort !" s'exclame Tristan.

Les deux amants vivent alors une double vie mais finissent par se trahir: Yseuth est livrée aux lépreux; Tristan au bûcher.

Tristan et Yseuth

À la suite de ce châtiment horrible, les amants se sentent déliés à l'égard du roi et vont se réfugier dans la forêt du Morois où ils mènent une existence rude, sauvage et heureuse.

Le roi Marc finit quasimment par leur pardonner. Tristan doit s'éloigner. Il part guerroyer en Bretagne.

Blessé à mort, Tristan veut revoir Yseut une dernière fois. Mais, celle ci arrive trop tard pour le soigner. Tristan meurt sans apaisement, suivi de peu par Yseut qui se laisse mourir.

Sur leurs deux tombes, une ronce symbolique réunira pourtant leurs tombeaux : l'amour est plus fort que la mort.

Le Roi Arthur et Les chevaliers de la table Ronde

La cour du roi Arthur est un lieu fixe dans tous les romans de Chrétien de Troyes (v1135-v1183). Cette dernière est bien sûr imaginée par l'auteur, qui se base sur des croyances populaires celtes et anglo-normandes.

La cour est un point de repère idéal pour les romans de la table ronde, elle est le lieu de la plénitude où règnent la grande vie et les biens en abondance.

Les aventures de la table ronde trouvent leur source d'existence dans la femme, dans l'être aimé. On peut penser que ces œuvres ont ouvert à la littérature le monde de l'Amour avec un A majuscule . Chrétien de Troyes oppose déjà cet Amour à la Raison, et c'est ce symbole qui marquera durablement la littérature française.

La table ronde

La Table ronde en elle-même fut dressée après que Merlin l'Enchanteur eut révélé à Arthur la nécessité de créer une assemblée faite des chevaliers les plus preux afin de retrouver le Graal. La Table ronde rappelait qu'ils héritaient de leur place uniquement sur leurs mérites , et qu'ils étaient à ce titre tous égaux .

Comme la distance par rapport au roi peut réintroduire une hiérarchie, ce siège est choisi au hasard parmi les derniers. Elle symbolise l'égalité et la fraternité entre les chevaliers. Outre l'intérêt de rassembler les meilleurs chevaliers du royaume, cette table était destinée à recevoir le Graal, quand il aurait été retrouvé.

La table ronde

Tous les chevaliers appelés à s'asseoir à cette Table ont été vite identifiés, sauf un. Quiconque s'asseyait dans le siège vacant sans avoir été élu était englouti par la terre ; c'est pourquoi cette place s'appelait le Siège Périlleux.

Il semble que cet ajout où seul le plus pur d'entre eux peut s'asseoir est un rajout chrétien tardif ; en effet dans la légende celtique ce serait Lancelot qui découvre le Graal, mais d'un point de vue chrétien, sa relation adultère avec Guenièvre, l'épouse du roi Arthur, le rend impur.

C'est donc Galaad, qui trouvera le Graal, le rapportera à la Table ronde et s'assiera dans le Siège Périlleux. Ce retour du Graal à la Table ronde marque la fin des Temps Aventureux, la fin de la quête. Les chevaliers de la grande table légendaire devaient fidélité à leur roi et au Saint Graal.

Une invitation à la fin de la magie ?

Les récits représentent le Mal comme étant bien plus présent que le Bien (la plupart des preux chevaliers finiront par trouver la mort, y compris Arthur). Plutôt que d’attaquer le Mal directement et par là de choisir son camp, Merlin préfère laisser aux hommes le pouvoir de choisir par eux-mêmes leur destin , de même qu'il se laisse définitivement enfermer, en toute connaissance de cause, par Viviane.

La magie, dans le contexte de la quête du Graal, bonne ou mauvaise, altère invariablement le jugement et la perception des hommes. Nous pouvons nous demander si la quête du Graal n'était pas une invitation symbolique, non à chercher la source de la magie du monde, mais au contraire à l'éteindre pour profiter pleinement de sa capacité de jugement. Ce questionnement s'illustre par le thème : « Par

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