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Volkswagen

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e 2007, ayant pour objectifs principaux de :

▪ Encourager les investissements étrangers

▪ Favoriser l’industrie des services et les PME pour créer des emplois, et stabiliser les marchés financiers

▪ Aider les familles à bas revenus à accéder aux logements

▪ Étendre le bénéfice de l’assurance maladie aux familles à bas revenus

▪ Accroître le potentiel de croissance économique en désignant 10 industries high-tech comme moteurs

▪ Assainir le climat social

▪ Ouvrir à l’industrie coréenne les grands marchés émergents comme le Brésil, la Russie, l’Inde ou la Chine.

Pour sa part, la dette extérieure est passée de 29 milliards de dollars en 1980 à 190 milliards en 2009, cependant, cette dette ne constitue que 23% de son PIB national, alors que ce taux est de 229% dans le cas du Japon et plus de 70% pour la plupart des pays économiquement développés.

La Corée du Sud occupe une place enviée dans le commerce international et ses grandes entreprises, les conglomérats ou Chaebols, font partie des sociétés mondiales les plus importantes.

Dans un passé récent, de nombreux clichés ou stéréotypes défavorables, véhiculés en Occident, ont entouré les produits made in Korea, mais, maintenant, cette étiquette est signe d’un bon rapport qualité/prix.

Dans ce qui suit, nous analyserons les mécanismes qui ont permis, en moins de 30ans, à un pays de faible niveau de développement, de rivaliser avec les grandes puissances industrielles. Nous tirerons quelques enseignements de la gestion des entreprises.

2. Quelques éléments d’histoire

De multiples tragédies ont marqué l’histoire de la Corée, depuis la colonisation par le Japon en 1910, en passant par l’occupation américaine qui s’y est installé et y a implanté un bastion anticommuniste, sans oublier la guerre entre les deux Corée qui finira par séparer le pays en deux à partir de l’années 1953. C’est ainsi que ces tragédies ont créé un puissant sentiment patriotique chez les Coréens, afin de résister à ces différentes humiliations de la domination coloniale et aux déportations. Les différentes tentatives pour gommer son identité et sa culture ont eu pour effet de renforcer la personnalité sud-coréenne. Le patriotisme sud-coréen aurait été un ferment efficace dans la lutte pour le développement.

3. Quelques éléments de la société

La société sud-coréenne contemporaine est très imprégnée par le ye. Sur le plan individuel, le ye s’apparente à une éthique personnelle, mais il revêt une dimension sociale où on le considère comme une discipline, une règle d’obéissance et de respect des ancêtres, de la hiérarchie des classes sociales il permet ainsi à chacun de reconnaître et d’accepter sa place dans la société, de distinguer dans la vie sa position par rapport à autrui.

Imprégnés de leurs référents culturels et fortement attachés aux valeurs familiales, les sud-coréens privilégient les efforts de l’esprit, récompensés, valorisés, et considèrent, par exemple, les faits d’armes comme des efforts de second ordre. Se servir de la force était et reste l’affaire des ignorants.

Si les cohésions au Japon naissent et sont entretenues au sein de l’entreprise, en Corée du Sud, les liens familiaux deviennent de moins en moins déterminants, la famille reste une référence importante davantage symbolique que pratique. En effet, dans les grandes villes comme Séoul, on rencontre de plus en plus de familles nucléaires, et les solidarités claniques traditionnelles ont tendance a se fixer sur d’autres points de cohésion, comme les associations ou les clubs. Cependant, ceci ne diminue pas l’importance de la solidarité de la société sud-coréenne. En effet, il s’agit d’une société hiérarchisée tout en étant solidaire, et l’autorité y est considérée comme paternelle, bienveillante. Ce qui a pu servir le développement des entreprises, c’est davantage la loyauté, le respect de l’autorité, le conformisme.

