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Identité d'Une Langue

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que, devenu trop compliqué. Dans notre cas, le Québec, l’aménagement linguistique fait entendre parler de lui puisque il y a une certaine cohabitation entre deux langues : le français et l’anglais. Cette cohabitation qui ne date pas d’hier peut être rapidement expliquée. Le Québec a longtemps été proie aux changements de pouvoir. En effet, la province a été divisée entre le régime anglais et français. Il faudra attendre la publication de la Charte de la langue française en 1977, dite la loi 101, pour que la langue française ait un véritable statut en tant que langue de législation et de justice. De plus, cette loi s’identifie à trois grandes caractéristiques de la société québécoise : une langue commune, une culture commune et la place qu’a le Québec dans le monde. Pourtant, l’inquiétude et les pressions persistent. En effet, étant entouré d’anglophones (le Canada et les États Unis d’Amérique), le Québec lutte pour ne pas se faire « envahir » par la langue de Shakespeare. On parlera alors de diglossie au sein du Québec : société qui a recours à deux langues, deux codes distincts, deux variétés de langue dans l’usage quotidien. En effet, il est tout a fait commun de rencontrer des gens parlant anglais à Montréal ou même de se faire servir en anglais. Cependant, la langue française tend à être mieux considérée grâce aux lois telles que la loi 101. Cette différenciation peut donc amener des conflits d’ordre identitaire ou même la disparition de la langue comme en Catalogne. Pour ce qui est du Québec, l’influence anglaise est vraiment présente comme dans la plupart des autres pays du monde, mais la législation ne laisse pas le choix : la langue officielle au Québec est le français ; officiellement. Officieusement, dans l’usage, l’anglais fait partie de la communication de tous les jours. On les appellera des anglicismes. En effet, il n’est pas rare d’entendre « flasher » pour « clignotant » par exemple. Même si la législation veut que le français soit la langue première au Québec, ce sera l’usage qui en décidera.

Grâce a ces éléments, nous sommes en mesure de répondre a notre problématique : quelle langue parleront les générations futures au Québec ?

D’un point de vue législatif, il est clair que l’objectif est de sauvegarder la langue française au Québec mais à l’opposé, l’usage de la langue française peut cohabiter avec la langue anglaise. De part ce grand écart entre les deux langues, il est fort probable que les générations futures choisissent d’aller au plus facile. Puisque le Québec est entouré d’anglophone, l’anglais deviendra-t-il la future langue du Québec ? Je ne pense pas. Il y a un fort lien d’attachement à la culture québécoise de la part de la population. On parlera alors de bilinguisme, c’est à dire que l’emploi de l’anglais sera égal à celui du français dans l’usage. Les québécois ne peuvent se défaire de cette dualité car chaque langue fait partie de leur histoire.

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