Quels Sont Les Liens Entre Accumulation Du Capital Et Croissance ?
Rapports de Stage : Quels Sont Les Liens Entre Accumulation Du Capital Et Croissance ?. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoirests.
La productivité permet de mesurer la performance d’une entreprise ou d’une économie nationale en établissant un rapport entre la production et les facteurs utilisés.
Si le volume de la production croît plus vite que les valeurs des f(K,L) mis en œuvre pour réaliser cette priduction, il y a gain de productivité. Pour mesurer la contribution à la croissance, on utilise son taux de croissance et son poids dans le PIB.
3 éléments de la productivité essentiels :
La spécialisation ; répartie entre le L, entre les Leurs, permet d’augmenter la productivité. Chaque Leur se spécialise pour une tâche. Exemple de la fabrique d’épingles ; A.Smith, en 1776, divise en 18 tâches la fabrication d’une épingle. On arrive alors à fabriquer des milliers d’épingles/j.
Accumulation du K productif ; s’obtient grâce à l’investissement (S’équiper en machines, utiliser des procédés plus performants) permet à l’ouvrier de produire plus. K/L = intensité capitalistique. Depuis le début du XIXème siècle, le stock de K et de Leurs a aug. grandement ; ceci a conduit à l’augmentation de la productivité.
Le progrès technique ; il est à l’origine des nouvelles machines (Ou nouveaux procédés de fabrication). C’est le résultat des investissements. De 1951 à 1973, la croissance française était de 5.4%/an. Elle provient de 2.3% des f(K,L) et dont de 3.1% de progrès tech.
2. Le rôle du comportement des acteurs dans la croissance.
a. Le rôle des entrepreneurs.
Ford est un entrepreneur (L à la chaine) car au lieu d’utiliser les méthodes en usage à son époque, il décide de CASSER la routine, et d’innover en changeant les méthodes de production (Le convoyeur, baisse des prix, augmentation du salaire). Ceci a pour but de favoriser le changement en créant un nouveau marché qui remplace les anciennes activités.
Le rôle de l’entrepreneur est essentiel, car c’est l’entrepreneur qui choisit les combinaisons productives, qui prend les décisions d’investissements, ou bien celles concernant la recherche des produits nouveaux. Il prend un risque en pariant sur l’avenir. S’il refuse d’assumer les risques, il contribue au ralentissement de la croissance.
b. Le rôle de l’état.
Le rôle de l’état est essentiel dans une économie de marché. L’éco de marché suppose l’utilisation de règles pour mieux fonctionner. L’état doit les construire et les faire respecter.
Il favorise le progrès technique en finançant la recherche fondamentale, l’état par les investissements publics favorise la croissance (Infrastructures, qualifications).
c. Le rôle de la demande.
PIB+M = FBCF + C + X + ∆S
PIB = FBCF + C + ∆S + (X-M)
Les ressources d’une économie désignant les b&s mis à la disposition des agents économiques.
PIB/PIB-1 = (FBCF/PIB-1) + (C/PIB-1) + (∆S/PIB-1) + ((X-M)/PIB-1)
La croissance du PIB peut s’expliquer par une forte consommation, une reprise des investissements, ou une demande extérieure dynamique.
(∆C/C-1) x (C-1/PIB-1)
Elle a eu de nombreuses incidences sur :
Evolution du mode de vie : la consommation, surtout de biens durables a aug. (Le taux d’équipement en biens durables a aug. chez les ménages).
Evolution du niveau de vie : ensemble des manières de vie.
L’effectif de la population : progression de la population totale, aug. de l’espérance de vie, aug. population active, forte progression de la salarisation, tertiarisation de l’économie (Secteur du tertiaire > Secondaire ; modification des PCS). Baisse du nombre d’ouvriers, augmentation du nombre d’employés.
Hausse de la qualification des salariés : la croissance, diffère d’un pays à l’autre, ce qui augmente les inégalités.
3. La mesure de la croissance pose plusieurs problèmes.
Les activités qui échappent au système, rendent souvent cet indicateur insuffisant :
Le PIB ne prend en compte que la production résultant d’une activité rémunérée ; certaines lui échappent.
L’activité ou l’économie sous-terraine (Non-déclarée) ne sont pas pris en compte dans le PIB. Cette part représente entre 5 et 7% du PIB.
Le PIB recense toutes les richesses crées par les unités résidentes, cependant celles-ci ne profitent pas toujours à la population (Les entreprises étrangères rapatrient leur bénéfices).
Le PIB/Hab. masque les différences de revenus au sein de la population. Ce n’est donc, pas un bon indicateur.
Il ignore les externalités négatives de la production ; pollution, épuisement de certaines ressources naturelles…
4. La croissance en longue période.
D’après l’économiste Maddison, depuis 1820, le PIB mondial a été multiplié par 40, la population par 5, le Pdt/Hab par 8, le Commerce Mondial par 54.
La croissance
...