La Conscience & L'Inconscient

es cultures, il n’est donc pas nécessaire que cette conscience s’exprime par un mot particulier pour que les cultures soient soumissent à la puissance des stimulis sensorielles. L’Homme met de l’ordre dans ses sensations autour de la représentation de son moi. Il se distingue de son environnement. Clavlov réalise une expérience dans laquelle il donne à manger au chien alors qu’il fait sonner une cloche. Quand il refait sonner la cloche (sans avoir donné de la nourriture), le chien salive quand même. Son comportement est sous l’emprise des sens.

I L’apport de la conscience

a) La conscience de soi comme sujet

- Pyrrhonismes : monde = incertain = soumis aux changements.

- Connaissance provient des sens OR eux-mêmes sont trompeurs.

 Connaissances illusoires.

- Descartes : - recherche d’une vérité indubitable.

 Volonté de reconstruire le savoir  solide, immuable.

Utilise l’art des sceptiques, la remise en cause  doute hyperbolique.

 Raison est son outil.

 « Si Dieu est parfait, il a dû faire l’économie du monde ».  Dieu ne peut mentir mais fait croire que le monde existe.  Remise en cause de Dieu (malin génie que trompe)

 « Cogito ergo sum ergo existo »  Conscience = vérité indubitable. La conscience st une intuition qui s’impose directement à l’esprit.

1ère conséquence (1ère vérité) : Méthode logique et véridique servant à construire l’objectivité des connaissances.

2ème conséquence : métaphysique CAR distingue l’esprit de la matière. (Dualisme cartésien).

3ème conséquence : anthropologique CAR anciens voyaient l’âme comme intellectuelle et végétative. Avec Descartes, une seule force de pensées. D’un côté, le fonctionnement du corps et la pensée de l’autre.  Homme dissocié de l’animal CAR soumis à l’instinct.

4ème conséquence : éthique CAR Homme capable de raison. Existe chez tous les hommes.  se contrôle  liberté  libre-arbitre.

- Cogito cartésien : implique l’existence d’un moi singulier, le « Je », la conscience personnelle, le « Je pense » et d’un être pensant, le « Je suis ».

Contraire à :

 Spinoza : l’homme est un être de raison mais aussi de désir.

 Leibniz : l’homme est un être de conscience et d’inconscient.

 Husserl pense que la conscience est interitionalité.

b) La connaissance du monde

- Sartre : - connaissance de soi pauvre.

- Connaissance de soi DIFFERENTE de la Connaissance de soi. (Je suis donc j’existe de Descartes réfuté)

- Exister = social et non biologique, connaître le monde et lui donner un sens.

- conscience = néant.  Les autres sont la solution.

- Pour prendre conscience de soi, il faut faire un détour par le monde.

- Toute conscience est relation à autre que soi-même.

 Je ne peux avoir connaissance de moi sans avoir eu connaissance du monde.

 Conscience seule ne peut exister.

- Conscience : - donne un sens à la vie, est « claire ».

- « Un mouvement pour se fuir, pas de dedans, rien que le dehors d’elle-même »

- Existe la mémoire habituelle et la mémoire authentique.

- Bergson : conscience = mémoire et anticipation  une vie sans penser est une vie dans l’inconscience.

 L’Homme vit toujours dans le passé ou le futur CAR présent est éphémère.

- Etude du texte de Sartre : - conception de la conscience telle que la pensée de la phénoménologie d’Husserl.

 Conscience = perpétuel mouvement vers l’extérieur. (je pense un arbre, je sors de moi-même vers l’arbre, mais je ne peux penser comme si il constitué mon intériorité.  extérieur à moi  essayer avec la conscience reviendrait au même CAR conscience n’existe pas.

Descartes | | Sartre |

- Cogito : 1ère expérience de vérité. | | - Impossible de savoir, l’intériorité de la conscience fausse. |

- Conscience : substance | | - Conscience = pur dépassement de soi  transcendance, tourné vers l’extérieur. |

- Dualité âme/corps, le penser et agir. | | - Conscience de soi DIFFERENT de la connaissance. |

- Connaissance de soi est permisse par la conscience. | | - Connaissance = relation avec le monde. |

- Monde illusoire. | | - Besoin du monde pour se connaître |

- Connaissance immédiate.  introverti | | - Médiation d’autrui  connaissance indirecte. |

- Pas besoin du monde pour se connaitre. | | - Seul autrui semble pouvoir me révéler à moi-même. Problème dans le monde social, joue avec un personnage que je ne suis pas  autrui éveille ma mauvaise foi. |

II La conscience oriente-elle la destinée ?

a) La conscience isolée de l’Homme

- Seul à posséder une conscience élevée.

 Statue privilégié par rapport aux autres êtres CAR monopole de celle-ci.

- Conscience isolé par le recul. Homme observe le monde et capable de la penser.

- Capacité intrinsèque à l’Homme.

 Faculté à réfléchir sur lui.

 Responsabilités de ses actes.

b) La conscience constitue la dignité de l’Homme

- Etude du texte de Pascal : - penser apporte la dignité.

- L’Homme est définit par sa pensée.

 Il peut réaliser sa place dans l’univers grâce à la conscience.  Place infime.

- Avoir conscience de sa mort, de sa misérabilité le rend grand, digne = paradoxe

- Force intellectuelle plus grande que celle du physique.

 Seul à méditer sur sa condition.

- Homme plus faible que la nature mais pensant (cf. cours Nature & Culture)

 Pascal tempère l’avis des personnes rabaissant l’Homme et inversement.

 Bien penser = appliquer notre raison seulement à l’accessible.

- Etude du texte d’Alain : - différence entre l’opinion et la vérité.

- Opinion s’assimile souvent à la vérité, au savoir.

- Vérité est démontrée par la logique ou par l’expérience.

 Nous invite à être un citoyen lucide.

- Analyse les éléments pour les remettre en cause.

- CEPENDANT, opinion utile si droit, lucide et clairvoyant. (Menon de Platon)

 Faculté de mettre en lumière des sujets non scientifique.

- Liberté d’opinion est un droit fondamental des sociétés si elle ne nuit pas à la liberté d’autrui.

- Serait-il dangereux de respecter l’ordre social aveuglement ? On peut obéir par peur ou par obligation.

- Il faut pourtant avoir pensé aux conséquences  Conscience morale.

c) La conscience se doit morale

- Etude du texte d’Alain : - la conscience est immorale.

- Inconscience, capacité de juger de ses propres actes.

- Chaque question est une preuve de la réflexion.

- Différence entre avoir une conscience et l’utiliser.

 Homme n’utilise pas assez cette conscience.

- Différence entre être morale par obéissance ou par réflexion.

III L’âme est-elle nécessairement liée au corps ?

a) L’âme est lié au corps ; à la vie à la mort

- Âme et le corps : - inséparables depuis la naissance.

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