Rousseau

a qualité d’homme

Passage à sa nouvelle liberté : la liberté civile

On perd par le contrat social sa liberté naturelle, mais on gagne la liberté civile

la liberté naturelle a pour borne que la force de l’individu

la liberté civile est limitée par la volonté générale

La perfectibilité

L’homme peut changer sa nature tandis que l’animal est déjà achevé (ne peut plus évoluer)

Faculté spécifique à l’homme

Il faut des circonstances extérieures pour développer la perfectibilité

à l’état de nature absence de développement de la perfectibilité car si on faisait une découverte ou des progrès, on ne pouvait pas le communiquer

 ce sont des circonstances étrangères, des hasards qui ont rompu l’harmonie entre l’homme et la nature

Neutralité morale de la perfectibilité

Rousseau ne qualifie pas pour autant positivement cette faculté. C’est de l’ordre du psychologique et non de l’ordre moral. Le progrès n’est pas forcément bon :

si la perfectibilité permet le développement de l’intelligence de l’homme, elle entraîne aussi le développement de son amour-propre, de ses vices. (l’homme ne vit plus dans l’innocence)

la perfectibilité peut aussi faire tomber l’homme plus bas que l’animal. Tout dépend l’usage qu’on en fait. L’homme peut changer sa nature et développer sa raison. Donc l’homme se transforme et devient capable de dominer le monde.

B/ les qualités morales de l’homme

L’amour de soi

C’est un sentiment naturel qui porte tout animal à veiller à sa propre conservation

il nous pousse à nous intéresser à notre bien-être, mais il ne concerne que les biens vitaux

C’est un amour tourné vers nous-mêmes, indifférent aux autres et qui est satisfait quand nos besoins sont assurés. (amour de soi ≠ égoïsme)

La pitié (=empathie)

C’est une passion naturelle qui inspire une répugnance naturelle de voir périr ou souffrir tout être sensible et surtout nos semblables.

la pitié est un frein à l’amour de soi et on se base sur elle pour bâtir la morale

L’homme ressent de la pitié pour son semblable car il s’identifie spontanément à sa souffrance

aucune réflexion n’est faite, si on utilise la raison, alors c’est est un frein à la pitié. Ainsi, à mesure que l’amour-propre va se développer, la pitié va s’affaiblir

L’amour-propre

C’est une passion née de la société. C’est l’amour que l’individu se porte à lui-même, en voulant faire plus de cas de soi que de tous les autres.

C’est amour-propre inspire tous les maux qu’ils se font mutuellement

L’homme apprend à se comparer à ses semblables: ainsi naissent le désir & l’envie d’être 1er

l’homme ne peut jamais satisfaire son amour-propre qui est insatiable et le tient en esclavage !

Il se satisfait pas par son propre bonheur mais par le malheur d’autrui !