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Tim Burton

Note de Recherches : Tim Burton. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires
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’ouverture des portes, une armée de nains colorés accueillent en chanson les visiteurs mais, on sait ce qui va leur arriver très vite... On peut diviser la visite de la chocolaterie en six étapes marquées par six lieux : le long couloir d’entrée qui se termine par une petite porte tout droit sortie d’Alice au Pays des merveilles, la forêt et la rivière de chocolat, la salle des inventions, la salle des noix et la salle de télévision, l’ascenseur de verre. Dans chacun de ces lieux, une couleur domine dans le décor, les Oompa-Loompas revêtent eux aussi une couleur identique…

la rivière de chocolat c- la famille:

On trouve plusieurs modèles de famille dans ce film :  tout d’abord, la famille unie de Charlie, qui regroupe sous le même toit, trois générations, dans un bonheur relatif, malgré les difficultés financières, le choux omniprésent au menu ;  il y a la famille qui se mire dans son enfant unique, la famille Gloop, avec sa mère particulièrement fusionnelle avec son petit Augustus ;  les parents Salt qui confondent bonheur et possession et qui cèdent aux moindres caprices de leur fille ;  la mère séparée ( ?) en compétition avec sa propre fille qui doit être la meilleure ;  les parents dépassés par la violence de leur enfant, la famille Teavee, qui baissent les bras.  A ces familles déjà présentes dans le roman, Burton a ajouté , l’histoire de Willy Wonka et de son propre père.

Les personnages

D-Une fin joyeuse:

Dans le roman, dès « l’élimination » du dernier des enfants, Charlie est proclamé héritier de la chocolaterie. Dans le film, Willy Wonka lui propose de venir avec lui, s’il renonce aux siens. Il faudra que Charlie aide le chocolatier à renouer avec son passé en allant voir son père pour que celui-ci accepte finalement de concilier vie professionnelle et vie familiale.

E- Extrait d'un interwien:

Extraits d’interview de Tim Burton et Johnny Depp : *A propos des personnages de Willy Wonka et Charlie : Tim Burton :« On se ressemble Johnny et moi : on aime les mêmes films, on a la même vision du monde et on est tous les deux considérés comme une espèce bizarre à Hollywood, un peu comme des extraterrestres je crois. » Johnny Depp : « Comme moi, dans son enfance, Tim était obsédé par les films de monstres et les films d’horreur, et il avait trouvé une sorte de refuge dans cette noirceur. Tous les deux, on a grandi en se sentant exclus, anormaux, un peu étranges. On voit la vie et les êtres humains de la même façon. »

F-Critique tiré du site Allocine

"La force du film est de retrouver la vigueur de l'épreuve des contes de fées, où les enfantsmonstres sont châtiés : dévorés, perdus, métamorphosés, défaits de leur beauté et de leur prestige. Les contes de fées ont longtemps été l'épreuve de l'enfance et Burton ravive cette ordalie, même s'il la masque des atours affriolants et colorés, musicaux et enjoués, de la parade carnavalesque d'un film de pur divertissement. "(Libération) "Devant ce film enchanteur, nous sommes tous des enfants...Ici, le spectaculaire sert une histoire pleine de sens et d'humanité. Johnny Depp le caméléon (...), apporte, une fois encore, une touche

incomparable au personnage qu'il incarne avec une grâce surnaturelle. Ce film est à coup sûr la meilleure friandise que vous puissiez déguster au cinéma en ce moment... "(Paris Match ).

2-Biographie de Tim Burton:

Timothy Willian Burton est née le 25 aout 1958 à Burbank, banlieu de Los Angeles. Depuis son enfance le cinéma l’impressionne et surtout le cinéma fantastique: l’un de ces premiers films Jason et les Argonautes de Don Chaffey (1963) présentant les effets spéciaux du légendaire Ray HarryHausen (née en 1920, disciple de Willis O’Brien, le «père» de King Kong de Ernest B. Schoedsack et Merian C. Cooper, 1933). Tout au long de ses études, il va s’essayer au cinéma amateur en donnant comme travaux à ses professeurs des films. Il va même faire preuve de beaucoup d’imagination en dessinant. Et ainsi en 1976, il obtient une bourse pour integrer le California Institute Of Arts, ecole fondée par les studios Disney pour réperer les dessinateurs talentueux. Trois ans plustard, à la fin de sa bourse, il projette un film d’animationStalk of the Celery Monster(literralement: l’attaque du céléri monstrueux!) qui attire l’attention des recruteurs de chez Disney. Il passera donc 4 ans dans les studios de Disney à travailler sur des projets comme Rox et Rocky. Mais Tim Burton ne se sent pas à sa place dans l’esprit de la maison de Mickey. Sa créativité ne correspond pas vraiment avec l’esthétique de Disney. Après cette expérience il va se lancer pleinement dans la réalisation de films avec deux premiers courts métrages : Vincent (1982) et Frankenweenie (1984) parodie deFrankenstein. Ce film est l’un des films précurseur du style Tim Burton : un coté plongée dans un imaginaire dont les figures seront récurrentes de la chauve souris au chien zombi mais jugés souvent moins effrayantes que le monde réel, de l’autre coté une satire iconoclaster de la «normalité» assortie d’une tendresse communicative pour le marginal celui qu’on juge différent. Il est la parfaite matrice d’Edouard aux mains d’argent (1990) L ’esthétique de Tim Bruton va se retrouver dans son premier long métrage Pee-Wee’s Big Adventure.Ce film est comme une ballade dans un univers extremement singulier à mi chemin entre rêve et réalité, un récit qui se nourrit que de l’etrangeté du personnage. Fin de 80 à fin 90 est une période fructueuse pour Tim Burton réalisant un grand nombre de film de différent genre mais gardant sa petite touche personnelle (son style) : Beetlejuice (1988) : film optimiste de la mort ou encore des films apprivoisant un super héros comme Batman

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