Nike Ta Mère
Documents Gratuits : Nike Ta Mère. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresntes religieuses et philosophiques c'est donc un esprit de contestation qui se développe chez les écrivains, les savants, les médecins et les philosophes.On parle alors de libre penseur. Un libre penseur désireux de voir régner une plus grande liberté de pensée, notamment en matière de religion. A propos de la religion, l'église condamne violemment les libres penseurs, tandis que certain auteur les mettent en avant comme Don Juan ou Valmont. On retrouve cette liberté dans les conversations de salon mais également dans la façon dont les romanciers traitent le récit et refusent les règles. Les plus importants de ces penseurs furent Gassendi, Gabriel Naudé, ou alors La Mothe Le Vayer. Ces auteurs se montrèrent prudents dans leurs discours et dans leur attitude, ils n'exposaient pas directement le fond de leur pensée, pour échapper à la censure et à la répression.
A partir du 18eme, ces moeurs se démocratise et passe sur la forme moderne de l'esprit critique. Ce qui n'est pas pour autant accepter par la religion. Puis un peu plus tard les femmes ont acqui un pouvoir intellectuel plus important et on ose parler de désir et de passion. Le libertin ne reconnaît aucune autorité supérieure à celle de sa conscience. On assiste donc à un dérèglement des mœurs : cette image correspond à de nombreux personnages de romans libertins. Ils se moquent des autres en les séduisant, en les trompant et en les soumettant à leurs seuls désirs, comme le fait Valmont de Laclos.
Après le règne de Philippe d'Orléans, en 1715, la noblesse se précipite dans la recherche des plaisirs simple et du luxe qui l'accompagne. Par exemple ils cherchent différents plaisirs dans la cour, les opéras, les petites maisons, les boudoirs afin d'exercer de nombreux jeux de séduction.
L'archétype du libertin multipli les expériences de toute sorte : intellectuelle, culturelle, sexuelle. On ose parler d'amour et la sexualité.
D'après Roger Vaillant, dans Le regard froid (XXème siècle), le libertin se fixe une stratégie qu'il suit scrupuleusement : le choix, la séduction, la chute, la rupture. Il jouit autant de la séduction que de la chute. Les liaisons dangereuses de Chardelos de Laclos en est le parfait exemple.
Dans la seconde moitié du 18eme siècle, la société aristocratique fait du libertinage un mouvement sans saveurs, où la femme n'est qu'une victime dans ce jeu cruel, comme par exemple Mme de Tourvel qui est malheureuse de sa relation avec Valmont et bien sur qui en meurt. Les idéologies ont réellement changé, nous sommes passé d'un jeu de séduction très attractif au jeu de la femme conquise qui souffre de cette relation. La révolution française, en renversant la société aristocratique, met un terme a la réalité sociale et culturelle du libertinage.
II Les principes du mouvement.
Les principes de ce mouvement sont très terre à terre, en effet, les deux grands principes sont : la recherche du plaisir, et le fait d'affirmer sa façon de penser.
Quelle qu'en soit l'époque les libertins sont à la recherche des plaisirs sensuels et de la volupté. Ils dénoncent l'hypocrisie sociale. Ils manifestent ainsi leur esprit de révolte contre les interdit et les tabous imposés par la morale et la société.
Les libertins partagent egalement le même scepticisme enver les croyance. N'etant pas religieux, cela ne leur posent aucuns problemes de remords par rapport à leurs comportements. Ils ont les mêmes prejugés et les même superstitions. Ils rejettent la foi aveugle dans les principes religieux et la soumission à l'autorité de l'église.
Quant aux femmes, les principes de ce mouvement au 17eme et 18eme siècle, est très simple. En effet, la femme règne dans cet univers, autours d'elle flotte la promesse du plaisir. Dans la réalité sociale, soit les femmes regnent dans les salons par leur esprit, soit elles sont enfermées dans le couvent, soit elles sont mariés contre leur grés. Dans les peintures, elles baignent dans le luxe et la richesse.
III Le roman libertin du XVIIIe siècle.
Difficile de parler d’écriture libertine sans évoquer les auteurs de romans libertins comme Crébillon, Sade ou Laclos, autant d’auteurs appartenant au siècle dit « des Lumières ». Pourtant des auteurs considérés comme « libertins » semblent se faire connaître
...