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Le Street Art : publicité à ciel ouvert

Fiche de lecture : Le Street Art : publicité à ciel ouvert. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  15 Avril 2019  •  Fiche de lecture  •  1 050 Mots (5 Pages)  •  576 Vues

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Le street-art : Publicité à ciel ouvert

Chapeau : Le street art désigne un art visuel dans les espaces publics, cette pratique a commencé à se développer à NY dans les années 70 notamment avec les réalisations de Keith Harring. Elle est vite arrivée en France. Depuis peu cette pratique est utilisée par les entreprises comme une stratégie commerciale et un outil de marketing.

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Focus rapide sur le Le street-art ou appelé communément chez nous l’art-urbain :
Le street-art est un mouvement artistique et culturel contemporain qui place l’art à même la rue.
L’art est, à sa base, représentatif d’une certaine classe populaire entremêlée de codes et de statuts. C’est tout là la beauté du street-art : s’approprier tous ces codes, les mixer, pour enfin jeter le résultat sur un mur tel une tache de peinture sur une toile blanche. De la mozaique, au posca, en passant par la peinture, à la bombe ou au collage.

Autrement, il n’y aucun interdit pour faire passer un message artistique directement sur le bitume public. C’est donc ça le street-art, c’est pouvoir contemplait un Van Gogh dans un musée silencieux et admirer des œuvres de banksy devant un central park new yorkait bruillant et noir de monde. Et de toute évidence, sur une même echelle de valeur artistique.

Aujourd’hui, comble du comble, le street-art à même sa place dans les musées. Il est devenu un vecteur artistique fort au point même que les marques s’en servent pour communiquer.

Qui l’utilise et quel-est impact pour les entreprises ?

Plusieurs entreprises ont tenté le coup. Ce sont globalement de grosses enseignes, souhaitant faire accroitre leur réputation d’entreprises incontournables ou alors souhaitant se rapprocher de leurs clients. C’est ainsi que la publicité dans la rue donne un effet de proximité avec le public.

Macdonald est un habitué de ce genre de pratique : annoncer un nouveau sandwich en supprimant le M de Macdonald – nom que le burger porte. Se fondre sur la chaussée avec des frites à la place des lignes du passage piéton. Ou alors donner une illusion de graf minimaliste pour ses produits via une publicité télé : https://www.youtube.com/watch?v=1wcG0HOyd6Q

Kitkat lui, préfère tranformer un banc en barre de chocolat, Sprite transforme les douches des plages Bresiliennes en distributeur de soda géant, Monsieur Propre s’infiltre sur une bande de passage clouté plus blanche et plus propre et Nike fait des collages avec des photos d’instagrameurs directement sur les murs des villes : https://vimeo.com/135959182

Toutes ces actions qui se situent entre le street art et le street marketing ont volonté de rendre l’image de la marque plus cools et plus funs. Elles cherchent à se rapprocher le plus possible du client et de toucher un maximum de monde. C’est la pub qui vient à la population et non l’inverse.

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Le développement et la législation du street-art dans le marketing ?

Les marques cherchent à placer leurs publicités urbaines dans les lieux les plus visibles de tous : par exmple à la fin d’un escalator, sur une grande place avec beaucoup de passage, devant une gare ou à côté d’un feu rouge. Tout est fait pour que ce soit rapidement identifiable et tape-à-l’œil.


Cependant, attention car des lois existent pour règlementer ce genre d’action. Une déclaration doit obligatoirement être faite en préfecture pour chaque action et personne employée lors d’une opération de street marketing. Il relève du colportage et il est régi par la loi du 29 juillet 1881 qui précise que
« quiconque voudra exercer la profession de colporteur ou de distributeur sur la voie publique, ou en tout autre lieu public ou privé, de livres, écrits, brochures, journaux, dessins, gravures, lithographies sera tenu d’en faire la déclaration à la préfecture du département où il est domicilié. »

Plusieurs aspects du Droit sont ici concernés : civil, pénal (selon la gravité de l’infraction), et bien entendu commercial (puisque l’annonceur cherche à vendre ses produits ou services). S’y ajoutent le Droit de la concurrence (qui ne doit pas être déloyale vis-à-vis des autres marques) et le Droit de la consommation (car le consommateur doit être protégé, bien informé, et ne pas subir de vente forcée). Par ailleurs, il faut noter que ces dimensions juridiques sont très évolutives, en raison des innovations régulières du street marketing.


Concernant le street-art de base, il est interdit. Au lieu de lutter contre et de se renvoyer la balle à repeindre un mur qui sera immédiatement recouvert (et ainsi de suite). Les villes et les communes préfèrent consacrer des murs libres de droits spécialement pour les graffeurs.

Quelles sont les limites de cette pratique ?[pic 3]

Financièrement, tout dépend du type d’actions. Fabriquer des pochoirs et les décliner autant de fois que nécessaire ne sera pas couteux. Mais si vous voyez les choses en grand, les chiffres peuvent vite gripper. C’est souvent le coût d’une autorisation d’une municipalité ou d’une préfecture qui s’avère être élevé. (L’amende est même parfois moins chere).
Des actions de ce type sont un investissement pour une entreprise.

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