4. L’enseignement et le système de formation professionnelle

Le système d’enseignement est sélectif. La fin de l’enseignement secondaire est la période la plus redoutée car on y prépare l’examen d’accès à l’université. C’est un moment capital pour le jeune étant donné que son classement au concours d’entrée décidera du choix de l’université et de sa carrière. Ainsi, il n’est pas étonnant de constater qu’en Corée du Sud, les parents accordent la priorité absolue à l’éducation de leurs enfants. L’acquisition de connaissances est perçue comme un élément de promotion sociale et de prestige. Cependant, le système d’offre de bourses est peu généreux, ce qui oblige les sud-coréens à faible revenu à recourir aux bourses accordées par le Japon, les États-Unis ou à poursuivre des études supérieures gratuites (école militaire ou école normale).

Le taux d’alphabétisation du pays est proche des 100%, et le pays compte plus de 100 universités. Le milieu d’affaires estime que la formation actuelle ne répond pas correctement aux besoins de main-d’œuvre de l’économie, et on reproche souvent aux parents d’être intéressés davantage par le diplôme que par la formation comme telle. Cependant, la Corée du Sud a réalisé un progrès substantiel en passant de pays à main d’œuvre abondante et peu qualifiée durant les années 70 à une main d’œuvre qualifiée, de grande valeur ajoutée, et relativement rare, ce qui a entraîné une hausse des salaires dissuadant les investisseurs étrangers cherchant une main d’œuvre bon marché.

L’état oblige les très grandes entreprises (plus de 300 employés) à assurer la formation d’au moins 15% de leurs salariés et une formation de base à la main-d’œuvre permanente, au risque de verser une taxe compensatoire. Il n’est pas étonnant de voir que la formation en entreprise a fourni plus de 60% de main d’œuvre qualifiée versus 30% dans le secteur public. À titre d’exemple, le groupement Samsung consacre 20 millions de dollars annuellement à la formation professionnelle et à l’apprentissage. Au portail de son centre de formation, on peut lire en chinois « l’Homme d’abord ».

De manière générale, la formation se centre autour de valeurs telles que :

▪ La créativité : esprit pionnier, recherche de l’innovation

▪ La moralité : sincérité, bonne conduite

▪ Le leadership : qualités du chef, celui qui donne l’exemple

▪ L’intégrité : conscience professionnelle, recherche de l’excellence

▪ La coopération : respect et assistance mutuels.

Une journée de travail débute le matin à 5h30. elle est entourée d’un important rituel : l’hymne national, le chant de l’entreprise et une période de jogging précèdent en effet la formation proprement dite.

II. Le modèle de gestion Sud-Coréen

1. L’économie et l’entreprise

À partir des années 1980, les résultats de l’économie coréenne ont commencé à inquiéter les occidentaux, mais ce sont les jeux olympiques de Séoul qui ont propulsé la réussie du pays sur la scène internationale.

Partant d’un pays affaibli par la guerre avec la Corée du Nord (1953), la Corée du Sud a pu survivre en se basant sur une main d’œuvre abondante, disciplinée, habituée à un bas niveau de vie, expérimentée dans les activités agricoles, ou ayant servi dans l’industrie japonaise pendant l’occupation.

Le pays se trouvait démuni lors du premier plan quinquennal. Ce plan, lancé de 1962 à 1966, a donné la priorité aux industries blanches : la farine, le sucre et le coton le secteur de la construction, les petites usines textiles et d’autres activités ont absorbé dès le début une main d’œuvre à bon marché. Cependant, pour sortir le pays de la situation de dépendance vis-à-vis l’aide extérieure (notamment américaine), le gouvernement s’est orienté par la suite, de manière radicale, vers l’exportation, grâce au super ministère « Economic Planning Board », chargé d’établir les grandes priorités stratégiques du pays. Ce ministère constitue l’équivalent du puissant « MITI » abordé durant le chapitre sur le Japon.

Au cours du 2ème plan quinquennal (1967-1971), le gouvernement a engagé une politique industrielle de promotion de l’industrie lourde et de remontée des filières technologiques en créant des pôles industriels. Le 3ème plan quinquennal (1972-1977) consolidera les industries lourdes notamment l’industrie navale où la Corée disputera au Japon son 2ème rang mondial, de même que le secteur automobile, intégré à 90%, mené notamment par le constructeur Huyndai.

Passant d’une politique de substitution des importations à une politique de promotion des exportations, le pays a connu une croissance annuelle moyenne de 10% et une croissance annuelle des exportations de l’ordre de 42% par année.

Enfin,

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