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provient généralement des modifications subies par le disque. Alors que le disque commence à s’effondrer et que l’espace entre les vertèbres devient plus étroit, une inflammation peut toucher les facettes articulaires. La douleur augmente après une activité, du fait de la déformation des régions du rachis se trouvant en mouvement. La douleur est habituellement ressentie dans le dos, mais elle peut se propager dans les fesses, les hanches et les cuisses, sans toutefois descendre en dessous du genou. Normalement, ce cas de figure n’entraîne pas de faiblesse ou d’engourdissement dans la jambe ou le pied, étant donné que le problème ne provient pas d’une pression exercée sur les nerfs rachidiens.

Les douleurs d’origine « neurologique » proviennent d’un nerf blessé ; la douleur survient lorsqu’un nerf rachidien est enflammé, coincé ou pincé, à la suite d’une hernie discale. Par exemple, le phénomène de sciatique est le résultat du pincement d’une racine nerveuse. Récemment, il a été mis en avant que quand un disque se fissure, des substances chimiques sont libérées ; elles provoquent une inflammation des nerfs même si aucune pression n’est directement exercée sur ces derniers. Ces douleurs concernent plus les médecins puisqu’elles peuvent être le signe d’un endommagement des nerfs provoquant une

faiblesse ou un engourdissement au niveau des extrémités. La pression des nerfs est à l’origine de symptômes dans les régions que traverse le nerf, plutôt que dans le bas dos. Des structures éloignées du rachis, telles que les muscles sont alors touchées. Par conséquent, le patient peut ressentir une faiblesse ou un engourdissement dans la jambe ou le pied sans pour autant souffrir du dos. La pression exercée sur le nerf affecte le fonctionnement du corps : les muscles s’affaiblissent, les réflexes se font plus longs ; la présence d’épingles ou d’aiguilles, de même qu’un engourdissement peuvent être ressentis le long du parcours du nerf.

* Les personnes obèses

Le fait d’être en surpoids provoque pression et contraintes au niveau du dos et plus spécialement le bas dos. D’autre part cela peut favoriser le développement ou aggraver d’autres maladies telles que l’ostéoporose, l’ostéoarthrite, l’arthrite rhumatoïde (maladie auto-immune), la dégénérescence des disques, les sténoses et le spondylolisthésis (voir le § 3).

* Les femmes enceintes

Les douleurs lombosacrées de la femme enceinte sont très fréquentes. Elles sont favorisées par les modifications mécaniques et hormonales qui accompagnent normalement la grossesse. Le développement du fœtus et l'augmentation de poids de la mère entraînent des modifications de posture nécessaires à la femme enceinte pour rétablir l'équilibre corporel. La relaxine, hormone abondamment sécrétée dès les premiers mois de grossesse, augmente l'élasticité des tissus et prépare ainsi les articulations du bassin à se distendre pour permettre la croissance du fœtus puis son passage lors de l'accouchement. La relaxine augmente également l'élasticité des ligaments et des disques de la colonne vertébrale. Au total, la prise de poids importante, les ajustements de la posture, l'altération de la capacité des muscles et des ligaments vertébraux aboutissent à une augmentation des contraintes sur la colonne vertébrale et favorisent l'apparition de douleurs lombaires et fessières. Par contre, la survenue d'une hernie discale au cours de la grossesse est relativement rare. La posture normale, la tonicité des muscles abdominaux et la rigidité des ligaments se rétablissent progressivement en 3 à 6 mois après l'accouchement et sont aidées par la rééducation.

