Les Jardins
Mémoires Gratuits : Les Jardins. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresmme lui », v3 « Remarquer-les surtout »). Comme si l'auteur nous ordonnait, nous forçait a admiré la beauté des jardins. Il veux nous faire partager un moment d'affection.
Après avoir souligné la beauté et la vivacité de la nature, le poète nous montre qu'il y a une fin à tous cela:
v3-4 « la pâle automne,/ Prés de la voir flétrir, embellit sa couronne»
v7 « De leurs riches couleurs étalent l'abondance ».
Donc la nature perd de sa beauté par le changement des saisons. Plus nous nous rapprochons de l'hiver plus c'est triste et nostalgique. Au vers 8, nous avons un rejet « Hélas! », au vers 14 «profonds regrets» révèle la mélancolie du poète de quitter le bon temps.
La phrase « Tel est le sort commun » indique le destin de chaque personne. La froideur de l'hiver s'approche:
v9-10 « Bientôt les aquilons... /vont joncher les vallons ».
v12 « En tombant interrompt le rêveur solitaire »
Nous fait remarquer que l'allitération en ''r'' se concentre uniquement sur la 2éme partie de l'alexandrin pour bien faire ressentir l'interruption de la rêverie et renforce celle du vers, l'effet de la coupe et des mots « tombant » et « interrompt ». De plus le mot « en tombant » au vers 12 fait ''tomber'' le rythme de l'alexandrin qui n'est plus régulier et interrompt son harmonie comme la feuille « interrompt » le « rêveur solitaire ».
Au vers 11 « Le rêveur solitaire » Dellile fait une allusion à Rêveries du promeneur solitaire écrit par Rousseau entre 1776 et 1778 et publié la même année que le recueil de Delille. Rousseau était le précurseur du mouvement romantique en France.
v.14 « Là, si mon cœur nourrit quelque profonds regrets, »
La coupure par virgule au début de la phrase met en évidence la présence de narrateur.
v19 « Ils sont passés les jours d'ivresse et de folie »
Implique le passé c'est à dire la jeunesse. Les saisons pour Dellile est comme la durée de la vie c'est à dire que le printemps s'identifie avec l'enfance puis l'été avec l'adolescence ensuite l'automne avec l'âge adulte et enfin l'hiver la vieillesse. Champs lexical de la déchéance (v.10« dépouilles », v.13« ruines », v.17« bois desséchés », « rameaux flétris ») fait référence au champs lexical de la mort (v.15 « blessure », v.23 « l'œil demi-voilé », v.26 « s'humecter des pleurs »), tout les deux montrent les regrets de l'auteur, qui représentent la source de son inspiration.
v.25 « Viens, le regard pensif, le front calme, et les yeux »
Les mots « le front calme, et les yeux » symbolisent l'intelligence, l'auteur repris le contrôle et il est prêt a créer un œuvre. « les yeux » symbolisent l'émotion, l'âme de l'auteur et sa sensibilité aux quelle il va inspirer l'écriture.
v.26 « Tout prêts à s'humecter de pleurs délicieux. »
Le dernier vers de poème est un oxymore « pleurs délicieux », qui exprime le paradoxe du poète, triste face à l'automne, mais heureux que cette tristesse fasse naître sa poésie, et soit donc fructueuse.
Ce poème débute par la description
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