* Les grands sportifs

Depuis quelques années, l’industrie du sport et des loisirs s’est considérablement expansée, en relation avec un nombre croissant de blessures liées au sport. Chaque année, 1,5 million de personnes en Grande Bretagne et 3,7 millions aux États-Unis se rendent aux urgences suite à une blessure liée au sport. Certaines blessures sont seulement temporaires tandis que d’autres provoquent un endommagement durable, certaines sont le résultat d’un accident, d’autres sont dues à un échauffement ou un entraînement insuffisant ou à un équipement inapproprié. Elles touchent principalement le système musculo-squelettal (muscles, os et les tissus associés tels que le cartilage). Une meilleure compréhension des mécanismes de blessure a permis de réduire leur survenue. Les vidéos rapides permettent désormais au médecin d’étudier le mouvement du sportif en détail et de le conseiller en vue de modifier son/ses geste(s). D’autre part des anomalies peuvent engendrer des contraintes irrégulières sur les différentes parties du corps et provoquer des fractures qui pourraient être évitées par le port de chaussures adéquates et/ou de semelles orthopédiques et par un entraînement correct. De même les déformations musculaires trop importantes peuvent être évitées grâce à un échauffement et à des étirements avant l’activité sportive en elle-même. Enfin certains sports génèrent de forts impacts tels que le footing, le tennis, le rugby ; d’autres tels que le golf ou la natation sollicitent fortement certaines régions du dos. Il convient de prendre garde aux idées reçues : en effets, ces sports, s’ils ne sont pas pratiqués à bon escient favorisent le processus de vieillissement des différentes structures du dos. Il est ainsi nécessaire de se renseigner quant aux bonnes pratiques à adopter avant de commencer la pratique d’un tel sport.

Mal de dos : l’ordinateur innocenté !

Plus d’un Français sur quatre souffre du dos et huit sur dix en souffriront durant leur vie. En 2000, un sondage réalisé par le Parisien attestait de la fréquence étonnante de ce trouble : 27 % des hommes et 36 % des femmes ressentent régulièrement des douleurs dorsales1.

La première cause d’arrêt de travail

Loin d’être anodine, la lombalgie chronique représente un coût important pour les malades et le système de santé dans son ensemble. La dernière étude datant de dix ans avait évalué les dépenses liées à ces douleurs en France entre 1,5 à 2 milliards d’euros par an, dont 500 millions d’euros pour les indemnités journalières liées aux arrêts de travail2.

Des chercheurs new-yorkais ont passé en revue 25 études portant sur le mal de dos et le travail en position assise prolongée, plus de la moitié du temps de travail. La conclusion est sans appel : Le travail sur écran n’est pas responsable de lombalgie ! Aucune raison donc d’accuser votre ordinateur lorsque votre colonne vous joue des tours.

La fréquence des lombalgies n’augmente que lorsque la position assise prolongée s’accompagne de vibrations ou de "mauvaises positions". C’est plus la durée d’exposition des vibrations que leur amplitude qui s’avère néfaste. Au petit jeu de la profession la plus exposée, les grands perdants sont les pilotes d’hélicoptère. Ce métier multiplie par neuf le risque de développer une lombalgie.

Pour éviter les mauvaises positions et limiter les autres problèmes liés au travail sur ordinateur comme la fatigue visuelle, quelques conseils peuvent vous aider. Vous les trouverez dans notre article "Dix règles pour mieux travailler sur ordinateur".

Enfin, le travail sur ordinateur reste une activité sédentaire. Pour le bénéfice le dos mais aussi de le coeur, on peut à pratiquer des activités physiques et sportives aussi régulièrement que possible. Choisissons l’escalier au lieu de l’ascenseur, on peut marcher durant les pauses et pourquoi ne pas aller détendre à la piscine !

Opérateur : Salarié

Danger : être assise pas droit pendant la journée

Situation dangeureuse :

Evenement dangereux :

Dommage : Mal de dos

On peut distinguer deux types de dommages :

* A effet immédiat : dommage identifiable rapidement suite à un accident. Il s'agit d'atteintes physiques de type entorse, fracture, fêlure, brûlure, asphyxie, d’atteintes à la santé de type exposition à un produit de toxicité aiguë...

* A effet différé : dommage difficile à identifier et évaluer compte tenu de l'apparition tardive des effets de l'évènement : maladie professionnelle (cancer, troubles musculo squelettiques…).

Pourquoi j’ai mal à mon bureau ?

Le siège de bureau est probablement l’assise sur laquelle nous passons le plus de temps et, paradoxalement il peut-être l’assise ou l’on a le plus mal ( mal de dos, mal au cou, mal aux fesses…) sans certaines précautions ; passer de longues heures au bureau, répéter des gestes inlassablement, rester dans une posture figée peut provoquer au fil du temps, bien plus qu’un inconfort, des douleurs ponctuelles, chroniques et dans les cas de grandes sollicitations (gestes répétés) des maladies professionnelles comme les TMS (Troubles Musculo Squelettiques) ou les troubles visuels.

Ainsi généralement, trois grandes pathologies distinctes émergent au bureau et empoisonnent les

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